Décopreneurs - le RDV Business Déco2
Decopreneurs Ep 99 PopMyDeco – Revaloriser le marche de la deco – des strategies pour l’avenir.

Hello ! Aujourd’hui, je suis de retour avec une invitée spéciale qui a déjà marqué un épisode précédent – Pricillia, également connue sous le nom de Madame PopMyDeco ! 💫

Décoratrice, coach et formatrice, elle nous avait déjà éclairés sur l’utilisation de YouTube pour le marketing dans la décoration d’intérieur en avril 2021. Maintenant, elle revient avec encore plus d’expérience et de sagesse pour notre 99ème épisode ! 🎉 (wow…)

Dans cet épisode, nous explorons les évolutions de Pricillia depuis notre dernière conversation.

Nous discutons des enjeux de tarification, des stratégies d’entrepreneuriat, et des réalités cachées derrière la gestion d’une entreprise de décoration d’intérieur. Pricillia partage également des anecdotes personnelles et professionnelles, offrant un aperçu honnête et inspirant de son parcours entrepreneurial. 🌟

Prenez une tasse de café, thé, Chardonnay et venez écouter cet épisode enrichissant et motivant ! Vous y trouverez des conseils précieux, des stratégies éprouvées et beaucoup d’inspiration. Un grand merci à Pricillia !

InstagramInstagram AcademyYouTube

🎤 le Chapitres :

00:00:00 – Introduction et retrouvailles avec Pricillia
00:00:48 – Raison de la réinvitation et bilan depuis le premier podcast
00:01:34 – Évolution de la carrière de Pricillia depuis 2018
00:04:32 – Transformation personnelle et professionnelle de Pricillia
00:05:26 – Assurance et décisions stratégiques pour éviter les mois à zéro
00:08:33 – Défis et concurrents dans le domaine de la décoration
00:11:31 – Perception et valorisation du métier de décoratrice
00:15:16 – Importance de l’entrepreneuriat dans la décoration
00:17:25 – L’importance de se poser les bonnes questions avant de se lancer
00:23:08 – Étapes cruciales pour démarrer une entreprise de décoration
00:27:28 – Tarification et positionnement sur le marché
00:31:17 – La Pop My Deco Academy et l’utilité des multiples revenus
00:36:34 – Défis de lancer une formation en parallèle de son activité principale
00:44:04 – Utilisation actuelle de YouTube pour le marketing et acquisition
00:47:25 – Derniers conseils pour les entrepreneurs en décoration

Transcription de l’interview :

Pricillia (00:00:28.56 –> 00:00:48.68) : D’ailleurs, depuis, je pense qu’elle a évolué pas mal. Comment vas-tu, je suis ravie que tu aies là. Salut, moi, je vais très bien. Merci de m’inviter encore une fois sur le podcast, je suis vraiment ravie d’être là encore une autre fois sur un autre sujet qui va être tout aussi intéressant. Qui va être super passionnant aussi.

Floortje (00:00:48.72 –> 00:01:34.46) : Je t’explique pourquoi, entre autres, que tu es là. Puisque là, tu vas être podcast numéro 99. Waouh, il y en a eu pas mal entre Donc, en fait, on va vers les 100. Et j’ai essayé de trouver les quelques personnes, globalement, si je pouvais, j’aurais refait les 99 podcasts. Mais je souhaite vraiment refaire un peu les podcasts avec des gens qui ont vraiment fait une évolution depuis que je les ai interviewés. Et comme ça, on peut parler de ce qui s’est passé dans leur entreprise. Dans ton cas aussi, côté coach et formation, depuis la dernière fois qu’on s’est parlé. Voilà. Est-ce que déjà, tu peux, justement, parce qu’à l’époque, c’était YouTube pour le marketing décoratrice d’intérieur.

Pricillia (00:01:34.58 –> 00:04:30.54) : Qu’est-ce qui s’est passé depuis ? Ah ben, il s’est passé beaucoup de choses, déjà. Ça reprend un petit peu rapidement. Du coup, moi, je suis décoratrice d’intérieur. Je vis en Ile-de-France. Et de base, j’ai un double master RH. Je n’étais pas du tout prédestinée à être décoratrice. Ça m’est tombé un petit peu dessus. Et j’ai un parcours un peu particulier. Parce que je suis autodidacte. Je n’ai pas du tout fait de formation en décoration d’intérieur. J’ai beaucoup aidé des proches et puis des inconnus gratuitement pendant un bon moment. Et puis, j’ai basculé. Et puis, j’ai créé mon entreprise en 2018, PopMyDéco. Et donc, effectivement, on a eu ce podcast, cet échange-là, en mars 2021. Et en avril, pardon, 2021. Mais en fait, en octobre 2021, il s’est passé quelque chose d’assez… Un gros tournant, on va dire. C’est que j’ai quitté définitivement les RH. Parce que ce que je n’ai pas dit, c’est qu’entre 2018 et 2021, je cumulais les deux. Donc, j’avais mon boulot cadre environ 40 heures semaine. Plus la déco que je faisais le week-end et en fin de journée. Et en octobre 2021, je me suis dit, c’est quoi Priscilla ? Le salariat, les RH, tout ça, ça ne m’anime pas plus que ça. J’ai envie de donner une chance à ce projet. Parce que j’adore accompagner les gens. Et contrairement à ce qu’on pense, je ne suis pas du tout passionnée de déco. Je ne passe pas ma vie dans les magasins. Moi, je suis passionnée d’accompagner les gens. Et ça fera sens justement avec mon autre activité que j’ai lancée après de coaching, mentorat, formation sur la partie business. Et du coup, je me suis dit, bon, on lance tout. Tous les feux sont au vert. Ça fait maintenant… Ça faisait… Ça faisait… Ça faisait… Au moment, ça faisait plus d’un an que j’avais des revenus assez réguliers. Deux, trois mille euros de chiffre d’affaires alors que j’étais… J’avais mon job à côté. Je me suis dit, bon, allez, on y va. On y va, on y va. On y va, on découpe le truc. Je me dis, avec plus de temps, le chiffre d’affaires va forcément aller avec et évoluer. Donc, voilà. Et ça, c’est un vrai vrai ? Oui, oui, oui, oui. Ça serait très bien de développer. J’ai pas… Dieu merci. Moi, l’autre fois, je faisais de la rétrospective. Je me suis rendue compte que j’ai jamais connu… Je touche du bois. J’ai jamais connu de moi à zéro, zéro demande ou zéro projet ou zéro euro. C’est assez continu avec des pics parfois. Même cet été où je pensais pouvoir me reposer. Non. Non, non, non. Non, madame. Non. Non, on m’a dit, tu vas pas dormir. Tu vas travailler même cet été. Tu vas pas partir en vacances. Voilà. Ça a bien évolué. Beaucoup de projets intéressants, de nouvelles cibles, notamment les investisseurs l’année dernière que j’ai rajouté.

