Épisode 91 avec Lisa Tong

Je suis super ravie de vous annoncer la sortie de notre nouvel épisode avec Lisa Tong, fondatrice de l’agence Renouée Design et architecte d’intérieur. Elle partage avec moi son parcours inspirant et sa vision unique de l’entrepreneuriat.

Dans cet épisode, Lisa nous raconte son cheminement depuis ses études en école de commerce et ses expériences dans le conseil en entreprise, jusqu’à la fondation de sa propre agence. Elle évoque la transition vers l’architecture d’intérieur, ses premiers pas en entrepreneuriat avec un site de vente en ligne, et les défis rencontrés dans la gestion de projets d’envergure.

Elle donne des conseils précieux sur :

🧡 Comment définir son **client idéal.

🧡 L’importance d’une formation adaptée et des preuves visuelles pour instaurer la confiance.

🧡 La gestion efficace des relations avec les artisans et la prise de décisions difficiles dans des moments de crise.

Lisa nous rappelle que chaque expérience, bonne ou mauvaise, est une opportunité d’apprentissage et de croissance.

Ne manquez pas cet épisode inspirant qui regorge de précieux enseignements pour tous ceux qui souhaitent se lancer ou évoluer dans le domaine de l’architecture et de la décoration d’intérieur. Un grand merci à Lisa pour sa générosité et son partage d’expérience.

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– photo credit@ Juan Jerez

Les sujets :

00:00:07 – Introduction et présentation du podcast
00:01:21 – Rencontre avec Lisa Tong et début de son parcours
00:01:49 – Les débuts professionnels de Lisa et l’esprit entrepreneurial
00:02:53 – Expériences entrepreneuriales et ouverture de boutiques
00:04:16 – Transition de vie de commerçant à entrepreneuriat après la maternité
00:08:48 – Soutien familial et décision de se lancer dans la décoration
00:11:06 – Poser son client idéal et s’établir dans le métier de décoratrice
00:14:08 – L’importance des preuves et visuels pour convaincre les clients
00:23:37 – Impact et avantages d’Instagram pour le business
00:26:40 – Fixation d’objectifs et gestion d’entreprise
00:35:20 – Défis rencontrés avec les artisans et la prise de décisions difficiles
00:44:27 – Gérer les difficultés et trouver des solutions pour les clients
01:01:38 – Conclusion et remerciements

La transcription de cet interview (fait par Autoscript et pas relu) :

Floortje (00:01:21.86 –> 00:01:46.70) : Alors aujourd’hui, je suis avec Lisa Tong. Elle est archi et la fondatrice de l’agence Renouée Design. Je suis ravie qu’elle est avec moi. Salut Lisa. Salut Floortje.

Lisa Tong (00:01:49.23 –> 00:02:51.05) : Alors, je suis Lisa Tong. J’ai 42 ans. J’ai eu différentes expériences. Je suis de formation, enfin, je suis diplômée d’école de commerce. Donc, suite à ça, j’ai travaillé dans le conseil d’entreprise. L’organisation des systèmes d’information. Voilà. Donc, je viens d’une famille d’entrepreneurs. Donc, c’est vrai que j’avais pas mal ça dans le sang. Et que j’étais un petit peu frustrée de ne pas pouvoir exploiter pleinement, on va dire, ce côté-là dans ce métier de conseil. Mais, néanmoins, j’ai beaucoup appris. Puisque voilà, il faut pas mal s’adapter. On change à chaque fois d’environnement, d’équipe, de profession. Il y a beaucoup de problématiques, etc. Et on apprend une méthodologie. Donc, ça, c’était vraiment la partie très intéressante. Mais voilà, mon envie d’entrepreneuriat, en fait, a repris le dessus. Et donc, avec mon copain de l’époque, qui est mon actuel mari, on avait lancé à ce moment-là, en fait, un site internet de vente d’accessoires de mode.

Lisa Tong (00:02:53.31 –> 00:04:14.23) : Voilà. Donc, entre guillemets, on s’est fait un petit peu la main dessus côté entrepreneuriat parce qu’on avait pas mal de choses à découvrir. C’était les débuts d’entrepreneurs. C’était l’internet. Donc, c’était un petit peu, voilà, on croit que et en fait, voilà, il y a pas mal de choses qui sont pas si évidentes que ça, mais c’était une très belle expérience parce qu’on aborde tous les sujets, la communication, le commercial, le savoir, le fait de savoir faire des shootings et puis de communiquer, le marketing digital, enfin, voilà, les prémices du marketing digital, en tout cas. Donc, c’était une expérience très intéressante. Mais j’avais besoin encore plus de concret, de relationnel, donc, en fait, j’ai ouvert deux boutiques. Donc, voilà, toujours dans la mode et deux boutiques, deux boutiques, donc, de belles expériences. À chaque fois, c’était des choix, donc, c’est forcément, j’assume totalement et donc, c’était des belles expériences parce que je voulais amener de la nouveauté dans ce secteur. Et voilà. J’ai. J’avais convaincu pas mal de personnes, donc, c’était très intéressant, mais c’est la vie de deux d’entrepreneurs et de commerçants, surtout, et est sincèrement difficile.

Lisa Tong (00:04:16.29 –> 00:05:27.38) : C’est un métier qui, je pense, est un petit peu qui souffre un petit peu. Voilà, la profession souffre et je suis très solidaire, d’ailleurs, des commerçants. Donc, c’est en tout cas, c’était une expérience qui était intéressante, où j’ai énormément travaillé. Je vivais, je mangeais, je faisais mes trajets en voiture, enfin, ma vie était aussi dans la voiture. C’était une vie qui correspondait bien quand j’étais jeune. Voilà. puis après, j’ai eu des enfants comme pas mal et ça m’a remis un petit peu en priorité des choses un petit peu plus essentielles qui sont de prendre un peu plus soin, effectivement, de moi. Déjà, personnellement. De mon mental, de mon équilibre familial, d’être disponible pour les enfants. Voilà, je voulais être présent aussi pour eux. Et c’est vrai que dans la vie de commerçant, c’est quelque chose de compliqué parce qu’on est ouvert souvent les week-ends. On est ouvert tous les week-ends, il faut dire. On est ouvert jusqu’à 20 heures, 21 heures. Donc, en fait, autant dire que c’était compliqué avec une vie de famille.

Floortje (00:05:28.22 –> 00:05:28.82) : Bien sûr.

Lisa Tong (00:05:28.82 –> 00:08:45.24) : Donc, j’ai eu la chance de pouvoir garder mes enfants chacun un an et demi, deux ans. Donc ça, c’était un choix aussi de profiter de cette période-là. Et donc, pendant justement cette réflexion, alors j’étais retournée dans le salariat entre temps avec ma deuxième. Donc, voilà, les personnes savaient que je partais en congé maternité, je devais revenir, en fait, de suite après. Ça a été compliqué pour moi de revenir. Et voilà, je me suis reposé des questions et je me suis, enfin, mon mari m’a dit mais attends, on n’a pas le choix. On est au pied du mur. On n’a pas de nounou qui nous a lâchés. En fait, l’assistante maternelle nous avait lâchés, enfin, où elle n’était pas adaptée plutôt. Et il m’a dit mais on n’a pas le choix. Et en fait, cette phrase-là, elle m’a fait un peu de mal, j’avoue. Et je me suis dit bah, en fait, non, j’aime pas cette phrase. On n’a pas le choix. Moi, j’ai envie de me donner ce choix, en fait. Donc, j’ai dit écoute, même si ça me fait, j’ai versé quelques larmes, je pense, à ce moment-là. Et je lui ai dit si on va se donner ce choix-là, en fait. Je lui ai dit c’est pas parce que c’est comme ça, c’est non, c’est nous qui faisons les choix. Donc, si tu es d’accord, je vais garder la petite ces premiers temps et je reprendrai plus tard. Et puis, voilà. Au final, bah, le temps que je l’ai gardé. J’ai gardé. J’ai réfléchi. Je me suis dit mais, en fait, est-ce que je m’y retrouverai, en fait, dans cette vie où je ne vois pas forcément les enfants tout le temps. Et puis, j’étais retournée dans le salariat pour avoir un peu plus de tranquillité aussi. Bien sûr. Donc, en termes de perspective, pour moi, c’était, enfin, je suis assez impatiente. Donc, pour moi, ça ne m’allait pas assez vite. Et je, enfin, voilà, vraiment, j’étais un peu frustrée de tout ça. Et je me suis dit mais, en fait, j’ai quand même une passion qui est, enfin, c’est la décoration, l’architecture d’intérieur parce qu’on avait rénové avant d’avoir nos enfants un appartement qu’on avait revendu et, enfin, voilà, ou qu’on avait assez bien revendu. Et suite à ça, on avait eu le projet d’avoir une maison. Et donc, c’est là où, effectivement, je me suis complètement, entre guillemets, lâchée sur, bah, le fait de se dire OK, ça va, on va investir dans cette maison parce qu’on va y rester au moins 15, 20 ans et autant faire ce qui nous plaît, que ce soit adapté. Et je pense que c’était même indispensable pour moi de le faire parce que j’avais vraiment envie de me sentir bien chez moi. Voilà. Bien sûr. Donc, c’est comme ça un petit peu que ça a commencé. Mais j’avais, voilà, je pense comme pas mal, on se pose toujours des questions sur cette transition sur mais qu’est-ce que je fais et est-ce que je suis capable ? Est-ce que je suis assez créative ? Est-ce que j’ai le droit ? Est-ce que je ne vais pas perturber mon équilibre familial ? Etc. Donc, j’avais besoin de répondre à ces différentes questions. Donc, voilà, j’ai des questions. Donc, je vais chercher des réponses. Donc, je vais, voilà, questionner un certain nombre de personnes sur, enfin, des personnes qui sont déjà en exercice, des personnes qui suivent déjà des formations.

