Episode 97 !

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Épisode 97 : Découvrez les bases de la peinture avec Vincent Vallée, expert couleur chez Little Greene 🎨

Aujourd’hui, j’ai eu le grand plaisir de discuter avec Vincent Vallée, expert en couleur chez Little Greene. Vous allez adorer ce qu’il nous partage sur l’univers des peintures haut de gamme !

🎤 Résumé du Contenu :

Dans cet épisode passionnant, nous explorons :

– Les types de support: poreux vs fermé et comment choisir la sous-couche adaptée. 🏠

– Les finition des peintures : Lavable, Lessivable, Essuyable… Quelle est la différence et quand les utiliser ? 💡

– Esthétique et fonctionnalité : Comment équilibrer la beauté et la praticité et quel type de peinture prescrire. 😎

  • Astuces pour les salles de bain et cuisines : Pourquoi utiliser la même finition partout pour une meilleure durabilité et esthétique uniforme. 

Ne manque pas cet épisode ! Après il sera plus facile de parler avec vos clients ET votre peintre, choisir les bons produits et entamer les chantiers plus sereinement. Un grand merci à Vincent et Little Greene. Fabricant anglais de peintures haut de gamme, riches en pigments !

⌚️ Liens  :

Site Little Greene – Instagram – Demander un nuancier – Trouver un revendeur

#Podcast #Décopreneurs #ArchitectureIntérieure #Peinture #Décoration #Inspiration

La transcription de cet interview (fait par Autoscript et pas relu) :

Floortje (00:00:05.94 –> 00:00:44.62) : Hello et bienvenue chez Décopreneurs, le podcast 100% dédié aux décorateurs et archis d’intérieur qui ont envie de développer leur business et de monter en compétence. Attention, ceci est un podcast fournisseur. Les podcasts fournisseurs sont mis en place pour t’aider à être à l’aise dans tes prescriptions. Nous allons parler des parties techniques, les contraintes et les erreurs à éviter et c’est le fournisseur lui-même qui va nous en parler, car qui de mieux placé que lui ? Les sujets prévus sont entre autres le béton ciré, les canapés, les luxes et les lumens et les revêtements de sol. Allez, on y va ?

Floortje (00:00:47.67 –> 00:01:32.27) : Alors aujourd’hui, on est sur un podcast fournisseur. On va partir de la France, on va aller à Little Green, ce qui est le nom d’un petit hameau du 18e siècle à l’est de Manchester. C’est un mot-figure encore sur les anciennes cartes et se trouve aussi sur les pots de peinture, parce que c’est là où est né Little Green Dye Works et ensuite, pas loin, The Little Green Paint Company. Je trouve ça tellement chouette comme petite histoire que je voulais absolument commencer avec ça. Voilà, Little Green, donc aussi bien implanté en France, fabricant anglais de peinture haut de gamme, riche en pigments. Et avec moi aujourd’hui, Vincent Vallée, expert. En couleur. Salut, Vincent.

Vincent Vallée (00:01:32.93 –> 00:01:33.73) : Bonjour, Floortje.

Floortje (00:01:34.96 –> 00:01:42.68) : Je suis ravie que tu aies avec moi. Expert en couleur, je trouve ça trop bien comme job. Est-ce que tu peux m’expliquer comment t’en es arrivé là ?

Vincent Vallée (00:01:43.86 –> 00:02:20.40) : Alors oui, j’ai toujours été plus ou moins dans la décoration, peinture et papier peint dans différentes enseignes, que ce soit des très grands groupes genre Castorama, des magasins un peu plus haut de gamme comme le BHV à Paris, le bazar de l’hôtel de ville. Et c’est à cet endroit que j’ai rencontré David Motorset, le patron de l’hôtel de ville. Et c’est à cet endroit que j de l’entreprise Little Green, avec qui on a énormément discuté autour de la couleur, de l’histoire de la couleur. Enfin, on avait des très, très grandes conversations. Et un jour, il a voulu ouvrir un showroom Little Green à Paris et il m’a demandé si j’étais d’accord pour m’en occuper. Et donc, pendant dix ans…

Floortje (00:02:20.40 –> 00:02:21.04) : Oui, mais le moment, tu l’étais.

Vincent Vallée (00:02:23.14 –> 00:03:11.11) : Apparemment, oui, oui, oui. Je suis toujours chez Little Green depuis maintenant 16 ans. Et je me suis… Je me suis occupé donc du showroom Little Green. Et je me suis occupé donc du showroom Little Green pendant dix ans avec des conseils couleurs à domicile, avec des conseils couleurs en magasin aussi. Et en fait, par rapport à cette expérience, toute cette connaissance des couleurs Little Green, eh bien, David Motorset, le patron de Little Green, m’a proposé ce poste d’être, entre guillemets, expert en couleurs, en tout cas en couleurs Little Green, pour expliquer aux autres, pour former nos revendeurs, pour parler avec les décorateurs et les architectes sur le nuancier Little Green, leur richesse, leur association, comment on va les marier, etc. Voilà un petit peu comment je suis devenu ça.

Floortje (00:03:12.93 –> 00:03:13.79) : Expert couleur.

Vincent Vallée (00:03:14.57 –> 00:03:15.01) : Exactement.

Floortje (00:03:15.01 –> 00:03:22.10) : Est-ce que tu aides aussi à ajouter ou enlever des couleurs du nuancier ?