Pricillia (00:04:32.98 –> 00:05:26.22) : C’est vraiment passionnant de voir comment j’ai évolué. Parfois, on se rend pas compte. On se dit, bon, il n’y a pas forcément eu de grands changements. Mais quand tu prends le temps de faire la rétrospective, tu te dis, ah ouais, mais j’ai quand même fait ci, j’ai quand même fait ça, j’ai quand même fait ceci, fait cela. Il y a un autre grand changement encore qu’il y a eu cette année-là, cette année, c’est que j’ai mes locaux maintenant. Donc, je travaille plus chez moi. J’ai des bureaux dans un bâtiment d’affaires, 39 mètres carrés. Et ça change tout en termes d’organisation. Ça change tout en termes aussi des choses que je peux faire. Par exemple, comme j’ai une grande surface, je peux organiser des ateliers avec des particuliers sur des thématiques. Il y a beaucoup de choses qui peuvent se faire dans ces locaux-là. Pourquoi pas ne plus me retrouver seule aussi. Peut-être. Peut-être, peut-être, c’est dans le pipe-là. J’ai réfléchi à tout ça pour l’instant.

Floortje (00:05:27.38 –> 00:05:46.02) : Est-ce que, parce que ça, c’est intéressant ce que tu dis. Depuis que je me suis lancée, tu dis très clairement, jamais j’ai eu un mois à zéro. Moi, je n’ai aucun problème pour admettre très clairement que je me suis lancée à peu près en même temps que toi. Tu as eu quand même quelques mois à zéro, même s’il y a toujours eu la progression dans ce que je fais.

Pricillia (00:05:46.24 –> 00:06:06.58) : Est-ce que tu peux me dire s’il y a des décisions spécifiques business que tu as faites? Qui ont assuré ça? Je dirais que la plus grande décision est, on va dire que le déclic qui s’est créé le jour où j’ai compris qu’en plus d’être décoratrice, j’étais entrepreneur.

Pricillia (00:06:08.98 –> 00:08:32.66) : Tant que tu n’as pas compris ça, il ne se passera rien ou pas grand-chose. Dans le sens où j’avais quelques projets par-ci, par-là. Je m’en fichais, j’avais mon job à côté. D’accord? D’accord. C’était juste. Une passion, un truc pour arrondir les fins de mois. À partir du moment où je me suis dit, mais attends, je prends quand même beaucoup plus de plaisir à faire ça. C’est un projet qui m’anime, c’est moi qui décide. Je vois qu’il y a de la demande. Je vois que même sans formation, j’arrive à satisfaire mes clients. Et si j’en faisais vraiment un vrai business et pas juste une passion. Et quand tu prends ce temps-là de réflexion et que tu reconsidères cette activité d’une autre façon, tu fais des choix qui sont différents. Et les choix, en fait, qui ont été différents, c’est juste déjà de se dire que peu importe le business, il y a des stratégies et il y a des fondations à mettre en place. Je vois, c’est comme quand tu fais un projet d’architecture d’intérieur ou de décoration d’intérieur. On n’arrive pas chez le client pour dire, ben voilà, je pense que vous devriez changer les rideaux et le sol, ça ne va pas. On ne commence pas par là. On voit déjà les bases. Est-ce que déjà l’agencement, il est bien? Est-ce que les meubles qui sont là, ils ne sont pas déjà trop grands? Il y a une analyse, il y a un état des lieux à faire. Oui. Et souvent, on bypass ça. Direct, ce qu’on fait quand on se lance dans la déco, c’est qu’on crée un compte Instagram, on fait le logo, tout ça. On met déjà les rideaux. On met déjà les rideaux avant de poser les bases. Et en fait, les bases, c’est tout simplement de se dire que déjà, on n’est pas tout seul sur le marché. Ah bon? Voilà, on n’est pas tout seul sur le marché. Et c’est d’autant plus vrai à l’époque, maintenant. Quand je me suis lancée à l’époque, on était beaucoup moins. Ah, beaucoup moins. On était beaucoup, beaucoup moins. Et c’était, je n’irai pas jusqu’à dire facile, mais rien que le fait d’annoncer « je suis décoratrice », ça vendait du rêve. Parce qu’on voyait ça à la télé, Stéphane Pazza, etc. Et ça apportait généralement aussi tout de suite les premiers contacts des gens qui connaissaient quelqu’un au minimum, qui en avaient besoin. C’est ça, c’est exactement ça. Mais aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Aujourd’hui, tu crées ton compte Insta, ton site Internet, ton machin. Oui, OK. Tu es juste la vingt-millième sur la liste, en fait.

Floortje (00:08:33.74 –> 00:08:45.46) : En plus, c’est vrai. Aujourd’hui, les chiffres sont assez parlants. On est 17 500 ou un peu plus que ça. L’année prochaine, avec tout ce qui sort encore des écoles, on est 25 000. C’est à peu près ça. C’est ça.