Lisa Tong (00:08:48.32 –> 00:09:42.20) : Je demande, entre guillemets, l’approbation aussi de mon mari parce qu’on est sur un projet de vie aussi qui peut toucher à un équilibre familial. Et j’avais besoin, je pense, aussi de son soutien. Et donc, en fait, à partir du moment où il m’a dit écoute, enfin, vas-y, fais-le. Enfin, pourquoi tu ne le ferais pas ? Tu adores. Et puis, tu as, enfin, je pense que tu as les capacités pour le faire. En fait, je pense que, ben voilà, en fait, ça m’a libérée de tout ce poids. Enfin, je pense que je me faisais une montagne, en fait, vraiment de ce choix, de cette décision. Je pense que c’était presque le plus difficile dans tout ça. Et en fait, à partir du moment où il m’a dit OK, là, j’ai dit bon, allez, maintenant, go. On y va. Voilà, on y va, on arrête de se poser des questions et maintenant, plan d’action. Voilà, plan d’action, étape par étape, qu’est-ce qu’on fait ? Donc, voilà.

Floortje (00:09:42.22 –> 00:09:49.82) : Donc, tu as vraiment fait étape par étape. Qu’est-ce qu’il y a à faire pour que je réussisse cette reconversion ?

Lisa Tong (00:09:50.40 –> 00:11:05.65) : Oui. Oui, oui. C’est vrai que j’ai posé, enfin, j’écris beaucoup. J’aime bien, je suis un peu vieux jeu là-dessus. J’aime bien mes agendas, j’aime bien mes cahiers et je jette mes idées. Et j’aime bien me faire des plans d’action, des listes à non plus finir. Donc, du coup, oui, je me suis posé la question de mais qu’est-ce qui ferait que j’arriverais à en vivre, à me faire plaisir, à convaincre des clients de me faire confiance. Donc, je me suis posé toutes ces questions-là. Et je pense que voilà, toutes mes expériences passées m’ont permis en fait d’avoir toujours, enfin, d’avoir en fait en tout cas ce recul nécessaire pour se poser ces questions-là et de solliciter aussi justement les différentes personnes qui peuvent m’aider à répondre à ces questions, à avoir un regard extérieur pour arriver le mieux possible. Et je pense que la première chose, c’est d’avoir un regard extérieur. Et la première question que tout le monde devrait se poser, c’est qui est mon client idéal ? Qu’est-ce qui ferait qu’il me ferait confiance ? Enfin, je pense que si on répond à cette question-là, ça permet d’avoir un plan d’action en fait presque derrière. Voilà. Ok.

Floortje (00:11:06.15 –> 00:11:17.67) : Donc, voilà. Donc là, tu te lances et en fait, tu es passionnée par la décoration. Oui. Mais en même temps, tu es aussi passionnée, toi, par l’entreprenariat, j’ai envie de dire.

Lisa Tong (00:11:18.25 –> 00:12:39.27) : Oui, oui, oui. C’est vrai que j’ai passé plus de temps finalement en tant qu’entrepreneur qu’en tant que salariée. Je pense que de façon très générale, j’aime beaucoup travailler. Donc, je pense que c’est presque un peu une addiction chez moi, mais j’essaye de me soigner. J’aime beaucoup en fait le travail parce que je trouve que c’est quelque chose dans lequel on peut complètement s’épanouir. Et on peut vraiment être dans la création du début à la fin. Et je crois que c’est ça en fait qui me plaît dans l’entreprenariat aussi, d’être maître de son destin. Ça, je pense qu’une des choses les plus importantes en fait pour moi, c’est la liberté, le fait d’être maître de sa vie. Je pense que ça, c’est quelque chose que je n’aimerais jamais perdre en fait. Voilà. C’est pour ça que j’ai changé d’activité plusieurs fois. Donc, on pourrait peut-être voir ça. Je pense, si on regarde d’un point de vue société, on peut se dire oui, elle est instable, elle ne sait pas ce qu’elle veut, etc. Et en fait, moi, je ne considère pas ça comme ça. Moi, je pense que déjà, ce sont des expériences, ce sont des choix pleinement assumés et qu’à chaque fois, j’ai eu des liens en fait entre chaque.

Lisa Tong (00:12:41.79 –> 00:13:15.43) : Je n’arrive pas à accepter en fait des situations dans lesquelles je ne me sens pas bien. Donc, je fais en sorte d’aller bien et de faire ces choix-là. Et ça me fait rappeler aussi une phrase qui m’avait assez marquée dans mes tout débuts. Quand j’ai fait mon premier entretien justement pour mon premier poste dans le conseil, j’avais un associé qui me disait, il me fait, écoute Lisa, tu sais, ce qui est difficile, c’est de trouver en fait sa place. Oui.

Lisa Tong (00:13:18.11 –> 00:14:00.75) : Ça peut prendre énormément de temps de trouver sa place où on est bien, où on performe le plus. Et puis même, parfois, ça n’arrive jamais. Alors ça, cette phrase-là, elle peut faire mal en fait et en même temps, elle peut booster à fond. C’est-à-dire que c’est quoi le choix en fait ? C’est soit je me dépite et je me dis, en fait, je suis fataliste et en fait, je n’y arriverai pas. Soit je me dis, mais attends, mais moi, je vais le prendre ce temps. Oui. Et moi, je vais faire en sorte de trouver cette place-là. Donc voilà, cette phrase-là, en fait, elle m’a suivie tout le long et c’est vrai que je suis pour trouver, que chacun puisse trouver sa place où on est le mieux, où on est le plus, entre guillemets, performant.

Floortje (00:14:00.89 –> 00:14:05.27) : Oui, bien sûr. Ça va sur la zone de génie aussi.

Floortje (00:14:08.47 –> 00:14:31.35) : Du coup, tu te lances. Et là, effectivement, tu viens de me dire, il faut absolument… La première étape, c’est de… De savoir ce qu’on a envie de faire, mais surtout de poser son client idéal. Comment tu as fait ? Parce que là, globalement, tu te lances dans une entreprise de métier que tu connais uniquement d’avoir fait pour toi. Oui. Comment tu te lances en disant, OK, mais maintenant, je vais le faire pour les autres.

Lisa Tong (00:14:32.09 –> 00:15:43.37) : Qui c’est les autres ? Alors, je pense que je me suis posé la question déjà de qu’est-ce que je voulais faire en fait exactement, ce dont moi, j’avais envie. Et moi, ce dont j’avais envie, c’était faire de la rénovation totale quand même. Oui. C’est quelque chose qui me plaît. Toujours dans cet esprit de transformer, de prendre quelque chose du début à la fin et avec tout ce que ça peut comprendre. Voilà. Donc, je me suis penchée sur les différentes formations. Donc, c’est comme ça que je suis arrivée au choix en fait de ma formation de reconversion de MMI. Oui. Oui. Oui. Et dès lors que j’avais cette optique-là, effectivement, je me suis posée, je me suis dit, bon, maintenant, avant même d’entamer la formation, comment je fais pour réussir cette reconversion ? Donc, OK, j’ai la formation, mais pour moi, je sais qu’une formation ne suffit pas en tant que telle, quel que soit le secteur d’activité et à quel stade on est. Il faut l’expérience, quoi. Voilà. Oui. Donc, qu’est-ce qui fait qu’un client peut avoir confiance en nous ? Oui. En fait, il veut des preuves, en fait, tout simplement. Oui.

Floortje (00:15:43.57 –> 00:15:43.79) : Voilà.

Lisa Tong (00:15:44.13 –> 00:16:20.14) : Donc, pour donner ces preuves-là, déjà, il faut avoir une cohérence de ce qu’on peut offrir. C’est-à-dire que moi, je suis qui ? Quelles sont mes valeurs Quel est mon style ? Qu’est-ce que j’ai envie de faire ? Quels sont mes services ? À qui je réponds ? Enfin, voilà. Et donc, moi, j’avais envie de répondre à une clientèle déjà familiale. Ou en tout cas, enfin, où ça pouvait être aussi un couple, enfin, voilà, qui s’installe dans sa vie. J’avais envie d’intervenir dans ses projets de vie. Voilà. Déjà.