Vincent Vallée (00:03:22.88 –> 00:03:58.94) : Oui, oui, oui. On a cette discussion, effectivement, par rapport à ce qui se passe en France, quelles sont les tendances, les couleurs qui ont un petit peu moins de succès chez nous, alors ça nous arrive qu’on soit en désaccord, parce que des couleurs qui n’ont pas forcément beaucoup de succès en France peuvent en avoir énormément en Angleterre. Et donc, du coup, il y a des choses que nous, on aimerait enlever et que finalement, l’Angleterre souhaite conserver pour son identité anglaise, ce qui est extrêmement important. C’est quand même une marque anglaise avant tout, donc il faut garder l’identité. Donc, oui, oui, de temps en temps, on a effectivement des discussions au moment des créations des nouveaux nuanciers.

Floortje (00:04:00.20 –> 00:04:02.28) : Mais on n’est pas encore arrivé à deux nuanciers.

Vincent Vallée (00:04:02.86 –> 00:04:50.46) : Pour la France et un peu en Angleterre Non, non, non. C’est malgré tout pas l’idée. Little Green est une marque anglaise avec une identité anglaise forte. Ça fait aussi son atout, ça fait aussi son charme. Donc, de rajouter quelques couleurs qui soient des couleurs peut-être un petit peu plus françaises ou alors des papiers peints. On le fait beaucoup dans nos collections de papiers peints, des archives qui viennent d’archives françaises. Ça, oui, tout à fait, ça peut arriver. Mais il faut malgré tout que l’ensemble de la marque garde son identité. Et donc, du coup, un seul nuancier pour l’ensemble de tous les pays où on est diffusé. On n’est pas diffusé qu’en France, mais en Allemagne, en Italie, aux États-Unis. Donc, voilà, avec notre identité anglaise.

Floortje (00:04:52.25 –> 00:05:23.18) : Ce qui marche visiblement, parce que là, je vais te faire une réflexion qu’on n’a pas du tout prévue quand on a parlé de cette interview. Mais quand tu parles effectivement de la peinture anglaise, tu parles de la peinture anglaise. Forcément, il y a vous, il y a d’autres marques typiquement anglaises qui viennent en tête. Est-ce que tu as une explication un peu pour ce côté un peu gourmand du côté français pour ces peintures anglaises ? Ou est-ce que là, on va beaucoup trop loin dans le… tu vois ?

Vincent Vallée (00:05:23.18 –> 00:06:43.61) : Oui, oui. Alors, je vais essayer de l’expliquer assez rapidement. En fait, ce qui se passe en Angleterre, d’une manière générale, les gens font beaucoup moins attention à ce que pensent les autres. Que ce soit en termes de vêtements, en termes d’attitude ou en termes de décoration intérieure. Je vais porter les vêtements que j’aime, je vais avoir l’attitude que j’ai envie d’avoir et je vais avoir la décoration que je veux. Et peu importe ce que pensent les autres. Et ça, en fait, ça leur a donné beaucoup plus de liberté d’aller beaucoup plus loin dans les choix de motifs, de tissus, de papier peint, de couleurs. Alors qu’en France, effectivement, on est un peu plus… Voilà, il faut que je fasse attention à ce que je fais par rapport à mes amis, à mes relations, etc. Donc, en fait, tout ça pour dire que cette liberté, cette audace, en fait, qu’ont les Anglais dans le choix des couleurs, leur a permis d’avoir des palettes extrêmement riches, très variées et des associations aussi très osées. Et du coup, nous, on regarde ça avec un petit côté un peu envieux. Ah, waouh ! J’aimerais bien… Oui. Finalement, me rapprocher… Pas faire comme eux, ce n’est pas du tout l’idée, mais me rapprocher de cette liberté, de cette audace qu’osent les Anglais dans la décoration.

Floortje (00:06:45.02 –> 00:06:49.90) : C’est génial. On devrait tous, donc, du coup, être un tout petit peu plus Anglais.

Vincent Vallée (00:06:50.50 –> 00:07:02.26) : Un chouïa. La petite touche de liberté qui nous permet de se ficher un peu de l’opinion des autres et justement d’oser chez soi, d’oser des choses uniques. Bien sûr.

Floortje (00:07:03.04 –> 00:08:05.86) : Oui, bien sûr. Alors, on va plutôt… Est-ce que tu es là pour parler avec moi un peu plus techniquement au niveau des peintures, justement pour que nous, les décos, les archis, on arrive à apprendre et comprendre un peu mieux comment ça marche ? Est-ce que tu peux commencer ? On va commencer, en fait, par parler support. Est-ce que tu peux déjà m’expliquer comment, nous, on peut aborder dans nos têtes, dans nos discussions de type de peinture, la discussion du support ? Sur quoi est-ce que je peux poser ? On est tous un peu plus dans la rénovation. Aujourd’hui, beaucoup plus que dans les nouvelles constructions. Donc, on est souvent confrontés à des supports différents partout dans une maison. Donc, il y en a à peu près. Il y a du bois, il y a du pisé, il y a du placo, il y a du métal, il y a tout. Et là, perso, j’aurais bien besoin un peu de ton aide. Est-ce que tu peux me parler sur quelle base on prend la décision de prendre telle et telle peinture ou sous-couche pour un certain support ?