Pricillia (00:08:45.56 –> 00:08:55.17) : Et surtout, n’oublions pas, ce n’est pas que les archives d’intérieur et les décoratrices d’intérieur qui sont nos concurrents. Et là, on ne parle que d’eux.

Floortje (00:08:55.39 –> 00:08:55.93) : Oui, voilà.

Pricillia (00:08:55.93 –> 00:09:04.65) : Il y a d’autres choses. Il y a tous les services en ligne. Il y a plein de choses. Même les scénographies d’IKEA sont nos concurrents.

Floortje (00:09:05.43 –> 00:09:06.45) : Oui, bien sûr.

Pricillia (00:09:06.59 –> 00:09:10.73) : Oui, parce qu’il y a des gens qui ne vont pas se prendre la tête. Ils vont prendre la scénographie qu’ils ont vu dans le magasin et puis c’est tout.

Floortje (00:09:11.19 –> 00:09:18.82) : Quand tu dis qu’aujourd’hui, finalement, on commence quasiment toujours, quand on sort de notre formation ou pas d’ailleurs,

Pricillia (00:09:19.90 –> 00:11:30.50) : on commence plutôt par être décoratrice avant d’être entrepreneur. Oui. Pour moi, c’est ça le gros souci. C’est qu’on se lance pour faire de la déco, mais pas pour gérer une entreprise de conseil en décoration d’intérieur, ce qui est très différent. Est-ce que ça ne risque pas de dévaloriser un peu notre métier ? Totalement. Et ce n’est même pas… Toi, tu parles au futur. Moi, je parle déjà au présent. C’est déjà en train de dévaloriser le métier. Parce que je discutais avec une personne qui disait non, mais il y en a trop. On est trop par rapport à la demande. Je ne suis pas sûre. Je ne suis pas sûre que ce soit le problème qu’on est trop. Moi, je trouve qu’il y a encore de la place. Sinon, ce que je n’ai pas dit tout à l’heure quand je faisais un petit peu ma présentation, j’ai commencé à aider des personnes en 2022. D’accord ? Des décoratrices et archis en 2022. Donc, grossièrement, j’aide mes concurrents, ce qui est un peu bizarre. On n’a jamais vu Coca et des Pepsi. Voilà. Mais c’est un peu bizarre. Je suis partie justement de ce qu’on… On constate que le marché commençait à être dévalorisé. Je vais vous donner un exemple tout simple. Souvent, je me promène sur Facebook et je vois des publicités de différentes écoles. Voilà, devenez décorateur et tout. Et j’aime bien regarder les commentaires. Des fois, je vois des commentaires, des gens qui rigolent. Non, vous êtes en train de former des chômeurs. Non, mais si c’est pour choisir des coussins, je sais le faire moi-même. Voilà. J’ai des choses comme ça et je rigole. Je ne réponds même pas parce que je ne perds pas mon temps à discuter. Je suis taillée avec les gens sur Facebook. Mais ça montre une certaine perception qu’on a de ce métier-là. Et là, je mélange tout. Je mélange archi d’intérieur, décorateur d’intérieur. On ne va pas faire le débat ici. Les gens, ils mélangent les deux. D’accord ? Et non seulement on nous voit comme quelque chose de superflu, mais en plus, même si certaines personnes pourraient faire appel, c’est quelque chose qui ne doit pas être valorisé. On ne doit pas le payer beaucoup. C’est juste deux-trois conseils, deux-trois croquis, voilà.

Floortje (00:11:31.28 –> 00:11:39.06) : Oui, souvent, on utilise le mot « juste ». Est-ce que tu peux quand même dire ? C’est juste. Tu peux juste me dire ce que tu veux dire, quoi. Voilà.

Pricillia (00:11:39.80 –> 00:11:45.32) : Voilà. Voilà. Voilà. Et ça montre bien qu’il y a un problème parce qu’aujourd’hui, du coup,

Pricillia (00:11:47.41 –> 00:13:45.74) : notre métier n’est pas perçu comme quelque chose de valorisant et c’est dommage. Alors que dans le même temps, fondamentalement, et j’en ai fait une vidéo YouTube en plus, normalement, je sens, voilà, machin, pour moi, tout le monde devrait faire appel à une décoratrice ou à une architecte intérieure. Pourquoi ? Factuellement, les logements, aujourd’hui, ils sont bizarres. Ils sont devenus trop petits. Ils sont mal fichus, notamment dans le neuf. Il n’y a plus assez de rangements. J’ai des gens, parfois, qui achètent et ils sont même à la limite de regretter leur achat parce qu’ils ne voient pas comment agencer le truc. Donc, ils ont besoin de nous. Oui. On n’est plus sur choisir du coussin, là. On est sur des problématiques un petit peu plus fonctionnelles, de bien-être, etc. Sans compter le fameux confinement qui est passé par là, qui a fait que les gens sont en télétravail, ils ont besoin d’espaces qui sont réaménagés, d’avoir un espace bureau, etc. Et je fais le parallèle aussi à ce qu’on disait tout à l’heure, le confinement aussi jouait sur le nombre de reconversions qui a augmenté depuis. Parce que les gens se sont rendus compte que finalement, leur métier, ici, ils le faisaient parce qu’il fallait remplir le frigo et ils avaient une âme créative, ils se sont lancés dans la déco et puis il y avait pas mal de pubs aussi à la télé autour de ça qui ont fait émerger des envies, en fait, de nouveautés au niveau professionnel. Mais, dans tout ça, est-ce que, finalement, dans toutes ces personnes qui se sont reconverties, il n’y a pas des personnes qui se sont reconverties pour les mauvaises raisons ? C’est-à-dire le côté un peu strasse et paillette du métier, là où on fait des 3D, on va en magasin, et puis les gens sont contents. Voilà. Ça, c’est le côté strasse et paillette. Oui, le côté de l’appel de dimanche soir à 9h de ton client qui stresse à mort

Floortje (00:13:45.74 –> 00:13:46.94) : parce qu’il y a un truc qui ne va pas.