Lisa Tong (00:16:22.36 –> 00:17:01.50) : Et pourquoi pas aussi avec un aspect pro, parce que comme j’ai été dans la mode, en retail, voilà, pourquoi pas aussi me développer là-dedans. Donc, j’ai brainstormé, en fait, avec mes copines, avec des personnes qui ont l’habitude. Enfin, qui sont dans l’entrepreneuriat, avec des personnes de ma famille, pour avoir ce recul. Parce que c’est vrai que ce n’est pas évident de se définir. Oui. Ce n’est pas évident d’avoir ce regard de, mais je suis qui, en fait ? Qu’est-ce qui fait que, voilà ? Et en fait, bon, c’est un peu bête parce que je pense qu’il y en a qui ne sont pas forcément d’accord sur ce sujet-là. Mais moi, j’ai voulu choisir un nom, en fait, très rapidement.

Floortje (00:17:02.14 –> 00:17:02.44) : Oui.

Lisa Tong (00:17:02.60 –> 00:17:59.24) : Voilà. Donc, j’ai choisi le nom Renoué. En fait, je ne sais pas. J’avais ce nom-là qui m’était resté, en fait, dans ma tête. Oui. Je ne saurais même plus te dire comment, pourquoi. Enfin, je pense que mon cerveau, il a fait comme ci, comme ça, etc. Il est arrivé à ce nom-là. Donc, je l’avais toujours gardé un peu en tête, ce nom-là. Et en fait, j’en avais parlé autour de moi. Et puis, bon, on m’a dit non, c’est bizarre. Enfin, bref, on m’avait dit un peu, voilà, tout ça. Et donc, en fait, après, elle m’avait fait des propositions, etc., etc. Et puis, au final, on a fait le tour, voilà, des différents noms. Après, ils m’ont dit mais non, en fait. Le nom qui sonne le mieux, c’est celui que tu as choisi. Voilà. Et en fait, enfin, ce nom-là, par exemple, pour moi, il est très symbolique. Il est très porteur parce qu’il est censé me représenter, en fait. Donc, pourquoi renouer ? Parce que ça a un double sens. Le fait de renouer, c’est comme si on avait perdu un lien.

Floortje (00:17:59.66 –> 00:18:00.34) : Oui, bien sûr.

Lisa Tong (00:18:00.50 –> 00:21:10.54) : Et donc, on veut le récupérer. Voilà. Et donc, c’est reprendre, en fait, se recentrer sur soi. C’est essentiel. Qu’est-ce qui est le plus important pour soi ? Et se projeter, voilà. Donc, pour moi, c’est ça, déjà. C’est cette recherche intérieure. Et après, dans un lieu, c’est le fait de faire justement ce lien entre le passé, le présent, le futur. D’écrire une histoire, voilà. Donc, pour moi, en fait, ce nom-là, il avait vraiment un sens assez fort de lien. Parce que du coup, dans mon logo, voilà, j’ai le signe du lien, mais qui est aussi le signe de l’infini. Et voilà. Du coup, ça porte… Enfin, c’est justement ces valeurs qui vraiment me tiennent à cœur. De liberté, de créativité, de possibilités infinies et de, voilà, de poursuivre, voilà, d’être dans le mouvement. Donc, voilà. Du coup, à partir du moment où j’étais assez claire sur ce que j’étais, ce que je voulais proposer et de mon style, je me suis dit, bon, comment le client peut me faire confiance ? Oui. Déjà, voilà, faire une formation. Je pense que c’est très important. Parce que se lancer à l’aveuglette comme ça, bon, il y en a qui le font et qui le font aussi avec talent. Donc, je ne dis pas. Moi, je ne me sentais pas, en tout cas, de me lancer comme ça. J’avais besoin de me rassurer, de maîtriser des choses. Donc, j’ai recherché justement cette formation dans laquelle on abordait des logiciels type AutoCAD, SketchUp, InDesign, enfin, voilà. Et où on abordait des sujets techniques. De plomberie, d’électricité, de normes à respecter et de formalités administratives, de suivi de chantier. Enfin, voilà. Ces choses-là, pour moi, c’était des sujets très importants. J’avais besoin de me structurer, voilà, dans ma démarche. Donc, voilà. Du coup, OK. Donc, on a la formation. Maintenant, qu’est-ce qui manque ? Il manque… Ce que veulent les clients, pour moi, ce sont des preuves. Donc, des images. Donc… Et puis, voilà. D’éprouver aussi un process parce qu’on a besoin, voilà, d’être professionnel dans sa démarche. Et donc, voilà. J’ai commencé à proposer autour de moi, dans mes amis, etc. Est-ce que… Enfin, voilà. Vous voulez que j’intervienne dans vos projets ? Voilà. C’était de façon gracieuse. Oui, bien sûr. Voilà. Parce que mon but, à moi, c’était de m’exercer. Et si je pouvais les aider, ça me faisait plaisir. Et avoir des… Peut-être. Et avoir des… Visuels. Et avoir des visuels. Exactement. Voilà. Donc, j’ai commencé comme ça, en fait, à aider des amis. Et donc, j’ai appris SketchUp, enfin, un petit peu, voilà, comme ça, de moi-même, via des tutos, etc. Mais que, bon, bien sûr, j’ai après essayé de consolider tout ça via la formation. Donc, ça m’a pas mal servi. Et en fait, rien que d’avoir, justement, ça. De plus faire pour soi, mais de faire pour les autres, déjà, ça change énormément.

Floortje (00:21:10.92 –> 00:21:11.46) : Bien sûr.

Lisa Tong (00:21:11.66 –> 00:23:35.86) : Et chaque projet fait grandir. Parce qu’on apprend techniquement sur la relation client, sur la façon de présenter les choses. Enfin, on apprend à toutes les étapes. Et donc, voilà. Du coup, j’ai fait ça en même temps, après, en parallèle de ma formation. Voilà. Donc, je faisais des ponts, en fait, à chaque fois. Bien sûr. Entre la formation, ce que je faisais à côté. Et j’avais une sorte de calendrier. Oui. Si tu veux, avec des étapes. Comme un planning de lancement, si tu veux. En me disant, OK, dans cette partie-là, voilà, service, qu’est-ce que je peux faire ? Dans cette partie com, qu’est-ce que je peux faire ? Dans cette partie, enfin, bon, c’est… Voilà, si on reprend un peu les principes du marketing, j’avais différentes étapes avec un planning. Et puis, en même temps, je me suis lancée sur Instagram. J’avais envie… Alors, ce n’était pas… Enfin, je n’arrivais pas forcément à percevoir, on va dire, l’impact que pouvait avoir Instagram sur mon métier. Je voulais avant tout partager mon aventure. Je ne voulais pas me sentir seule parce que j’étais en distanciel. Et que même, enfin, pour moi, c’était reprendre ce temps pour moi de me reconvertir, de suivre des études, de changer de métier. Je voulais partager ça avec d’autres personnes. Et je me suis dit… Et j’avais une certaine fascination pour ce média parce que je me suis dit, mais en fait, c’est génial. On se retrouve par communauté, entre guillemets. On parle du même sujet. Enfin, moi, j’avais cette vision-là en me disant, mais c’est génial, en fait. Et puis, j’avais un certain… J’aime beaucoup le visuel. J’aime beaucoup l’esthétique qui pouvait se dégager d’Instagram et de différents comptes. Donc, voilà. Du coup, j’ai commencé à effacer mes photos de nourriture et de voyage. Enfin, que je postais comme tout le monde et à mettre un peu tout et n’importe quoi. Et puis, je me suis dit, non, non, on va l’axer beaucoup plus sur la décoration, sur ces sujets-là. Et j’ai commencé à faire des petits posts, même des petits posts de conseils. Enfin, voilà. Et en fait, je me suis rendue compte à quel point c’était fort quand même. C’était fort parce que bon, déjà, j’ai fait connaissance avec pas mal de personnes par ce média qui font la même chose que moi. Donc, c’était hyper agréable d’échanger avec.

Lisa Tong (00:23:37.98 –> 00:23:44.58) : Et puis, parce que je commençais à avoir des contacts avec des clients aussi. Voilà.

Floortje (00:23:44.86 –> 00:23:46.36) : D’accord. Ça, c’est super, ça.

Lisa Tong (00:23:46.70 –> 00:23:50.98) : Ouais, ouais, ouais. Oui, oui. C’est clairement oui. Oui, oui. Clairement oui. Voilà.

Lisa Tong (00:23:53.22 –> 00:24:00.82) : Donc, est-ce que j’ai répondu à ta question ? Oui. C’était un peu la mauvaise réponse. me rappelais même plus de la question. J’ai dit attends, c’était quoi ?

Floortje (00:24:00.82 –> 00:24:08.84) : En fait, la question allait sur ton client idéal. Oui, voilà. Et comment tu l’avais bien posé. Et en fait, ce que tu as posé toi comme client idéal, c’est plutôt toi-même ton client idéal.