Vincent Vallée (00:08:06.73 –> 00:10:21.38) : Tout à fait. Le premier point à aborder très, très, très rapidement, c’est vraiment de dire qu’aujourd’hui, il y a eu une amélioration considérable. Et je pèse mes mots, vraiment considérable dans les peintures acryliques. Parce que ce fameux débat peinture glycérophtalique, les peintures white spirit, les peintures acryliques, ce débat que les peintres ramènent toujours sur le sujet, franchement, il n’a plus vraiment lieu d’être. Pourquoi ? Parce qu’on sait, en tout cas, on subodore que dans quelques années, les peintures glycérophtaliques vont disparaître. D’ailleurs, les fabricants ne font plus aucun effort sur l’amélioration de ces gammes de peinture. Elles sont ce qu’elles étaient il y a dix ans et voilà, elles n’ont pas bougé. Par contre, en revanche, les peintures acryliques, elles ont fait l’objet d’améliorations constantes, sans cesse, pour les rendre plus performantes, plus adhérentes, plus dures, plus solides, etc. Donc ça, c’était vraiment un point extrêmement important, parce qu’on parle souvent de ces peintures glycérophtaliques. Cette histoire glycéroacrylique, non, non, les peintures acryliques, aujourd’hui en tout cas, sont vraiment, vraiment de qualité. Le choix que l’on fait par rapport au support, ça va être être sûr que l’adhérence sur ce support soit bonne. Je dois repeindre quelque chose, il faut que ma peinture tienne, qu’elle adhère à mon support fortement et surtout durablement. Que je n’ai pas, quand je vais revenir et que je vais nettoyer régulièrement avec mon éponge, d’un seul coup, je ne vois pas la peinture s’en aller. Donc ça, c’est une histoire d’adhérence. Et ça, c’est extrêmement important, parce qu’effectivement, il y a des supports très, très, très poreux. C’est-à-dire que la peinture pénètre et qu’elle va loin dans le support et du coup, elle s’y accroche en profondeur. Et puis, des supports que l’on dit fermés, c’est-à-dire qu’il y a moins de porosité et la peinture ne pénètre pas dedans. Donc en fait, il faut bien qu’elle s’accroche en superficie. Donc c’est ça qu’il est important de travailler. Et c’est ça qui est important de comprendre. Et notamment, ce qui va aider énormément dans cette action-là, c’est la sous-couche, effectivement. C’est elle qui va permettre…

Floortje (00:10:23.16 –> 00:10:28.22) : Excuse-moi, j’ai juste une question avant qu’on rentre dans la discussion sous-couche.

Vincent Vallée (00:10:28.64 –> 00:10:35.30) : Avant, est-ce que tu peux me donner deux, trois exemples d’un support poreux et d’un support fermé

Vincent Vallée (00:10:37.76 –> 00:11:08.90) : En support poreux, on va avoir le bois, le bois brut, bien évidemment. Du bois même ancien qui a été peint, mais on a décapé entièrement la peinture. On va se retrouver quand même avec un support qui absorbe. On a le plâtre, évidemment. Ce que l’on va trouver beaucoup en relation, c’est plutôt le placo-plâtre, qu’on appelle aussi BA13. Cette fine couche de plâtre enfermée dans deux couches de carton. Ça, on le retrouve beaucoup. Et malgré tout, c’est très… C’est très absorbant, très poreux.

Vincent Vallée (00:11:11.44 –> 00:11:58.38) : On va avoir également aussi les revêtements de rénovation type toile de verre ou les fibres un petit peu papier, mais qui servent un petit peu à gommer les imperfections du mur. Elles absorbent aussi énormément la peinture. Et en support fermé, qui absorbe beaucoup moins, on a effectivement le métal. Ça, c’est sûr. Encore pire que ça, on va avoir le carrelage. Quelquefois, on souhaite repeindre un carrelage. Alors là, c’est vraiment totalement fermé de chez fermé, comme le verre, comme le PVC aussi. Ce sont des… Oui, bien sûr. Beaucoup de mal à absorber.

Floortje (00:11:59.45 –> 00:12:02.83) : OK. Excuse-moi. Vas-y, continue sur les sous-couches.

Vincent Vallée (00:12:04.27 –> 00:12:54.30) : Donc ça, cet élément-là technique, en fait, il n’a aucun rôle. Il n’a aucun rôle esthétique. Il n’apporte, et c’est d’ailleurs pas du tout comme ça qu’il est travaillé dans nos laboratoires ou dans les laboratoires de tout le monde. On ne cherche pas du tout à en faire une belle peinture. On cherche simplement une peinture qui a des propriétés, justement, d’adhérence sur les supports. Donc, soit de pénétration en profondeur pour les supports poreux, soit vraiment d’accroche absolument parfaite et forte sur les supports un peu plus fermés. Un peu plus lisses. Et aussi, il faut que son aspect fini, sa finition, on va dire, soit extrêmement accrochante pour la peinture qu’on va venir poser dessus.

Floortje (00:12:55.28 –> 00:13:00.96) : Faire comme une espèce de velcro, on pourrait dire, pour la peinture à venir.