Pricillia (00:13:47.08 –> 00:15:16.56) : C’est ça. Mais, en fait, ça, c’est qu’une petite partie du métier. Mais, ce qu’il faut savoir, c’est qu’avant de jouir des strasses et paillettes, il faut s’amuser avec le ciment. Non. Il faut s’amuser avec la poussière. Il faut parfois pleurer. Il faut parfois pleurer. Il faut parfois garer ta bagnole au bord de l’autoroute parce que tu ne peux plus conduire tellement tu es mort de stress et que tu pleures. C’est ça. C’est normal. C’est exactement ça. Et c’est ce que je disais tout à l’heure, finalement, beaucoup de personnes se lancent dans la déco, elles sont contentes, elles choisissent la formation et tout. Il y a un problème aussi dans le choix de formation, c’est que… Ils ne regardent pas tellement le programme. Je veux dire, moi, je considère, en tout cas, pour la décoration d’intérieur, qu’on n’est pas obligé de faire une formation parce que, déjà, on n’a pas besoin de diplôme pour la décoration d’intérieur. Mais, des fois, il y a plein de choses que tu maîtrises, des couleurs. Naturellement, tu maîtrises l’agencement, etc. C’est peut-être juste peut-être SketchUp que tu ne maîtrises pas. Et tu vas prendre une grosse formation à 5 000 euros parce qu’il y a un module SketchUp dedans. Mais, limite, le reste, tu n’as pas besoin. Prends directement une formation SketchUp, en fait. Parce que, dans ces formations-là de décoration, le module SketchUp, il est allégé. Faudra compléter avec quelque chose d’autre. Avec une formation SketchUp

Floortje (00:15:16.56 –> 00:15:40.20) : pendant plusieurs jours où, en fait, tu vas vraiment apprendre SketchUp. Donc, ça veut dire, quelque part, si je t’entends bien, c’est que, si tu veux être… Je mets de côté, pour l’instant, les archives d’intérieur parce que la discussion est différente. Mais, si tu veux être décoratrice, décoratrice d’intérieur, pour toi, il est d’abord important de poser, déjà, pourquoi tu veux être décoratrice d’intérieur

Pricillia (00:15:40.20 –> 00:15:58.88) : et pourquoi tu veux être entrepreneur. Exactement. Pourquoi je dis ça ? Parce que, déjà, d’une, pourquoi tu veux être décoratrice d’intérieur ? Tu peux adorer, mais adorer faire la découpe chez toi. Ça ne veut pas dire que tu vas adorer être décoratrice. Parce que, là, c’est pour les autres.

Floortje (00:15:59.64 –> 00:16:40.25) : Ce qui est marrant, c’est que j’ai une pensée. Donc, je vais juste… Tout de suite, le partager. La plupart des entrepreneurs que nous, on regarde un peu, tu vois, les Steve Jobs, etc. C’est des gens qui étaient toujours d’abord entrepreneurs, ont toujours voulu être entrepreneurs et au lieu… Je vais me structurer un peu mieux. Nous, je vais faire grosso modo. Nous, on pense qu’on veut être décoratrice et, ah mince, il faut aussi être entrepreneur. Donc, quand on regarde plutôt côté vrai entrepreneuriat, les gens, ils ont envie d’être entrepreneur. Ils cherchent l’idée pour l’être.

Pricillia (00:16:41.11 –> 00:17:25.74) : En fait, je suis d’accord avec ça. Pour moi, si on devait mettre une échelle, tu es d’abord entrepreneur avant d’être décoratrice. Et c’est un vrai métier qu’un entrepreneur. Ah oui, oui. C’est un état d’esprit très spécifique. Ah, et c’est des compétences bien spécifiques. On est tout à fait d’accord là-dessus. Et en fait, ce que je disais, c’est qu’effectivement, elles se lancent pour être décoratrice, pas entrepreneuse. Et après, elles se rendent compte que ça ne va pas. D’accord ? Maintenant, oui, ce que je disais, c’est que être décoratrice, ce n’est pas faire la décoration de chez toi. Il va falloir mettre tes goûts de côté parfois. Les gens, ils vont mettre des trucs que toi, tu n’es pas d’accord avec. Mais ce n’est pas grave. Ce n’est pas toi qui vas vivre dedans. On est d’accord avec ça. Là, c’est pas chez toi

Floortje (00:17:25.74 –> 00:17:26.78) : et ça paie la facture.

Pricillia (00:17:27.10 –> 00:18:08.26) : C’est ça. Mais je sais qu’il y a des personnes qui me disent, ah, je ne sais pas si vraiment je vais prendre plaisir à être décoratrice parce que moi, ça m’a embêtée s’ils mettent un truc moche. Après, je ne pourrais pas le mettre en avant après sur mes réseaux. Je fais, ben, c’est peut-être pas fait pour toi, ce métier. -être pas fait pour toi. Tu vois, donc il y a déjà ça. Donc, pourquoi être décoratrice ? Qu’est-ce que tu veux apporter ? Et puis aussi, pourquoi être entrepreneur ? Comme on l’a dit, j’ai des personnes aussi qui disent souvent, souvent, j’ai fait un burn-out, je vais devenir, je vais être à mon compte. Moi, ça me fait peur. Je me fais peur un peu quand j’entends ça parce qu’ils n’imaginent pas la pression que c’est d’être à son compte.

Floortje (00:18:09.27 –> 00:18:53.47) : Oui, mais ça, c’est… Ça me fait un peu rire parce qu’il n’y a pas si longtemps, j’étais en vacances, il y avait un groupe de garçons derrière moi. Je pense qu’ils avaient 20, 22 ans. Il y en avait un qui arrêtait pas de dire, ouais, mais moi, de toute façon, je vais me mettre à mon compte. Je vais travailler quatre heures par semaine. Tu vas voir, ça va être super. Je peux être en vacances tout le temps. Et j’avais envie de lui dire, mec, déjà, premièrement, je ne vais pas dire que tu n’es jamais en vacances parce que ton entreprise, on est bien d’accord, part en vacances avec toi parce qu’elle est dans ta tête. Mais commencer par dire que tu vas travailler quatre heures par semaine, je ne suis pas sûre de ta réussite tout de suite. On a une vision de l’entreprenariat qui est tellement loin de la vérité que je trouve ça un peu difficile.