Lisa Tong (00:24:09.78 –> 00:24:50.33) : Alors, oui, il fallait que ça corresponde à ce que j’aime. Ouais. Pour trouver quelle est la clientèle qui peut correspondre à ce que j’aime aussi. Enfin, c’est un jeu de je suis qui et qu’est-ce que je peux te proposer et quel est le profil du client qui peut correspondre à ce que j’aime. Voilà. Je ne voulais pas forcément dire OK, moi, je veux le client qui a des millions. Et sans me poser la question de est-ce que, par contre, le style et ce qu’il va me demander de faire va me plaire. J’étais dans cette démarche quand même d’être cohérent sur ce que moi aussi, je pouvais proposer pour que justement, je sois alignée totalement sur l’ensemble.

Floortje (00:24:50.75 –> 00:24:57.13) : D’accord. Et tout ça, c’est parti, c’est aussi, ça s’est posé aussi en partie en écrit ?

Lisa Tong (00:24:57.48 –> 00:25:05.40) : Oui. Oui, oui, tout à fait. J’ai fait mes petits tableaux. J’ai fait mes petits… J’ai fait mes petits bloc-notes. Voilà.

Floortje (00:25:05.66 –> 00:25:19.84) : Et donc là, tu fais ta formation. Oui. Tu commences à avoir des clients via Instagram. Oui. Tu as déjà fait des trucs gratuits pour tes amis. Oui. Tu commences à donner effectivement des preuves du fait que tu sais faire par les photos. Je crois, oui.

Floortje (00:25:22.70 –> 00:25:27.30) : Est-ce qu’aujourd’hui, des clients, ils viennent toujours d’Instagram ?

Lisa Tong (00:25:27.98 –> 00:26:11.50) : J’ai des contacts qui viennent d’Instagram, effectivement. J’ai des contacts qui viennent d’Instagram. En fait, les personnes qui viennent me contacter, ce n’est que de la recommandation. Donc, ça peut être de la recommandation via Instagram. Maintenant, j’ai de la recommandation bouche à oreille. Mais effectivement, Instagram a été important pour moi, oui. Parce que quand on est… Bon, imaginons que même si c’est mon réseau, par exemple, personnel, ce n’est pas parce que c’est son réseau personnel, en fait, qu’on n’a pas… On a moins de pression. Parce qu’on doit prouver tout autant. On a encore… Enfin, on a autant de responsabilités et parfois même plus. Parce qu’on a un côté… On a un lien affectif en plus. Bien sûr.

Floortje (00:26:11.56 –> 00:26:14.54) : C’est des gens qu’on va revoir après autour de l’apéro. Donc, voilà.

Lisa Tong (00:26:14.98 –> 00:26:40.10) : La personne qui veut te confier son intérieur, c’est lourd de conséquences, en fait. Donc, il faut qu’elle ait aussi des preuves que tu es capable, en fait, de le gérer. Et donc, quand tu communiques et que tu es transparent sur ce que tu fais et de la façon dont tu le fais, etc. Que ce soit sur Instagram ou via d’autres réseaux, c’est une façon, oui, c’est une façon de convaincre. Voilà.

Floortje (00:26:40.20 –> 00:26:54.58) : Oui, bien sûr. Oui. Dans ton entreprise aujourd’hui, qu’est-ce que tu as mis en place pour, justement, continuer à t’améliorer, à croître, à trouver plus de clients, à surveiller ta rentabilité ?

Lisa Tong (00:26:56.90 –> 00:28:17.70) : Alors, j’essaie de me fixer chaque début d’année un objectif. Qui est d’abord un objectif de chiffre d’affaires. Bien sûr. Donc, ce n’est pas le côté forcément hyper sexy de la décoration et de l’architecture d’intérieur, mais c’est une grande réalité. C’est-à-dire que vivre de sa passion, c’est super. Enfin, faire sa passion, c’est super, mais en vivre, c’est quand même vachement mieux. Il ne faut pas oublier quand même que tout travail mérite salaire, enfin, rémunération. Et que… Quelque part, bon, dans notre monde actuel, bon, déjà, on a besoin d’argent pour vivre tout simplement. Clairement. Voilà. Et que malgré tout aussi, la rémunération, c’est la reconnaissance aussi de notre travail. Voilà. Donc, c’est… Voilà. Je me fixe chaque début d’année un objectif. Et après, je me fixe des objectifs qualitatifs. Donc, ça peut être, par exemple, développer mon site internet ou travailler sur mes réseaux sociaux. Ou faire des communiqués de presse. Enfin, voilà. Ce genre de choses. Donc, oui. Je me fixe des objectifs. Donc, c’est principalement papier. Si je te montre… Attends. Attends. Ce n’était pas prévu. Mais si je te montre… Tu peux me le montrer.

Floortje (00:28:17.70 –> 00:28:20.86) : Après, on est dans un podcast. Donc, je suis la seule à voir. Voilà.

Lisa Tong (00:28:20.86 –> 00:28:25.40) : Donc, en fait… Ah oui, c’est vrai. Voilà. Donc, en fait, tu vois, j’ai un petit cahier d’intercadère comme ça.

Floortje (00:28:25.76 –> 00:28:26.04) : Oui.

Lisa Tong (00:28:26.10 –> 00:28:46.12) : Et en fait, je pose, en fait, mes projets. Donc, j’ai un petit cahier d’intercadère comme ça. Je pose mes… J’ai un petit onglet prospé, par exemple. Donc, j’essaye d’avoir une page par prospé. Voilà. Et puis, j’ai un onglet renoué. Voilà. J’ai un onglet renoué. Alors, c’est un cahier que je viens de commencer. Donc, il n’y a qu’une page. Mais c’est… En fait, c’est vrai. Disons que… Voilà.

Floortje (00:28:46.24 –> 00:28:56.82) : Ce qui me montre, c’est qu’effectivement, elle a un cahier avec plusieurs onglets. Chaque onglet correspond à quelque chose. Donc, tu as… Et là-dedans, tu vas écrire au début de l’année, au début de…

Lisa Tong (00:28:57.56 –> 00:29:13.24) : Non, j’écris, en fait, dès que je pense à quelque chose, en fait. Et j’essaie de retrouver mes idées à chaque fois sous forme de to-do list. Il y a les objectifs. Oui. En plus, il y a l’onglet objectif, j’imagine. Ben, renoué. Enfin, c’est mon… Renoué, en fait, c’est mon… Enfin, objectif, en fait, c’est…

Lisa Tong (00:29:15.42 –> 00:29:59.06) : Ça tient sur quatre lignes. J’ai… Voilà. Ça tient sur quatre lignes. J’ai un objectif chiffre d’affaires. Et après, qualitatif, c’est OK. Cette année, qu’est-ce que je veux faire de plus ? Bon. L’année dernière, c’était projet professionnel, créer mon site internet, développer mes réseaux sociaux et puis bien faire mes shootings. Voilà. Par exemple, c’était ça, on va dire, mes objectifs. Et puis, ben, cette année, c’est faire de la presse, ce serait renforcer, voilà, monter en gamme et renforcer, par exemple, mon positionnement sur le professionnel, travailler mon référencement, enfin, voilà. C’est des choses comme ça que je me fixe.

Floortje (00:29:59.42 –> 00:30:18.39) : Et ensuite, tu les fixes aussi. Est-ce qu’ensuite, tu vas plus loin et tu les fixes dans le temps ? Tu dis OK, ça, ça doit être fait… Je ne sais pas. Le site internet, j’ai prévu pour fin avril. Oui. La presse, c’est plutôt pour septembre ou pour max. Oui. Est-ce que tu, ensuite, tu rétro-planifies ? Oui, si tu veux. Oui, oui.

Lisa Tong (00:30:18.39 –> 00:30:20.59) : C’est ça, en fait. Ça fait comme des…

Floortje (00:30:20.59 –> 00:30:22.63) : C’est ça. C’est un vrai base d’entreprise.

Lisa Tong (00:30:22.77 –> 00:31:54.69) : Oui, oui. Tout à fait. En fait, je pense que ce qui est important, c’est… Tu sais, ça… On fonctionne tous, enfin, ce qu’il faudrait en tout cas, c’est qu’on fonctionne tous par entonnoir, en fait. C’est-à-dire qu’au début, tu as un objectif global. Après, tu as un plan d’action et après, le plan d’action, ça devient des mini-projets. Donc après, tu as plusieurs projets et ça, c’est des choses que, bon, j’ai appris aussi en travaillant dans le conseil, c’est des méthodologies de gestion de projet, entre guillemets. Mais finalement, quand on fait les chantiers, c’est la même chose, c’est-à-dire que tu as… Tu as ta partie conception, tu as des étapes, voilà. Donc, tu remplis après au fur et à mesure tes étapes, tu as des to-do list dans chaque étape. En fait, ça… Quand tu fais ton… Quand tu développes ton entreprise, c’est la même chose. Donc, tu peux… Voilà, tu déclines en fait ton plan d’action en disant, ben voilà, moi, j’ai un volet site internet par exemple, qu’est-ce que je fais à l’intérieur ? Donc, ça va être le référencement naturel, ça va être créer par exemple des articles de blog par exemple, ça va être la mise à jour de mes photos dès que j’en ai, enfin voilà, c’est des sous-actions. Et après, que tu peux planifier en fonction des priorités, en fonction de ta… de l’actualité aussi quoi, voilà. Bien sûr. Donc, tu fais ça pour chaque chose et ce qui permet de clarifier et de… au lieu de voir la montagne là, tout en haut, ben en fait, tu vois la petite action à faire dans ton planning en disant, OK, aujourd’hui, je sais que je dois discuter de référencement naturel avec la personne qui se charge de mon site. Bien sûr.