Vincent Vallée (00:13:01.08 –> 00:14:11.40) : Il y a vraiment cette idée-là. Donc, cette sous-couche, elle a cet intérêt de vraiment s’adapter aux supports. Ou on la choisit différente suivant les supports. Ou alors, on peut, dans une marque comme la nôtre, acheter une sous-couche qui est multi-supports, qui fonctionne aussi bien pour les supports poreux que pour les supports fermés. Mais en tout cas, sa fonction, une fois sèche, sera d’offrir un support uniforme pour ensuite tout peindre à l’identique. Parce qu’il arrive également que par rapport à différents supports, on va se retrouver sur un pan de mur qui est en plastique, donc au plâtre. Il y a les bandes d’enduit qui ont été recouvertes d’enduit, justement. Il y a à un moment donné un entourage de porte qui est en bois. Il y a éventuellement sur le même pan de mur une fenêtre en PVC. Donc, on est multi-supports. La peinture ne va pas réagir de la même manière. L’avantage qu’a la sous-couche, c’est justement d’uniformiser tout ça avant de peindre. On peindra sur partout la même chose. On peindra partout sur la sous-couche. Donc, ça aussi, cet intérêt-là.

Floortje (00:14:13.42 –> 00:14:24.74) : Ça, je comprends. Il y a quand même parfois une discussion qu’on peut tous avoir avec notre peintre qui va dire, de toute façon, un sous-couche acheté chez le même fournisseur de peinture

Floortje (00:14:27.28 –> 00:14:39.28) : que la peinture de finition coûte deux fois plus cher. Donc, pour la sous-couche, n’hésitez pas à aller dans les grandes surfaces. Ça revient au même. Est-ce que tu peux me parler de ça ?

Vincent Vallée (00:14:40.42 –> 00:14:43.52) : Alors, ça, en fait, c’est un kit. Tout d’abord, c’est un kit. C’est un tout double.

Vincent Vallée (00:14:46.33 –> 00:16:20.95) : Il ne s’agit pas à faire spécialement la promotion de la sous-couche de la marque pour laquelle on travaille. Ce n’est pas l’idée. Mais c’est de dire, oui, bien sûr, les fabricants de peinture font en sorte que la compatibilité avec les sous-couches soit 8 fois sur 10, fonctionne sans aucun problème. Et puis, il arrive, on ne sait pas pourquoi, mais qu’il y ait une incompatibilité. Les produits, les matières premières utilisées dans la sous-couche, ne réagissent pas correctement avec la peinture de finition. Et là, on peut avoir différents phénomènes qui apparaissent. La peinture craquelle, la peinture se décolle, la peinture fait des petites fissures, la peinture où s’étale mal aussi. Il peut y avoir ça au moment de la pose. Beaucoup de difficultés à l’étaler. En fait, c’est une incompatibilité entre la sous-couche et la peinture et la plupart du temps qu’on découvre qu’au moment de peindre. Donc, ça, c’est un petit peu compliqué de peindre. Parce qu’on va poser une sous-couche achetée chez quelqu’un, peu importe la marque, même quelquefois une excellente sous-couche. On peint toute la maison et on commence à appliquer des peintures de finition et là, ça ne marche pas du tout. Ah mince, qu’est-ce qu’il faut faire ? Et là, on est obligé de refaire entièrement le chantier. Donc, l’avantage malgré tout d’avoir la sous-couche dans la compatibilité, voire dans la même marque que la peinture de finition, c’est que la peinture de finition permet d’éviter, éviter ce qui-tout-double et ce « ah, on ne sait jamais, on va voir, peut-être que ». Là, on a une certitude sur la similité des produits.

Floortje (00:16:22.24 –> 00:16:36.32) : Ok. Et donc, en sous-couche, on va choisir, on va regarder ce qu’on a en support et on va choisir un sous-couche soit pour un support poreux, soit un support fermé. C’est les deux sous-couches qui existent.

Vincent Vallée (00:16:36.94 –> 00:17:30.78) : Oui, parce qu’en fin de compte, alors s’il peut y avoir aussi des choses supplémentaires, des sous-couches anti-rouille, lorsqu’on va peindre un métal. Qu’est-ce qu’il peut y avoir après comme type de… Il y a aussi certaines sous-couches qui sont extrêmement techniques, qui vont contenir un produit qui bloque totalement, par exemple, des remontées de tannin pour des bois, des bois très tanniques ou alors des bois exotiques qui sont assez gras. Et pour être sûr qu’il n’y ait pas de remontée de quoi que ce soit et que ça fasse des tâches sur la peinture, cette sous-couche extrêmement technique contient des matières premières qui bloquent totalement quoi que ce soit. Ça, ça peut effectivement se produire. C’est des cas assez spécifiques. On va dire que dans la grande majorité des cas, on a ce que tu viens de dire, c’est-à-dire sous-couche support poreux et sous-couche support fermé.

Floortje (00:17:32.18 –> 00:17:52.34) : OK. Donc là, pour les sous-couches, on est vraiment sur une qualité technique de produit. Ensuite, on va choisir la peinture. Donc là, nous, on va regarder d’abord forcément le nuancier parce que c’est ce qu’on aime faire. Mais après, il faut quand même savoir ce qu’on applique comme type de peinture par la suite.