Pricillia (00:18:54.25 –> 00:19:02.37) : En vrai, c’est possible de le faire, mais je pense qu’au début, toute entreprise, il y a un temps de lancement

Floortje (00:19:02.37 –> 00:19:03.79) : et de mise en œuvre.

Pricillia (00:19:03.81 –> 00:19:42.35) : Voilà, il y a un temps de lancement, de mise en place, de process, de machin, de réajustement avant de pouvoir chill. Bien sûr. Et les gens n’imaginent pas ce que ça demande comme investissement en temps, en énergie, peut-être même en argent, parfois, si on veut accélérer les choses et prendre des formations ou des trucs comme ça ou des logiciels. N’imaginent pas. Tu ne peux plus mettre pause. Moi, des fois, quand je vois mon mari qui est salarié, je l’envie. Je lui dis, mais il a de la chance. Il sort du boulot, il peut mettre pause. Moi, des fois, je rêve. Il est malade le jour,

Floortje (00:19:42.55 –> 00:19:43.45) : il est payé quand même.

Pricillia (00:19:44.15 –> 00:19:49.39) : C’est ça. Mais moi, des fois, je rêve qu’un week-end, je puisse mettre pause dans ma tête.

Floortje (00:19:49.65 –> 00:19:50.31) : Oui, bien sûr.

Pricillia (00:19:50.35 –> 00:20:02.19) : Je peux m’amuser, tout ça, réguler avec mes proches, mais toujours dans un petit coin de ma tête, il y a un truc. L’entreprise est toujours là. Il y a un truc. Et en même temps, c’est bien parce que c’est challengeant, c’est ton truc, mais en même temps, des fois,

Pricillia (00:20:04.23 –> 00:20:33.75) : être un peu Alzheimer et dire, ça n’existe pas, je reprends. C’est lundi. C’est lundi qu’on va parler des tiroirs qui vont dans le dressing. Allez. C’est ça. C’est ça. Et les gens n’imaginent pas aussi ce qu’il y a à faire. J’ai une personne qui m’avait fait rire. Sa naïveté m’a fait rire. Elle m’a dit, je ne pensais pas que ça demandait tout ça de lancer une entreprise. Je pensais qu’il fallait juste créer un compte Instagram. J’ai rigolé. D’autant plus

Floortje (00:20:33.75 –> 00:20:43.31) : qu’aujourd’hui, Instagram, soyons honnêtes, il faut être costaud pour faire ta place là. Avec les 17 000 qui sont déjà dessus, ça devient…

Pricillia (00:20:43.31 –> 00:20:56.61) : Non, mais tu n’es même pas qu’en concurrence avec les autres 17 000. Tu es en concurrence avec le compte qui monte des chatons. Tu es en concurrence avec des trucs qui n’ont rien à voir, en fait. Donc, c’est là où, en fait,

Floortje (00:20:56.69 –> 00:21:09.33) : quand tu te lances, pour moi, ça sera bien que de acter, peut-être, que quand tu veux être décorateur, à ton compte, que la première chose que tu lances, ce n’est pas ton activité de déco,

Pricillia (00:21:09.43 –> 00:22:03.01) : mais c’est ton entreprise. C’est ça. Et pour moi, dès le départ, il faut se demander, OK, je vais être décoratrice ou ça, je ne veux pas, mais mon entreprise, c’est quoi ? Est-ce que déjà, si j’ai un boulot, je vais le faire à côté de mon boulot ? Et ça peut rester comme ça ou ça peut être sur une période comme j’ai fait. Est-ce que je me vois travailler comme mon organisation ? Déjà, il faut avoir cette visualisation sur ton organisation. Mais au-delà de ça, finalement, c’est comment tu vas t’insérer sur le marché ? Parce que, comme je le disais tout à l’heure, si tu viens avec la même démarche qu’en 2016-2018, juste je me lance dans la déco et puis de toute façon, je suis décoratrice, je peux aider tout le monde et tout le monde viendra vers moi, c’est complètement faux. Bien sûr. Maintenant, plus qu’avant, il est nécessaire d’avoir une cible et de se nicher un minimum.

Floortje (00:22:04.17 –> 00:22:05.81) : Je dirais même presque un maximum.

Pricillia (00:22:06.80 –> 00:22:22.63) : Oui, voilà. Mais en tout cas, le discours généraliste ou juste je suis décoratrice de l’intérieur, tu peux avoir des clients mais tu auras certainement des mois à zéro et tu vas ramer pour en avoir parce que tu te noies dans la masse en fait. D’accord ?

Floortje (00:22:22.63 –> 00:22:43.27) : Pour toi, au départ, soyons factuels pour l’instant. Tu as fini, OK, tu as opté pour une formation de déco. Soyons honnêtes, ce n’est pas une formation business, c’est une formation décoration. Tu sors de là, tu dis OK, là j’ai un premier choix à faire, est-ce que je vais être à mon compte ou est-ce que je veux aller chercher du travail

Pricillia (00:22:44.03 –> 00:23:07.94) : dans le salariat en tant que décoratrice d’intérieur ? Ça c’est possible. C’est possible mais il y a très peu de place, très peu de place en termes de salaire, ce n’est pas dingue de ce que j’ai vu. Les évolutions aussi, ce n’est pas dingue et beaucoup, quand elles font ça, c’est une phase de transition mais en fait, au fond d’elles, elles rêvent de partir à leur compte en vrai. OK. Donc là, tu dis OK,

Floortje (00:23:08.06 –> 00:23:13.08) : je vais partir à mon compte. C’est quoi pour toi les premières cinq étapes à mettre en place ?