Floortje (00:31:56.67 –> 00:31:59.29) : Parce que tu as pris quelqu’un pour faire ton site.

Lisa Tong (00:32:00.03 –> 00:33:15.92) : Alors, j’avais pris quelqu’un pour faire mon site et j’avais en fait aussi un petit forfait référencement naturel qui était prévu en fait, mais ça ne s’est pas forcément bien passé et donc du coup, ouais, en fait, bon, voilà, c’est un peu le problème, c’est que… enfin, je trouve, c’est… parfois, c’est un peu le problème quand on a sur Instagram des personnes qui disent « je sais faire » et en fait, elles ne savent pas faire. Voilà. Ouais. Et donc, moi, c’est un peu ce qui s’est passé. Donc, elles ne savaient pas forcément me faire un pop-up pour dire que la version n’était pas compatible avec tout, par exemple et donc, voilà, et ben le référencement, en fait, je me suis rendu compte que je n’avais que deux pages indexées sur Google. Donc, en fait, tout le référencement que je lui ai demandé, ben en fait, il n’a pas servi à grand-chose. Elle n’avait pas de connaissances spécifiques là-dessus et donc, en fait, j’ai demandé à une autre personne que je connais. Enfin, de mon côté. De mon entourage qui, lui, travaille dans le marketing digital et qui, enfin, connaît très bien ces sujets-là et qui m’a fait un audit, enfin, très complet de tout mon site en me disant ben qu’est-ce qu’il faudrait faire pour améliorer, etc. Donc, en fait, je lui ai confié cette mission de retravailler tout le référencement naturel, d’indexer toutes les pages. Voilà. Travail de fond quoi. Indispensable.

Floortje (00:33:16.42 –> 00:33:30.98) : Oui, oui, bien sûr. Moi, je viens de passer par déjà la partie technique d’abord parce que le référencement naturel peut uniquement marcher si ton site techniquement marche correctement. Oui. Tout à fait. Exactement.

Lisa Tong (00:33:30.98 –> 00:33:35.28) : En fait, faire un site qui est beau, c’est cool, mais un site qui est visible, c’est encore mieux.

Floortje (00:33:35.70 –> 00:33:51.34) : Ça, c’est la bonne discussion que j’ai eue avec celui qui a fait mon site. Il m’a dit tout le temps de m’influencer, toi, tu veux faire joli, moi, je veux faire que ça marche. Oui. Oui, mais attends, les photos, non, non, non, non, attends, on fait d’abord que ça marche et puis ensuite que ça soit joli. Oui. Voilà.

Lisa Tong (00:33:51.34 –> 00:34:45.70) : C’est vrai que quand tu regardes les sites de différents confrères, c’est très épuré. Il y a beaucoup d’images et pas forcément beaucoup de textes et tu te dis mais comment ils font. Donc, en fait, je pense qu’il y a une double démarche en fait. Soit tu te dis c’est ta vitrine et seulement les gens et par exemple, ta vitrine, ta première vitrine, c’est Instagram et ça renvoie sur le site pour assurer en gros les clients de ce que tu sais réaliser, etc. Donc, tu montres toutes tes photos de réalisation, effectivement, le côté esthétique est important, mais si tu veux aussi être visible. Si tu veux être visible par des personnes autres qu’Instagram, que les gens te trouvent et puis même, je pense, dans une logique de développement peut-être long terme parce que c’est bien de ne pas mettre forcément tous les œufs dans le même panier Instagram. Bon, voilà, c’est super, mais imagine, enfin, je ne sais pas, mais un truc qui change et que tu n’as plus de visibilité, eh bien, en tout cas que dans le long terme, ton référencement naturel, il fonctionne.

Floortje (00:34:46.18 –> 00:35:18.70) : Oui, bien sûr. Oui. Mais ça, c’est pour le coup aussi être ensemble. Donc, tu peux être entrepreneur en disant mais effectivement, je prends de la hauteur, je comprends bien que la bouche à oreille ne va pas toujours marcher, je comprends bien que je peux me faire hacker mon Instagram. Mon site Internet, normalement, il m’appartient et donc, du coup, je peux toujours le travailler. C’est plutôt le fait de dire, je prends de la hauteur et je regarde tout ce que je peux utiliser qui peut m’apporter des clients et le site fait forcément partie de ça.

Lisa Tong (00:35:18.90 –> 00:35:34.94) : Oui, oui, tout à fait. Oui, oui, tout à fait. Je pense que ce qui est important, effectivement, c’est de savoir comment faire. Je pense que ce qui est important, effectivement, c’est de ne pas miser que sur une action. Moi, je crois que la réussite entre guillemets d’une activité, c’est le cumul en fait de plusieurs actions.

Floortje (00:35:35.36 –> 00:35:39.82) : Bien sûr. Bien sûr. Et toi, tu suis le cumul de tes actions ?

Lisa Tong (00:35:40.24 –> 00:37:54.06) : J’essaye, oui. J’essaye. Je ne vais pas te dire que je n’ai pas de tableau de bord avec des indices, des indicateurs de performance. Non, je n’ai pas du tout ça. Ça, c’est un bien. Il Il fut un temps, mais non. En fait, non, non, je pense que ce n’est pas assez, disons qu’on ne génère pas assez entre guillemets de volume pour être dans ce type de logique. Tu vois, ça, c’est le genre de logique que tu peux avoir, les indicateurs de performance que si tu es, je ne sais pas, oui, dans un commerce ou une grande société avec plusieurs salariés ou des choses comme ça. Donc, moi, à mon niveau, non, c’est des actions, on va dire, vraiment, enfin, de toute façon, là, je suis plus dans l’action que dans l’analyse de mes indications. Alors, ça, c’est de l’argent que je fais, disons, et des choses comme ça, tu vois, je suis toujours en logique de développement et d’essayer de progresser, mais disons que le bilan, je le fais quand même, quand je fais ma déclaration de chiffre d’affaires à l’Urssaf, rien que ça. Je pense que c’est quand tu fais ta comptabilité, tu dis bon, OK, qu’est-ce que j’ai eu en sortie, qu’est-ce que j’ai eu en entrée ? Où est-ce que j’en suis par rapport à mon objectif, mes factures ? Qu’est-ce que j’ai facturé ? Qu’est-ce que j’ai fait ? Qu’est-ce où est-ce que j’en suis si t’as déjà juste cette analyse là moi je trouve que c’est déjà vachement bien et après de voir où est-ce que t’en es sur tes différents sujets et d’essayer de ne pas perdre le fil de ces différents sujets c’est bien quand on a la tête comme beaucoup je pense dans le métier on a beaucoup la tête sous l’eau en fait on a beaucoup la tête dans le guidon parce qu’on est toujours sur des urgences chaque projet est urgent chaque projet est vital et donc savoir se garder au moins quelques heures dans la semaine pour se poser ces questions de où est-ce que j’en suis sur mon développement d’entreprise même c’est indispensable parce qu’on fonctionne par projet ce projet là il se termine après c’est quoi la suite donc on a toujours cette sorte d’instabilité qui fait qu’on doit assurer une continuité

Floortje (00:37:54.06 –> 00:38:03.74) : oui et même pendant un projet ça va te rassurer sur les prochains puisque tu continues à regarder ton entreprise en face

Lisa Tong (00:38:03.74 –> 00:38:49.02) : le fait de te dire que de toute façon tu fais au max de ce que tu t’es fixé en tout cas dans tes objectifs que tu fais au mieux déjà t’as moins de culpabilité que si t’avais rien fait et que tu t’es laissé entre guillemets porté par les événements et que finalement t’as deux projets qui s’arrêtent et tu te dis ah mais mince je me suis pas rendu compte mais maintenant qu’est-ce que je fais même si ça arrive c’est pas un drame en soi je pense dans le métier parce que ça peut arriver d’être entre deux et ça peut permettre justement quand on sort de gros projets par exemple qui nous ont pris toute la tête, tout le temps, l’énergie faire une petite pause et se recentrer un peu sur son entreprise c’est bien aussi