Vincent Vallée (00:17:54.78 –> 00:19:26.35) : Exactement. Ça, c’est extrêmement important. Alors, l’avantage que l’on peut retrouver chez nous, c’est de dire, chez Little Green, c’est de dire que la totalité des couleurs existe dans la totalité des finitions. Donc, ça peut être éventuellement le petit chez nous. C’est-à-dire qu’on n’a pas à s’inquiéter de la gamme, mais c’est quoi la gamme pour le sol ? C’est quoi la gamme pour le métal ? C’est quoi la gamme pour le bois ? Non, non. Tout ou c’est quoi la gamme satinée ou la gamme… Non, non. Tout est absolument dans toutes les qualités, dans toutes les finitions pour aller partout. Donc, on peut se focaliser sur les couleurs, ce qu’on aime faire. Et puis, effectivement, ensuite, il va y avoir deux éléments extrêmement importants quand il va falloir choisir la finition. C’est de s’inquiéter de l’usage, que l’on va faire de cette peinture. Est-ce qu’on va devoir la nettoyer un petit peu de temps en temps ? Ou est-ce qu’on va devoir la nettoyer beaucoup ? Ou est-ce qu’on va devoir marcher dessus ? Donc, ça, ce sont des éléments importants. Et puis, aussi, à un certain moment, l’aspect esthétique. Est-ce que je voudrais quelque chose qui brille énormément, donner un look comme ça, très moderne, très contemporain, avec un reflet très fort ? Est-ce que je veux quelque chose de beaucoup plus doux pour donner un côté un peu luxueux, comme ça, un léger reflet ? Ou alors, justement, quelque chose de très enveloppant, très mat, très cocooning, très profond ? Donc, ça aussi joue, à un moment donné, dans le choix de la finition.

Floortje (00:19:30.31 –> 00:19:45.63) : Pour le premier, donc la partie plutôt pratico-pratique, est-ce que tu peux me donner les termes qu’on utilise à partir du moment qu’on dit, voilà, il faut nettoyer, il ne faut pas nettoyer, etc. C’est quoi les termes de base qu’on utilise justement pour faire ces choix-là ?

Vincent Vallée (00:19:46.37 –> 00:21:52.87) : Alors, ça, c’est extrêmement important parce qu’il y a quelquefois des mauvaises compréhensions. Nous, je sais que chez Little Green et au showroom, on a toujours utilisé lavable. Lavable, chez nous, c’est une peinture sur laquelle on va pouvoir passer un petit peu d’eau, avec, par exemple, un chiffon microfibre, très, très mouillé. On va juste, mais uniquement mouiller. C’est-à-dire qu’il n’y a pas du tout de produit d’entretien, rien. C’est simplement de la peinture. De l’eau. Et en fait, qui va agir dans ce cas-là ? C’est surtout le fait, c’est le chiffon. Et c’est pour ça qu’on préconise un chiffon microfibre. C’est quand même un chiffon très doux, mais sa structure, la manière de le fabriquer fait qu’il va quand même retirer des tâches sans abîmer la peinture. Donc ça, pour nous, en tout cas, c’est lavable. Aucun produit, rien. Et ensuite, on a une peinture lessivable. Et là, pour le coup, on a un chiffon microfibre, très, très mouillé. Mais si on a besoin que la tâche est un petit peu plus ancienne, si on a besoin d’agir un petit peu plus fort, là, on peut mettre une petite goutte de produit ménager, genre liquide vaisselle ou quelque chose comme ça. Jamais rien d’abrasif, bien sûr. Pas de poudre abrasive ou pas de côté grattant de l’éponge. Parce que ça, ça provoque des micro-rayures. Donc sur l’instant, on ne voit pas grand-chose, mais sur le long terme, effectivement, ça finit par endommager la peinture. Donc ça, pour nous, c’est les deux grandes catégories. Et l’autre qualité de peinture qui est plus fragile, on l’a dit, essuyable. Essuyable, ça voudra dire que vraiment, on agit dessus avec une précaution extrême et que tout doucement, on va pouvoir passer, par exemple, un chiffon aménage, mais très léger. Parce que sur les peintures mates, à partir du moment où on les frotte, en fait, elles se lustrent. On casse la matité et on apporte, dans ce cas-là, on apporte un effet un petit peu satin à l’endroit où on a frotté. Donc on y va tout doucement.

Floortje (00:21:54.31 –> 00:22:15.29) : OK. Donc là, lavable, lessivable, essuyable, c’est encore des qualités techniques de la peinture qui est posée après la sous-couche. Maintenant, parlons aussi un peu de l’aspect esthétique. Lavable, lessivable, essuyable…

Vincent Vallée (00:22:15.95 –> 00:23:09.26) : Vas-y, pardon. Non, non, non, aucun souci. C’est vraiment la demande la plus importante des clients et la plus… Celle qui nous réunit tous, en fait. Tous les gens qui travaillent dans la décoration, nos clients vont souhaiter visuellement voir quelque chose sur le mur. Enfin, sur le mur, sur les meubles, sur les portes, etc. Et ça, pour eux, c’est extrêmement important. Et donc, le côté, il y a une grande tendance qui peut-être va bouger légèrement avec le temps, mais il y a une grande tendance du mat à n’avoir aucun reflet, notamment sur ces murs. C’est le plus important pour les clients. Et d’avoir une peinture qui, effectivement, ne génère aucun reflet, aucune brillance, mais avec la volonté, malgré tout, de pouvoir l’entretenir, s’il y a quoi que ce soit.

Floortje (00:23:09.84 –> 00:23:10.46) : Ben oui.