Pricillia (00:23:14.66 –> 00:23:36.98) : C’est déjà définir, déjà comprendre c’est quoi, qu’est-ce qui se passe sur ton marché, c’est quoi les concurrents, comment ça fonctionne, c’est quoi le type de service et comment tu vas t’insérer sur celui-ci. Tu vois, aujourd’hui, est-ce que tu vas te positionner en entrée de gamme, en moyenne gamme, haute gamme, ça c’est important. Tu vois ?

Floortje (00:23:36.98 –> 00:23:38.84) : Tu avais un concurrentiel. Moi,

Pricillia (00:23:38.92 –> 00:24:28.10) : j’aime bien prendre une métaphore qui est assez, dans mes coachings, j’aime bien les faire ces genres de métaphores qui sont en dehors de la déco pour que les gens se rendent compte. Si tu ouvres un restaurant, il faut définir est-ce que c’est un fast-food, est-ce que c’est un bistrot ou si c’est un restaurant haute gamme. Tu ne peux pas juste dire je vais faire un restaurant parce que selon ce que tu vas choisir, tu ne vas pas mettre les mêmes actions. Bien sûr. Tu ne vas pas proposer les mêmes produits, tu ne vas pas décorer de la même façon. Tu ne vas pas tarifer de la même façon. Tu ne vas pas communiquer de la même façon. Donc, tout découle de ça. Et si tu fais le truc à l’envers, tu commences déjà à créer ton Instagram avant d’avoir défini ça, ça ne le fait pas en fait. Donc, d’abord, il faut comprendre ton positionnement sur le marché. D’autant plus, Adam, juste une petite remarque.

Floortje (00:24:29.04 –> 00:24:39.10) : La définition de ton marché et ensuite la définition de ton client va peut-être t’amener à la conclusion que ton client n’est pas sur Instagram.

Pricillia (00:24:40.74 –> 00:25:06.62) : Exactement. Exactement. Parce que beaucoup de décoratrices confondent. Instagram, ce n’est pas votre business. Instagram, c’est juste un canal de communication pour mettre en valeur votre business. Point. Ça pourrait être LinkedIn, ça pourrait être YouTube, ça pourrait être le journal de votre village. C’est ça qu’il faut comprendre. Ça doit être là où se trouve ton client. C’est ça, exactement. Donc, pour moi, la première étape, c’est vraiment déjà de comprendre dans quoi tu es en train de mettre les pieds là et où tu vas aller.

Floortje (00:25:07.04 –> 00:25:08.28) : Donc, ça, c’est ça. Ah bah, voilà,

Pricillia (00:25:08.44 –> 00:25:35.81) : positionnement, cible, qui tu vas servir. Quand tu as compris ça, ça fait sens de dire maintenant, OK, qu’est-ce que je vais proposer en termes de proposition de valeur, de service. OK. Parce que tout découle finalement de ta cible et de ton positionnement. D’accord ? Donc, tu peux proposer des choses très basiques, mais tu entends bien que si tu choisis une cible haut de gamme, tu vas aussi devoir proposer des services qui sont haut de gamme.

Floortje (00:25:36.66 –> 00:25:38.76) : Avec des prix qui vont avec, j’ai envie de dire.

Pricillia (00:25:38.94 –> 00:25:43.84) : Et effectivement, donc, ça va avec ce deuxième point, la tarification qu’on associe avec.

Floortje (00:25:45.14 –> 00:25:52.40) : ‘est hyper important. Si je peux te… Il y a une petite anecdote que je raconte souvent, c’est que je me suis trouvée dans un

Floortje (00:25:55.23 –> 00:26:52.13) : réseau business assez haut de gamme. Il y a quelqu’un qui me demande d’envoyer une brochure avec une idée de prix dedans. Bon, j’étais encore très jeune dans mon marché. On fait toutes les erreurs. Et donc, du coup, je mets un prix au mètre carré qui, à l’époque, était de 45 euros le mètre carré pour de la déco. Et me répond non. Et puis, voilà, ça passe. J’en discute avec quelqu’un d’autre après qui est dans le même réseau et qui a eu lui dire justement de cette brochure que j’ai envoyée. Et la raison pour laquelle je n’ai pas été retenue, c’était très clairement parce que je n’étais pas assez cher. Ah oui. Parce qu’à un certain niveau de vie, on a besoin de payer un certain prix. Et si c’est en dessous, soit c’est louche, soit je ne suis pas capable.

Pricillia (00:26:52.69 –> 00:27:28.81) : Ouais, exactement. Souvent, souvent les gens pensent que c’est quand c’est trop cher que ça vous allait être éliminé. Vous pouvez être aussi éliminé parce que ce n’est pas assez cher. J’étais éliminée parce que je n’étais pas assez chère. J’ai remédié à ça depuis, mais voilà, je n’étais pas assez chère. C’est ça. Pour la cible. Encore une fois, c’est pour la cible. En tout cas, c’est pour la cible. En fait, tout ce qu’on fait, à partir du moment où on a fait l’étape 1, toutes les actions qui vont découler, ça va être en image, la cible dans la tête tout le temps. Tout le temps, tout le temps, tout le temps. Si tu dévides cette trajectoire-là, tu vas dans le mur. Bien sûr. Avec en tête quand même

Floortje (00:27:28.81 –> 00:27:36.20) : tout ce qui amène à l’entreprise, ça a les coûts. Oui. Il faut quand même assez rapidement