Floortje (00:38:49.64 –> 00:39:13.12) : d’autant plus qu’on a quand même un métier qui parfois émotionnellement peut être un peu plus difficile un tout petit peu compliqué puisqu’on travaille avec des gens on travaille avec des clients on travaille avec des artisans t’as déjà eu géré des petites problématiques il me semble côté artisan aussi où t’as dû vraiment te comporter en professionnel et prendre plutôt des grosses décisions oui

Lisa Tong (00:39:14.02 –> 00:39:55.94) : effectivement notre métier c’est énormément de relationnel que ce soit avec les clients les fournisseurs, les prestataires et on a multiple raison je crois en tout cas déjà notre rôle c’est ça c’est d’être intermédiaire de toutes ces personnes et de mener à bon port le projet qu’on a réfléchi à la base avec le client de l’amener à bon port avec la satisfaction au bout ça c’est un exercice qui est hyper difficile parce qu’il y a tellement de variables de facteurs extérieurs auxquels on est sujet des délais des personnes qui ne font pas les choses correctement

Lisa Tong (00:39:58.28 –> 00:41:53.36) : ou tout simplement une formalité administrative qui ne se passe pas comme prévu il y a plein de raisons pour qu’un client ne soit pas satisfait déjà il y a ça donc quand on a en charge un projet comme ça on a énormément de responsabilités donc je travaille avec différents artisans donc je peux travailler en tout corps d’état comme je peux travailler en lot séparé donc voilà par exemple sur un dernier projet j’ai travaillé en fait encore séparé donc il faut savoir que quand c’est encore séparé on a un effort de coordination qui est encore plus important encore plus de pression parce que même entre corps de métier ça peut se friter et nous on est là pour dire non non on se calme tout va bien restons focus sur les objectifs on doit amener le projet là on regarde dans la même direction il faut aller là mais voilà après on est dans de l’humain donc il y a des personnes qui n’ont pas forcément la même façon de voir les choses que toi qui ont d’autres priorités et qui vont pas forcément placer ton projet en fait dans leurs priorités et ça c’est très problématique parce que sur le papier moi j’ai une entreprise qu’on m’a recommandée et qui m’a été recommandée par quelqu’un de sérieux sur le papier tout allait c’est à dire que c’est une société plusieurs dizaines de salariés des millions de chiffres d’affaires des bons commentaires sur google ça vaut ce que ça vaut et puis enfin voilà ils sont spécialisés dans ce domaine là donc sur le papier tout fonctionne en fait le problème c’est que tout le long du chantier ça a été entre guillemets le maillon faible c’est à dire que c’était une tannée la personne ne se pointait quasiment jamais en réunion de chantier elle répondait mais toujours trois jours après

Lisa Tong (00:41:55.76 –> 00:44:24.38) : elle donnait des rendez-vous où elle ne venait pas et en plus de ça c’est vrai qu’on voyait bien qu’il y avait différentes équipes qui tournaient donc voilà on peut être sûr que c’était de la sous-traitance donc du coup on voyait bien qu’en fait même les équipes qui étaient là elles n’avaient même pas les instructions de ce qu’elles devaient faire donc c’était la folie donc c’était la folie donc quand on arrive en fait on a persévéré qu’on a déjà signalé moi j’ai eu le buzz de l’entreprise en lui disant j’ai un problème avec votre entreprise c’est ça ça ça et qu’il fait qu’il dit bon bah ok je vais m’en charger mais en fait on voit que non et que finalement ça ne change rien et qu’on a toujours les mêmes problèmes et qu’il y a toujours la mauvaise foi je pense qu’il y a eu un moment donné où on s’est dit bon ok maintenant on va faire ça on va arrêter les frais on prend du recul la personne est partie en vacances deux semaines elle ne nous a même pas prévenu donc voilà il n’y avait rien qui allait donc il y a une question de respect aussi des autres professions présentes parce que ça a des conséquences sur tout le monde ce genre de comportement dans un chantier comme ça ça a des conséquences sur les autres entreprises qui font déplacer à chaque fois parce qu’on pensait qu’ils venaient et en fait ils ne venaient pas sur moi mon travail parce que je prends une énergie folle à les relancer constamment et aussi vis-à-vis du client parce que j’ai eu cette responsabilité de recommander une entreprise et vis-à-vis des clients parce que leur projet prend du retard à cause d’eux donc à un moment donné je me suis posé la question si je n’avais pas cette entreprise là qu’est-ce que je me porterais mieux ? à partir du moment où je me suis dit ça c’est une évidence il faut la sortir cette entreprise c’est une décision qui est difficile parce que ça a forcément des conséquences donc voilà moi j’ai exposé en fait ces différents ce sujet-là en fait aux clients donc ce sont des clients qui bon sont j’ai la chance d’avoir des clients qui ont su prendre le recul qui ont aussi enfin voilà se sont mis à l’évidence que c’était une réalité et qu’on ne pouvait plus rien espérer on va dire de cette entreprise-là et donc cette décision oui elle est difficile donc on a eu deux semaines difficiles où j’ai commencé j’ai entamé toutes les démarches mise en demeure j’ai commencé à faire de contacter un huissier pour faire un constat

Lisa Tong (00:44:27.00 –> 00:46:38.77) : de préparer l’après aussi de savoir chiffrer la reprise en fait et à qui on confie les différents ouvrages et de dire bon ok voilà maintenant la situation c’est ça donc je leur ai montré les conséquences c’est ça et c’est voilà et bon même si je me suis excusée parce que forcément je me sentais mal en fait d’avoir recommandé une entreprise comme ça ils m’ont dit non mais c’est ça on sait que c’est pas ta faute Lisa on sait que toi t’es au max etc enfin voilà on a quand même cette responsabilité c’est une situation qui est difficile dans tous les cas quand on recommande quelqu’un c’est une situation qui est quand même difficile donc voilà du coup ça a été un moment difficile on a fait le constat cette entreprise au début elle jouait la mauvaise foi quand à force le responsable de l’entreprise le gérant de l’entreprise il voyait à quel point en fait le travail était mal fait à la fin tout simplement il s’est excusé quoi voilà il s’est excusé platement et il s’est excusé parce que voilà il s’est bien rendu compte qu’à l’évidence des conséquences en fait de ses équipes qui n’étaient pas à la hauteur et qu’il n’y avait même pas à discuter en fait tout simplement donc il s’est excusé et je pense que rien que ça psychologiquement même pour les clients pour moi d’entendre ça c’est une entre guillemets bon voilà ça fait du bien bon ça change pas forcément la situation mais ça fait du bien et après on balaye on dit ok maintenant c’est bon ce volet là on va faire qui était moche etc on l’enlève et maintenant passons à la suite qui est maintenant on avance et ça rien que le fait de se dire on arrête dans un truc à marasme où on sait pas si la personne elle vient elle vient pas est-ce qu’elle va faire du bon travail ou pas etc faut savoir prendre parfois ce genre de décision on dit ok non cette entreprise j’en veux pas et c’est vrai que il pouvait y avoir enfin voilà des conséquences qui pouvaient être aussi judiciaires etc mais je pense que comme ils se sont rendus à l’évidence que , enfin qu’il y avait rien de façon enfin ils avaient pas à réclamer quoi que ce soit et comme je formalise enfin voilà dans le métier il faut formaliser beaucoup il y avait que des preuves qui étaient contre eux donc à partir de ce moment là voilà ils avaient rien à dire quoi donc voilà et donc du coup

Floortje (00:46:38.77 –> 00:46:44.49) : t’as dû trouver quand même parce que finalement c’est toi qui prends tout en charge déjà

Floortje (00:46:46.63 –> 00:46:57.05) : physiquement j’ai envie de te dire donc tu dois aller trouver le vicié le truc le machin une nouvelle entreprise évidemment aussi pour terminer le travail qui prend en charge la partie financière de ça

Lisa Tong (00:46:58.18 –> 00:47:13.98) : bah en fait comme il y avait une facture qui avait pas été soldée parce que justement comme le travail était pas fini et que c’était pas bien fait etc du coup en fait cette somme là permet normalement je dis bien normalement parce que c’est un sujet en cours

Floortje (00:47:13.98 –> 00:47:15.96) : de couvrir

Lisa Tong (00:47:15.96 –> 00:47:20.00) : justement l’après voilà donc on retombe sur nos pattes

Floortje (00:47:20.00 –> 00:47:22.92) : c’est quoi ta responsabilité là ? à toi

Lisa Tong (00:47:24.06 –> 00:47:36.20) : ma responsabilité à moi c’est que ça se passe bien jusqu’au bout et qu’on arrive à finir et que ça fonctionne en fait et de apporter de nouveau de la sérénité en fait pour les clients

Floortje (00:47:37.02 –> 00:47:39.68) : ça pour toi c’est aussi la leçon que tu tires de ça ?