Vincent Vallée (00:23:11.54 –> 00:23:32.04) : Donc, en fait, tous les fabricants, et nous également, on s’est penchés sur une finition que certains appellent velours, que chez nous, on appelle matelavance, qui est un mat qui ne va générer aucun reflet, mais qui va permettre quand même de venir et de pouvoir entretenir s’il y a une salissure sur la peinture.

Vincent Vallée (00:23:34.17 –> 00:24:45.90) : Et donc ça, cet aspect mat, c’est extrêmement important pour beaucoup de clients. Quand la personne chez qui on fait la décoration va vouloir absolument que ça se nettoie facilement et quotidiennement, vraiment, c’est une volonté forte de dire, mais attendez, vous savez que moi, j’ai besoin vraiment de nettoyer, on est dans une salle de bain, on est dans une cuisine, un endroit où on prépare énormément de repas, de nourriture, et qu’il peut y avoir des élections. Là, la personne va dire, mais vous savez que moi, j’ai besoin de nettoyer beaucoup. D’accord. Vraiment, vraiment, mon conseil, puisque vous venez chercher un conseil auprès de moi, ça va être de prendre un satiné. On va regarder chez différentes marques le satiné le plus léger, le satiné qui est le moins de reflet pour que vous ayez cette volonté que vous avez d’avoir peu de brillance, mais le satiné, en fait, c’est le film de peinture qui est un petit peu plus tendu, un petit peu plus lisse, et en fait, ça, ça permet que l’éponge glisse plus facilement et que le nettoyage se fasse plus facilement, sans endommager la peinture. Et ça, pour ces endroits-là, on en a vraiment besoin.

Vincent Vallée (00:24:48.26 –> 00:24:50.70) : Donc, il faudra que nous, on conseille le film là-dessus.

Floortje (00:24:52.31 –> 00:24:58.91) : Ok. J’essaie que, par exemple, pour la salle de bain, il y a des peintures, des peintures supplémentaires qui ferment encore plus la finition de la peinture posée.

Vincent Vallée (00:25:01.11 –> 00:26:12.67) : Oui, on peut vraiment déjà se satisfaire, en tout cas, dans notre gamme, que je connais vraiment très, très bien, on peut se satisfaire déjà d’une finition satin léger chez nous, qu’on appelle eggshell. En anglais, eggshell, quand on traduit eggshell en français, c’est coquille d’œuf, c’est-à-dire c’est le satin qui, c’est le reflet qu’il y a sur les œufs. Donc, c’est vraiment un satin très, très léger. Et ça, chez nous, c’est déjà suffisamment fermé pour pouvoir résister à l’humidité, parce qu’il faut penser que la salle de bain, contrairement à la cuisine, on a un handicap entre guillemets supplémentaire, qui est de dire si on est beaucoup à prendre des bains chauds, des douches chaudes, on a de l’humidité dans la pièce. Et ça, il ne faut pas que ça pénètre la peinture pour l’abîmer. Donc, on a besoin, effectivement, de quelque chose de très lisse, où l’humidité va couler, va goûter sur la peinture. Déjà, le satiné léger, donc eggshell chez nous, suffit largement. On peut avoir quelque chose de chouïa plus fermé, qui est le satin, ou alors, on peut carrément avoir du gloss. On peut avoir vraiment une peinture brillante, qui là, est vraiment parfaitement lisse, et qui offrira encore un tout petit peu plus de résistance.

Floortje (00:26:14.03 –> 00:26:16.09) : Ok, ça je comprends.

Floortje (00:26:18.92 –> 00:26:47.88) : Ok, est-ce que… Ok, c’est beaucoup plus clair pour moi, en tout cas. Merci. C’est Est-ce que tu peux me parler un peu, parce que là, on a déjà un peu parlé de la salle de bain, on a parlé un peu de cuisine, on a parlé un peu de tous les finitions. Est-ce qu’il y a autre chose que tu dis quand tu es… Parce que forcément, tu parles beaucoup avec les archers et les décos, j’imagine. Est-ce qu’il y a d’autres questions où tu dis, mais ça, ça revient souvent, c’est une erreur que je vois quand même régulièrement, que tu as envie de partager ?