Pricillia (00:27:36.20 –> 00:29:46.19) : être au courant du minimum que tu dois facturer pour pouvoir vivre devant l’entreprise. ‘est exactement ça. C’est exactement ça. Mais il n’y a pas cette réflexion-là. Je sais qu’il y a pas mal de décoratrices qui me disent qu’ils ont acheté le fabuleux livre de je ne sais plus qui que j’ai lu aussi qui explique comment faire les tarifs. Mais pour moi, ça ne vaut plus cette méthodologie. Je ne l’ai plus en tête. Je l’ai aussi, ce livre. On passe tous par là. C’est un petit livre qui se lit assez facilement. Oui, j’ai un surlancé en décoration. Oui, oui, oui. C’est une maison. Voilà, exactement. Exactement. L’un de moi dénigrait ce recueil-là. Merci à elle de l’avoir créé. Moi-même, je l’ai acheté. Mais pour moi, aujourd’hui, avec l’inflation, avec justement la concurrence, tout ça, il y a d’autres trucs qui sont à prendre en compte très clairement dans ces tarifs. Et pour moi, par exemple, facturer que à l’heure ou facturer que au mètre carré, pour moi, ça ne tient plus. Toi, tu conseilles quoi pour le compte ? Ce serait très complexe de l’expliquer en long, en large, en travers. Parce qu’il y a une dimension, on va dire, rationnelle et émotionnelle et psychologique dans la façon de définir ces tarifs. Il y a déjà, on s’en fait très simple, il y a déjà les trucs factuels. C’est-à-dire que tu as des charges. Donc, voilà, il faut les… Oui, j’ai un fixe, j’ai une charge variable. Voilà, il faut les prendre en compte. Ensuite, le truc factuel aussi, c’est quoi tes objectifs ? Tu imagines bien que si tu veux 3 000 euros de chiffre d’affaires par mois, si tu fais tes prestats à 50 euros, tu ne vas jamais les atteindre. À moins de travailler 48 heures sur 24. Bien sûr. Voilà. Ensuite, il y a aussi, on va dire, c’est difficile de définir parce qu’il y a des personnes qui me disent « Ouais, j’aimerais bien que tu me dises ça coûte combien une planche d’inspire ? » C’est ultra difficile de dire ça coûte combien. C’est… Ça va dépendre déjà comment tu vas la faire la planche d’inspire. Déjà, planche d’inspire, mood board, il y a des gens qui l’appellent de différentes façons et au final, le livrable en lui-même est différent.

Pricillia (00:29:48.79 –> 00:30:10.17) : Ça va dépendre aussi de comment toi tu valorises ça. Parce que j’ai beau te dire ta planche d’inspire, je dis n’importe quoi, elle doit faire à 500 euros. Si pour toi, elle était à 100, tu n’arriveras pas à la vendre à 500. Non, mais ça, de toute façon, ça, ça va sur la valorisation que tu mets

Floortje (00:30:10.17 –> 00:31:17.71) : sur le travail que tu fournis. J’ai dit juste qu’aujourd’hui, le minimum que tu dois savoir quand tu fais tes prix, c’est tes charges, tes frais fixes, une estimation de tes frais variables et ce que tu as envie de gagner théoriquement. Si tu commences avec ça et tu mets ça contre les heures où tu veux travailler ou les… Tu as un minimum de départ. Oui, tu as un minimum. Il faut, pour moi, il faut ce petit plancher pour que tout le monde comprenne que travailler à 9 euros, de l’heure, par exemple, n’est pas potable pour lancer un business. Il y a un début de plancher et ensuite, je pense, avec le temps, tu vas développer le fait que tu vas savoir si ton planche d’inspiration, dans le marché dans lequel tu es, il va valoir 150 si tu es sur un marché moyen gamme, par exemple. Mais si tu vas sur un marché haut de gamme, attention, un marché haut de gamme, ça te demande quand même beaucoup plus. Mais la même planche d’inspiration va tout d’un coup valoir 560 euros.

Pricillia (00:31:17.71 –> 00:31:24.81) : En fait, c’est ça qu’il faut comprendre. C’est aussi, c’est où tu te places. Le prix n’est qu’un prix. Ça dépend d’où tu te places. Si on prend la fameuse

Pricillia (00:31:27.33 –> 00:31:34.17) : image, si tu prends une bouteille d’eau là dans la ville, si on te la met à 5 euros la bouteille d’eau, tu ne vas pas l’acheter.

Floortje (00:31:35.25 –> 00:31:36.73) : Sauf pendant les JO, sûrement.

Pricillia (00:31:37.15 –> 00:32:31.21) : Oui, voilà. Mais si par contre, tu es dans le désert, tu as soif, tu n’as plus d’eau et il y a un seul stand qui fait sa bouteille à 30 euros, je t’assure que tu l’achètes. Tu en achètes deux. Voilà. Tu vois ? Donc, c’est plus ça. Mais souvent, les prix bas que beaucoup de pros font, ça vient de, un, syndrome de l’imposteur, manque de confiance en soi. Oui, bien sûr. Ça, c’est machin. Deux, finalement, l’absence de critères. Ils ne comprennent pas la mécanique qu’il y a dans la définition de leur tarif. C’est un petit objectif un petit peu au petit bonheur de la chance. Et trois, comme tout le monde fait ça, tout le monde se copie et donc tout le monde met des prix bas. Voilà. Voilà. Donc, moi, ça m’est déjà arrivé de tomber sur des personnes, par curiosité, je vais voir leurs tarifs, des tarifs 3D pour un salon à 65 euros TTC.

Floortje (00:32:31.99 –> 00:32:32.35) : Oui.

Pricillia (00:32:34.47 –> 00:32:41.27) : Je suis ni en fourrir ni en colère. Je suis peinée pour cette personne.