Lisa Tong (00:47:40.50 –> 00:48:26.79) : bah la leçon que je tire de ça en fait c’est que je me dis je pense que en fait dès qu’on a des signes un peu avant coureur ‘est vrai qu’il faut s’arrêter peut-être un peu plus enfin bon c’est difficile de faire des six en fait et de revenir en arrière parce que si on a continué c’est qu’on il y avait des raisons aussi de continuer c’est-à-dire que la personne elle était gentille la personne elle dit ok on fait enfin donc en fait il y avait une relation de confiance quand même à la base mais c’est vrai que quand on reprojette en arrière on se dit bah en fait non la personne elle mettait vachement de temps pour me répondre à mon devis j’aurais dû en fait partir ailleurs en fait voilà par exemple mais c’est vrai que c’est c’est c’est c’est difficile d’être complètement catégorique en fait sur

Floortje (00:48:26.79 –> 00:48:37.61) : juste essayer de se poser vraiment les bonnes questions ouais en amont et puis on n’est jamais à l’abri de de quelque chose finalement

Lisa Tong (00:48:37.61 –> 00:48:57.83) : bah je pense que non je pense que ça peut arriver à tout le monde en fait cette situation là parce que même une entreprise imaginons une entreprise oui c’est là on est dans le cas d’une entreprise avec qui ça enfin avec qui d’autres clients fonctionnent bien euh enfin je crois en tout cas oui je crois vu le vu le chiffre d’affaires qu’ils font il y a des gens

Floortje (00:48:57.83 –> 00:48:58.27) : qui vont payer

Lisa Tong (00:48:58.27 –> 00:49:06.17) : ouais voilà ils font ils font ils me disaient on fait des dizaines de millions d’euros ok génial super nous on fait pas partie de cela quoi enfin voilà

Floortje (00:49:06.67 –> 00:49:07.41) : ravi pour toi

Lisa Tong (00:49:07.41 –> 00:49:31.59) : ouais ouais voilà nous c’est on a bien compris qu’on n’était pas dans ce dans ces projets là c’était ça qui était un peu triste on va dire mais bon voilà c’est vrai qu’on n’est pas à l’abri en fait les recommandations on essaye à chaque fois de les éprouver en leur demandant dans tous les documents en vérifiant enfin un certain nombre de points mais on n’est pas à l’abri je pense à chaque fois je pense qu’on n’est jamais

Floortje (00:49:31.59 –> 00:50:15.15) : jamais à l’abri moi j’avais un plombier qui était absolument fantastique avec qui j’ai travaillé à plusieurs reprises et ça s’est toujours très bien très très bien passé ouais et je ne sais pas ce qui s’est passé aux dernières recommandations que j’ai fait mais il est c’est une catastrophe ouais et tu peux pas savoir il n’est pas il a recommandé quelque chose il a fait il a fait commander l’installation d’un chauffage tu vois et les clients avaient dit mais est-ce que ça vous va que si on le commande nous-mêmes parce qu’ils avaient aucune souci et on voit son devis le jour de l’installation tout le monde a appris sa journée tout est là etc il est juste pas venu il a plus jamais répondu au téléphone ah ouais mince ni à moi ni à

Lisa Tong (00:50:15.15 –> 00:50:18.01) : ah ouais mais ça c’est quelqu’un

Floortje (00:50:18.01 –> 00:50:19.37) : avec qui j’ai bossé pendant

Lisa Tong (00:50:19.37 –> 00:51:28.89) : bah oui oui non mais en fait tu peux avoir des facteurs extérieurs que tu ne mets tu ne maîtrises pas ça peut être personnel ça peut être quelqu’un qui a une maladie ça peut être un décès moi j’ai eu quelques exemples on va dire comme ça aussi tu vois un couvreur qui un couvreur tout le monde cherche des couvreurs fiables mais voilà celui-là il me semblait très très bien parce que j’avais vu un de ses ouvrages avec une exécution dans les temps enfin etc et en fait cette personne-là en fait je lui cours derrière pour avoir un devis donc je pense que je vais passer à autre chose en fait maintenant mais c’est vrai que comme enfin voilà il y a une compétence derrière on se raccroche un petit peu à cette compétence mais voilà il y a eu un décès donc enfin c’est des événements enfin voilà de la vie malheureusement qui peuvent ébranler une stabilité professionnelle aussi on est humain voilà c’est juste que quand ça touche c’est vrai les projets c’est pas cool entre guillemets pour nous mais ça veut dire qu’il faut prendre des décisions à ce moment-là je pense que c’est ça le plus important et je pense que c’est savoir prendre des décisions même si elles ne sont pas agréables et il faut passer en fait à une suite voilà

Floortje (00:51:28.89 –> 00:51:32.21) : oui arriver devant les clients avec une solution exactement

Lisa Tong (00:51:32.21 –> 00:51:51.37) : il faut arriver à chaque fois avec des solutions et de dire entre ça et ça ils sont maîtres de leur budget quand même enfin tu vois c’est des choix qu’ils font nous on est là pour les accompagner pour les conseiller c’est voilà on essaye en tout cas au mieux possible

Floortje (00:51:51.37 –> 00:52:04.35) : oui bien sûr alors Lisa juste pour terminer est-ce que tu peux me dire ce que tu pourrais toi dire aujourd’hui à ceux qui se lancent en entreprise dans la décoration et dans l’architecture d’intérieur oui

Lisa Tong (00:52:07.55 –> 00:52:33.33) : je pense que ce qui est important en fait de comprendre dans ce métier c’est que on doit être à la fois entrepreneur et effectivement faire le métier donc c’est important de je crois de désacraliser aussi un petit peu le métier pour gagner en confiance en fait voilà et pour gagner en confiance comme on le fait on le fait par l’expérience

Floortje (00:52:33.93 –> 00:52:34.33) : voilà

Lisa Tong (00:52:35.99 –> 00:54:23.41) : parce que c’est sûr que si on part de rien et qu’on n’a pas fait de formation qu’on n’a pas d’expérience de dire je vais tout de suite architecte d’intérieur c’est compliqué si on se dit je veux faire je ne sais pas une maison entière alors que tu n’as même pas fait une chambre c’est compliqué voilà bien sûr donc je pense qu’il y a aussi des étapes à respecter donc c’est un mélange de confiance d’expérience de persévérance et aussi de vision globale enfin voilà il faut avoir une vision sur ce qu’on est aujourd’hui ce qu’on veut faire à moyen terme et à long terme pour clarifier le chemin qu’on doit parcourir justement pour arriver à ses objectifs voilà donc c’est chaque expérience est bonne chaque expérience est bonne à prendre pas forcément toutes mais parfois même dans les négatives même dans les négatives on a des choses à apprendre voilà mais c’est vrai que quand on choisit ces projets aussi c’est important parce qu’il faut être en cohérence sur ce que nous on peut proposer et ce que le client attend de nous donc il faut qu’il y ait une cohérence là-dessus et c’est vrai que c’est important aussi de choisir des projets qui nous ressemblent parce qu’on aura des visuels qui vont sortir de ces projets-là il faut que ces visuels-là nous ressemblent parce que c’est sur ça qu’on va communiquer et ça génère justement des projets qui peuvent ressembler à ce projet-là donc si on fait quelque chose qui ne nous ressemble pas ça va brouiller les pistes et les personnes vont nous proposer entre guillemets un peu tout et ce qu’on ne veut pas et voilà ce qui est important c’est de clarifier tout ça en fait il y a tellement de monde il y a tellement de choses on est envahi d’informations à tout niveau que plus on est clair et mieux c’est pour tout le monde enfin voilà

Floortje (00:54:23.41 –> 00:54:46.07) : et le positionnement là tu vois quand même tout un autre sujet qu’on va quand même aborder pendant deux minutes c’est de dire il faut prendre des clients ou des projets effectivement qui correspondent à ce que tu que tu as envie de montrer aujourd’hui on est quand même dans une configuration de marché où on n’a pas tous la possibilité de choisir nos projets oui

Floortje (00:54:48.54 –> 00:54:53.56) : comment tu vois moi je sais que personnellement je fais parfois des projets qui correspondent pas à moi

Floortje (00:54:55.72 –> 00:54:57.14) : j’en parle juste pas

Lisa Tong (00:54:57.60 –> 00:55:28.44) : oui oui oui alors oui c’est vrai que on peut être et c’est louable on a quand même besoin voilà de gagner sa vie donc on peut avoir des projets qui vont être vraiment entre guillemets notre identité et d’autres qui le seront moins après il y aura quand même des choses des critères je pense que tu valides forcément c’est à dire qu’il faut que tu aies un champ d’action on va dire assez large pour justifier ton intervention il faut que tu aies une bonne entente avec les clients qui te laissent la main voilà rien que ces critères là en fait c’est important

Floortje (00:55:28.44 –> 00:55:30.60) : les valeurs des clients quand ils voilà exactement