Vincent Vallée (00:26:50.80 –> 00:30:24.62) : Oui, c’est-à-dire qu’en fait, pour la salle de bain, si on commence par la salle de bain, en fait, il y a… À mon sens, après, est-ce que tout le monde va adhérer à cette vision des choses ? Je ne sais pas, mais à mon sens, je trouve que la salle de bain est un lieu où il y a énormément de matières, de matériaux différents et donc de couleurs différentes. Il y a du carrelage, quelquefois différent au sol et au mur. Il va y avoir toute la faïence, le lavabo, etc., la robinetterie. Et donc, du coup, je trouve intéressant d’utiliser la même couleur pour peindre ce qui est à peindre. Ce qui reste, surface non carrelée ou non utilisée avec… Enfin, non… Où il n’y a pas de meubles. Je trouve que le reste des murs et le plafond, tout ça doit revêtir la même couleur pour un peu adoucir, pour un peu calmer, pour un peu… Je suis désolé, on rentre dans une partie décoration où on n’est plus trop sur les finitions. Mais j’y viens parce qu’en même temps, je trouve que c’est intéressant d’utiliser du satin. Alors, Excel, satine, enfin, peu importe le niveau de brillance que vous souhaitez mettre. En tout cas, une peinture résistante pour la salle de bain. Et de la mettre absolument partout. Mur et plafond. Donc, en fait, on utilise et la même couleur et la même finition. Et vous allez me dire, mais on va mettre du satin au plafond ? Pourquoi ? Parce qu’en fait, l’humidité va monter, la vapeur d’eau quand on prend des douches chaudes va monter. Et c’est intéressant à cet endroit-là d’avoir un plafond qui soit solide, lui également. En faisant un plafond mat dans une salle de bain, on a quand même des risques d’avoir la peinture qui s’abîme. Très rapidement. Donc, à cet endroit-là, vraiment, vraiment, tous les conseils que j’ai pu donner au showroom étaient de dire, attention, une couleur est plus jolie esthétiquement, ça uniformise votre espace. Et une finition, et en prenant une finition solide partout, vous permet d’avoir une salle de bain plus durable dans le temps. Une décoration beaucoup plus durable et plus solide dans le temps. Donc ça, c’est important. Et si on regarde maintenant la cuisine, un élément qui est extrêmement important, c’est juste derrière la table de cuisson, derrière la plaque de cuisson. Je ne suis pas sûr que les peintures soient vraiment le meilleur élément à mettre derrière une plaque de cuisson. Pourquoi ? Il y a à cet endroit-là particulièrement des projections de graisse chaude et ça, ça a plutôt tendance à abîmer tout type de revêtement. Il faut vraiment des revêtements extrêmement solides, inox, verre, carrelage, enfin des choses qui soient plus costauds. Et par contre, de regarder de la peinture pour le reste de la zone de cuisine. Et quand on voit avec un cuisiniste et qu’on fait par exemple une crédence de cuisine, là où on va préparer les repas, on fait une crédence qui est fournie par le cuisiniste, et donc finalement la peinture, elle, elle n’intervient que dans la partie décorative de la pièce, plus du tout dans la zone de préparation de repas. Là, moi, je trouve qu’on peut vraiment sans problème aller sur des finitions même mat-lavables, parce que la cuisine est souvent assez grande, très bien aérée, il y a assez souvent une fenêtre, enfin, en tout cas, et puis on n’a pas de vapeur d’eau comme dans une salle de bain, donc on peut avoir quelque chose qui soit un petit peu plus mat et finalement juste lavable, contrairement à une salle de bain.

Floortje (00:30:28.34 –> 00:30:53.74) : Pour finir, Vincent, est-ce que tu peux m’expliquer comment, Little Green, travaille avec les archiers déco ? Est-ce que vous travaillez en direct ? Est-ce qu’on peut avoir des nuanciers facilement ? Comment on fait justement pour sereinement, à part juste écouter ce peu de gaz, très clairement, sereinement prescrire Little Green à nos clients ?

Vincent Vallée (00:30:54.73 –> 00:32:10.37) : Alors, la volonté de Little Green, c’était vraiment d’être présente sur tout le territoire français, facilement pour tout le monde. On a un réseau de revendeurs qui revendent la marque Little Green. Décorateur en architecte, demander des nuanciers, les petits nuanciers dépliants avec les couleurs dessus, c’est très, très facile, soit sur le site internet, soit auprès d’un revendeur, soit directement auprès du showroom à Paris. Aucun souci, on envoie ça dans la poste et du coup, c’est très, très rapide. On va nous rétorquer que le nuancier, les carrés sont petits, c’est vrai. L’avantage, c’est que c’est de la vraie peinture dessus, malgré tout, donc on a quand même une idée de quelque chose de fidèle. C’est petit, c’est vrai, donc Little Green a développé des outils, là pour le coup payants, mais des outils plus grands pour pouvoir voir la peinture sur des formats un petit peu plus larges, soit format A5, soit un petit dépliant, donc un petit carré d’à peu près 8 sur 3. Pareil, que l’on peut acheter sur le site internet ou qu’on peut se précurer auprès d’un revendeur. Et puis, auprès du showroom de Paris, il y a toujours la possibilité d’ouvrir un compte. De manière à pouvoir commander la peinture directement.

Vincent Vallée (00:32:12.96 –> 00:32:27.00) : Et puis, se rapprocher éventuellement de Little Green sur le site internet pour être mis en relation avec un commercial aussi. On a des commerciaux qui tournent sur toute la France. Donc, pouvoir discuter directement avec eux.

Floortje (00:32:28.70 –> 00:32:31.70) : Et donc, vous vendez quand même directement aux décorateurs et architectes ?

Vincent Vallée (00:32:32.05 –> 00:32:47.81) : Oui, les décorateurs et les architectes qui ont la possibilité d’acheter, qui ont ça dans leur statut, oui, oui, sans aucun problème. Ils ont bien évidemment une remise professionnelle chez nous, mais oui, oui, ils peuvent acheter en direct les produits. Super.

Floortje (00:32:49.08 –> 00:32:58.34) : Et puis, moi, je vais mettre forcément tous les coordonnées sous le texte de ce podcast. Attends, tu disais encore quelque chose. Vas-y.

Vincent Vallée (00:32:59.28 –> 00:33:27.04) : Il y a la possibilité au showroom de Paris ou chez un revendeur sans forcément acheter le classeur ou le petit nuancier en éventail. Il y a des plaques, des plaques de bois qui sont peintes et qui permettent, lorsque l’on est archi et décorateur, d’aller sur le point de vente avec son client et de pouvoir faire aussi un conseil couleur en direct en utilisant ces petites plaques peintes, en ramenant un échantillon de tissu ou autre, et de pouvoir regarder les associations de couleurs.

Floortje (00:33:31.09 –> 00:33:51.38) : Merci beaucoup. Vincent, c’était génial, mais voilà, on l’avait fixé de faire à peu près 30 minutes au nier. Pourtant, j’ai encore deux, trois questions, donc j’aimerais bien, un jour, que tu reviennes, les histoires de couvrance, etc. Donc, un grand merci, et puis je te dis à très bientôt.

Vincent Vallée (00:33:52.20 –> 00:33:53.24) : Merci infiniment.

Floortje (00:33:58.77 –> 00:38:59.30) : Alors, un grand, grand merci à Vincent, expert couleur. Franchement, super cool comme job. Je pense que on a appris plein de choses, donc je vais essayer de faire un petit récap des choses qu’on a appris dans ce podcast fournisseur. Voilà. On a parlé de, d’abord, on a parlé de support. Donc, il y a deux supports. Support poreux, support fermé. Support poreux, on l’a bien défini, c’est du bois brut, c’est du plâtre, du placo plâtre, le toile de verre, le fil de papier, tout ce qui boit en fait la peinture quand on la met dessus. Et puis, les supports fermés, c’est tout ce qui est métal, carrage, verre, PVC. Donc, c’est justement tous ceux qui ne boivent absolument rien du tout et qui sont vraiment fermés. Sur ces deux-là, on va d’abord choisir, donc, le sous-couche. Donc, en fait, le schéma de choix, on va dire, quand on va choisir comment appliquer une peinture, c’est d’abord sous-couche et ensuite peinture. Et sur la peinture, on va ensuite vraiment faire les choix de couleurs, mais aussi finition et finition, ça va, ça se fait sur deux parties. Ça se fait sur la partie esthétique et sur la partie fonctionnalité. Voilà. Donc, voilà, revenons à nos moutons. Voilà. Il y a donc le sous-couche, il y a à définir si c’est un sous-couche qui, c’est un sous-couche qui doit adhérer au support qui est en dessous. Donc, c’est un support poreux ou un support fermé. Ensuite, nous, forcément, on va regarder le nuancé parce que c’est ce qui nous plaît le plus, mais on va devoir aussi prendre en compte les contraintes du client. Et en fait, les contraintes du client vont être, d’abord, fonctionnelles. Donc, est-ce que je vais vouloir le laver ? Est-ce que je vais vouloir le laver souvent ? Est-ce que je vais passer beaucoup de vent ? Est-ce qu’il y aura de l’humidité ? Est-ce qu’il y aura des éclats ? Etc. Ça, c’est un premier choix. Et l’autre choix, bien évidemment, est esthétique et donc aussi important, surtout vu notre métier. Voilà. Donc, ensuite, on va donc aller sur la fonctionnalité et là, on va choisir entre lavable, lessivable et essuyable. Donc, lavable, ça veut dire qu’on peut passer un petit peu d’eau et un microfibre, mais c’est en plus. Lessivable, c’est on peut utiliser de l’eau, un microfibre, mais même un produit de nettoyage, toujours un peu en douceur, c’est quand même de la peinture, ou on est sur essuyable et là, on y va tout doucement parce qu’effectivement, on ne peut pas mettre de l’eau dessus. Ensuite, on va choisir justement la finition qu’on cherche. Et donc là, on est sur soit du velours, soit du satiné, du satine ou du gloss. Voilà. Et on a parlé aussi aujourd’hui du fait qu’effectivement, on fait énormément de choses en mat, ultra mat et que les fabricants de peinture sont de plus en plus investis justement sur ce côté mat, mais fonctionnel et donc lavable ou au moins lessivable en sachant que en peinture mat, aujourd’hui, si on frotte un peu dessus, on enlève en fait, on va le lustrer, et donc du coup, il va, avec le temps, briller de plus en plus. On a parlé salle de bain et cuisine. Et puis, on a parlé quand même aussi un tout petit peu de Little Green, qui travaille justement directement avec les archives et les décorateurs d’intérieur. Tu peux commander le nuancier sur le site. Ils ont un showroom à Paris et pas mal d’agences forcément partenaires partout en France. Ça, cette information, tu vas la trouver juste en dessous de ce podcast. Et puis, forcément, si tu as des questions sur nos peintures, tu peux aussi soit les poser sur le site, soit tu me les poses à moi, parce que comme ça, moi, je les pose directement et je fais la réponse soit sur une story ou autre pour que tout le monde a justement accès à le plus d’informations que possible. Voilà. J’espère que ce podcast t’a plu. Les podcasts fournisseurs, ils ont vraiment accès sur faire une sorte que quand tu discutes avec tes clients et ou avec ton peintre, que tu sais de quoi tu parles quand tu prescris un produit. J’étais vraiment ravie de travailler sur ce coup-là avec Little Green qui a donné déjà énormément de réponses et pour le coup, j’y vais plus tranquillement quand je prescris de la peinture. Un grand merci à Little Green, fabricant anglais de peintures haut de gamme riches en pigments. Si jamais tu as des questions, tu veux me parler, tu veux leur parler, n’hésite surtout pas à venir sur Instagram chez moi, chez Décopreneurs soit chez Little Green. Et puis moi, je te dis à très bientôt. Ciao, ciao.