Lisa Tong (00:55:30.60 –> 00:56:13.68) : s’ils répondent pas en termes de budget de timing de style ça c’est des alertes rouges en fait donc après c’est sûr que dans un monde idéal on aimerait avoir plus de projets qui nous ressemblent ça c’est normal et c’est justement ce travail de communication qu’on fait sur ces projets là qui font que ça génère d’autres projets qui nous ressemblent et qui vont du coup réduire je pense cette partie de projet qui peut-être nous intéresse entre guillemets moins quoi donc ouais ouais du coup c’est vrai que ça c’est c’est pas évident surtout quand on est en démarrage de refuser des projets mais quand on est sur des budgets trop justes par exemple c’est des problèmes derrière en fait

Floortje (00:56:13.68 –> 00:56:16.60) : ou sur des valeurs parce que toi t’as déjà refusé des projets

Lisa Tong (00:56:18.05 –> 00:58:59.93) : oui oui j’ai un projet en fait sur lequel j’ai arrêté en fait parce que j’ai senti qu’on n’était pas sur la même longueur d’onde ou des projets que je refuse parce que je vois qu’en termes de budget ou de champ d’intervention j’aurais pas de plus-value énorme dessus donc je préfère en fait passer du temps sur d’autres projets qui me prennent plus de temps et qui vont m’apporter aussi plus derrière que d’accepter ces projets pour moi qui peuvent de toute façon être chronophages et aussi qui peuvent générer des problèmes enfin quand on n’est pas d’accord sur quelque chose ça peut générer des problèmes donc oui oui j’ai eu le cas en fait d’une cliente en fait bon qui avait un un timing enfin qui n’était pas forcément le mien et donc elle pensait de toute évidence enfin je pense qu’elle a eu un événement enfin voilà personnel qui était un peu compliqué donc elle pensait que j’avais tout bouclé en fait en deux semaines un appel d’offres enfin sur une première quinzaine de juillet enfin voilà ce qui est enfin ce qui est assez sport quand même il faut dire sur une première quinzaine de juillet il y a tout le monde qui court donc j’avais sincèrement j’étais en fait à la fin quasiment de de mon appel d’offres sur les deux semaines et en fait quand je lui demande validation en fait elle me enfin je l’imagine en tout cas me regarder avec des gros yeux en me disant mais en fait elle m’a sorti une phrase en me disant mais attendez je pensais que tout était bouclé déjà et que c’était déjà validé et que c’était déjà parti et mais comment vous allez faire parce que en fait là je vois que vous commandez les fenêtres et qu’en fait ça va arriver que en octobre j’ai dit mais en fait elle était en mode je sais pas elle était hyper enfin elle m’a câblée en fait elle m’a câblée énormément en fait en me disant mais vous aurez elle me dit mais attendez moi je vais vous apprendre comment ça marche enfin elle était dans un ton très condescendant en fait et j’ai senti vraiment un manque de respect total en fait et de considération du travail en fait que j’avais réalisé alors que pour moi au niveau timing tout était ok elle m’a reproché d’avoir pris une semaine en fait en juillet enfin en tout début voilà alors que moi j’avais lancé tous mes appels d’offres j’avais enfin voilà je pars jamais les mains dans les poches en me disant c’est bon tout se fera tout seul non non quand je pars je mets les bouchées doubles je fais en sorte de lancer ce qu’il faut lancer et franchement même pendant mes vacances je réponds à des messages c’est compliqué mais je le fais quoi et donc j’avais lancé j’avais tout organisé enfin pour que à mon retour même ça voilà ça reprenne etc donc j’ai pas accepté en fait ce manque de respect et

Lisa Tong (00:59:02.21 –> 00:59:10.77) : ces idées qu’elles se faisaient et je lui ai dit j’ai dit écoutez sincèrement je mérite pas en fait ce retour là j’ai dit j’ai travaillé plus que nécessaire sur votre projet et

Lisa Tong (00:59:13.85 –> 01:01:21.91) : pour moi en fait ça peut pas fonctionner si vous ne me faites pas confiance donc je pense qu’elle s’attendait pas forcément à ce que je fais c’est vraiment une réponse comme ça elle pensait en fait me donner une leçon je pense et qu’on reparte en fait comme elle elle voulait et je lui dis non écoutez moi je continuerai pas en fait dans ces conditions là donc tout simplement parce que moi j’ai mené votre projet jusqu’au bout j’ai fait en sorte que tout fonctionne bien et les menuiseries en fait extérieures elles sont commandées là mais en fait elles peuvent très bien se poser tout à la fin donc ça se fait en rénovation des changements de fenêtres donc voilà donc c’est juste qu’elle me faisait pas confiance et je sais pas et voilà donc du coup j’ai fait une résiliation amiable en fait sur ce projet là et en fait ça m’a ça m’a déchargée mentalement mais un poids énorme en fait parce que je me suis dit si si en fait au moindre en fait la conception s’était bien passée il y avait un tout petit signe avant-coureur j’aurais peut-être dû un peu plus l’écouter ce petit signe avant-coureur mais bon on essaye d’être un peu dans la persévérance que ça se passe bien on s’est dit bah on se remet en question on se dit peut-être que j’ai pas bien communiqué sur quelque chose etc et en fait bah non en fait c’était quelqu’un voilà qui était assez voilà dans l’offense enfin assez frontale on va dire et du coup elle me fait en fait une scène entre guillemets sur une situation où il n’y a pas de problème et je me suis dit mais qu’est-ce que ça va être en fait quand on va être ensuite chantier quand il y aura vraiment des problèmes je me suis dit là je vais avoir une procédure enfin je sais pas enfin j’imaginais je me suis dit c’est quelqu’un qui peut qui peut faire une procédure et je me suis dit bah non non moi je veux pas de ce genre de client quand j’ai un client il faut qu’on ait confiance en fait si elle a pas confiance c’est pas la peine qu’elle parte avec moi tout simplement moi je ne force personne j’estime en fait qu’on est dans une relation en fait gagnant-gagnant c’est-à-dire que ok je suis rémunérée pour ce que je fais et je te rends un service j’aide ton projet et ça me fait plaisir de toute façon de le faire parce qu’on est justement dans une relation de confiance et de bon emploi entente voilà bon maintenant

Floortje (01:01:21.91 –> 01:01:26.97) : j’arrête mes questions merci beaucoup Luisa c’était vraiment très chouette bah de rien Flange merci pour tout

Lisa Tong (01:01:26.97 –> 01:01:36.41) : bah merci beaucoup pour ton invitation et voilà j’espère que voilà ça peut aider si ça peut merci à très bientôt bah merci beaucoup à demain tout le monde

Floortje (01:01:38.85 –> 01:04:21.87) : merci beaucoup Luisa pour ce podcast vraiment axé entrepreneuriat deux ans et demi qu’elle a à son compte mais pour moi elle a vraiment elle a quand même bien compris un truc c’est que l’entrepreneuriat fait intégralement partie de ce qu’on fait quand on est à son compte en étant décoratrice ou architecte d’intérieur voilà elle a donné quand même pas mal d’astuces et de choses à faire une fois qu’on a envie de se lancer très clairement c’est quelqu’un qui s’est posé qui bosse ses objectifs tous les ans et même régulièrement parce que elle est décline par elle est décline par an ensuite par semestre et par mois et peut-être même par semaine elle m’a un peu impressionnée avec son cahier où effectivement elle a un onglet pour chaque chose qu’elle veut avoir ou chaque chose qu’elle veut travailler donc on est sur des prospects mais on est aussi sur ses objectifs on est aussi vraiment sur son site internet son Instagram etc elle a défini avant même de commencer le type de client qu’elle voulait avoir comment elle allait leur donner les preuves pour qu’ils lui fassent confiance elle a travaillé son style sa façon d’être et vraiment l’entreprise qu’elle avait envie d’avoir donc je pense que pour moi c’est vraiment un épisode où on peut trouver énormément d’informations super intéressantes quand on est dans son entreprise et qu’on a envie de vraiment prendre ce temps de non seulement travailler tête dans le guidon dans son entreprise mais aussi de se lever de temps en temps de la tête et de dire je travaille sur mon entreprise à chaque fois je dis ça je pense aussi à Lorette Glaçon qui est vraiment le champion de ces phrases là n’hésitez pas après cet épisode de là à aller l’écouter aussi justement parce que là on va arriver sur septembre et donc on va tous devoir revoir nos objectifs pour la fin de l’année voilà merci beaucoup Lisa c’était un vrai vrai vrai plaisir et puis merci à toi merci au podcast merci à tous ceux qui m’écoutent à tous ceux qui interviennent encore une fois moi je sais pas comment je peux assez vous dire merci du fait que vous êtes là pour partager avec moi cette aventure du podcast voilà si jamais tu as des questions ou des gens que tu veux que j’interview ou des fournisseurs que tu aimerais bien entendre n’hésite surtout pas à me faire un petit message pour que je les invite typiquement Lisa elle est venue au podcast parce qu’il y a une consœur qui a dit mais ce sera vraiment chouette que tu l’interviewes parce qu’elle a une vue sur l’entrepreneuriat qui est très intéressant et bien spécifique voilà merci à très bientôt ciao