Floortje (00:32:42.20 –> 00:32:57.41) : Oui. Et c’est là où, parce que c’est pareil de dire, voilà, il y a des personnes qui se déplacent chez les gens pour faire des visites de conseil de deux heures à 45 euros. C’est là où tu as eu le déclic de dire

Pricillia (00:32:58.25 –> 00:36:33.98) : je lance une formation. Alors, il y avait ça. C’est venu alors. Je me suis lancée officiellement à 100% en octobre 2021 et février-mars 2022, j’ai créé la Pop My Deco Academy. Oui. L’enjeu, en fait, de cette, Académie, en tout cas, voilà, c’est comme ça que j’ai appelé le compte Instagram, c’est de se dire, OK, aujourd’hui, vous maîtrisez les couleurs, vous maîtrisez plus ou moins SketchUp, machin et tout. Votre métier, c’est bon. On sait, vous connaissez, vous allez vous perfectionner avec le temps, avec le terrain. Ça, on a compris. Donc, c’est ce qu’on a dit tout à l’heure, la partie casquette-décoration. Bien sûr. Mais la partie entrepreneuriale, elle a été survolée ou limite éludée. Maintenant, il est temps de la mettre aussi et de l’apprendre. Et on se focus uniquement sur ça, mais d’un point de vue décoration, architecture, d’intérieur. Parce que mon programme, il peut aussi convenir aux architectes d’intérieur. Et l’idée, en fait, c’est qu’effectivement, c’est partie de ce constat-là que je faisais, mais surtout de pas mal de questions qu’on me posait. C’est-à-dire, en DM sur mon compte PopMyDéco, on me demandait soit, oui, Priscillia, je vois que tu t’es lancée dans notre didacte, moi aussi, j’aimerais vous lancer, mais je ne sais pas par où commencer. Donc, on me posait souvent des questions. Soit d’autres personnes qui étaient déjà lancées qui ne comprenaient pas que j’avais l’impression d’avoir pas mal de projets. Comment je faisais ? Parce qu’eux, ils n’avaient pas de projet. Parfois, chez des personnes, ça fait six mois, huit mois, un an qu’elles sont lancées et j’en rue peut-être zéro ou deux projets. Et elles ne comprennent pas. Donc, au début, je prenais mon temps pour répondre à chaque personne en DM ou sinon, parfois, je me bloquais des 30 minutes, des appels et tout. À un moment donné, quand tu reçois deux, trois demandes comme ça par semaine, tu comprends que ce n’est plus possible, en fait. Bien sûr. J’ai des choses à faire. Donc, ce que j’ai fait, c’est que j’ai créé la Pop Madeco Academy pour, un, donner un premier niveau de contenu et de conseils gratuits de prise de conscience via Instagram et aussi sur YouTube. Bien sûr. Et effectivement, les personnes, maintenant qu’elles ont conscience des choses qu’elles doivent mettre en place, si elles n’ont pas envie de perdre du temps, faire des erreurs et vraiment de finalement capitaliser sur ma propre expérience pour aller plus vite, aller chercher des résultats plus rapidement, de me payer pour leur apprendre, ce qui est normal. Je ne suis pas non plus Mère Thérésa, on est d’accord. Bien sûr. Pour en arriver jusqu’ici, je ne me suis pas réveillée un matin. J’ai investi dans des formations business mais qui étaient très génériques. Le graphiste, la personne qui crée des bijoux, tout ça pouvait y aller. Ce n’était pas adapté à mon activité. Il y a des choses que je ne pouvais pas faire. J’ai dû retravailler. Ça ne marchait pas pour moi parce que ce n’était pas adapté au secteur d’activité. J’ai fait des erreurs. J’ai eu des succès aussi. J’ai pleuré. J’ai ri. Voilà. Tout ça, ça se paye. Je ne vais pas non plus le faire gratuit. Bien sûr. On est d’accord avec ça. Donc, j’ai créé ce programme-là en ce sens-là pour vraiment travailler sur ces fondations business pour, un, les personnes qui viennent de se lancer et qui, justement, n’ont pas envie de prendre deux ans pour que ça marche et qui, justement, n’ont pas envie D’accord ? Et, deux, pour les personnes qui sont déjà lancées, qui ont déjà testé. C’est bon. C’est normal de vouloir tester par soi-même au début parce qu’on a envie de se prouver qu’on peut y arriver. On a envie de tester des choses. On n’a pas forcément… Peut-être qu’on n’a pas les sous tout simplement pour investir. Mais à un moment donné, quand ça fait six mois, huit mois, il faut être en capacité de se remettre en question et de s’avouer à soi-même que finalement, on ne sait pas. Et ce n’est pas une honte en fait de ne pas savoir.

Floortje (00:36:34.70 –> 00:36:36.06) : Surtout quand c’est côté business.

Pricillia (00:36:36.60 –> 00:36:46.40) : Oui, c’est ça. On ne sait pas. Ce n’est pas des choses qu’on apprend à l’école. Ce n’est pas… C’est un truc qui est resté un peu caché. Tu vois ? Tu ne sais pas. Tu ne sais pas. À un moment donné, tu ne peux pas rester dans le je ne sais pas.

Pricillia (00:36:48.95 –> 00:37:22.62) : Et ça, je trouve ça dommage parce qu’il y a des personnes du coup qui ne font pas ce pas ni d’investir ni même de s’intéresser à la partie business. Leur entreprise ne fonctionne pas. Leur chômage, en parallèle, il se finit. Qu’est-ce qu’ils font ? Ils prennent un job alimentaire soi-disant le temps que mais finalement le temps que l’activité déco est arrêtée en fait. Elle ne reviendra pas parce qu’il y aura eu un sentiment d’échec. Oui, évidemment. Sans compter la pression sociale à côté du… Par exemple, du mari qui va dire mais je t’avais dit qu’il ne fallait pas te lancer là-dedans. Voilà. Ça, c’est dommage. C’est dommage. C’est vraiment dommage.

Floortje (00:37:23.86 –> 00:37:50.64) : Et donc du coup, pour toi, si on revient un peu sur toi, ça t’a créé dans ton travail dans ton entreprise à toi un deuxième tiroir de caisse. Est-ce que tu en as d’autres ? Et j’aimerais bien parler de ça parce que je trouve que c’est quelque chose qui est important côté business. C’est que quand tu es dans une entreprise, ce n’est pas qu’on est toujours à la chasse du chiffre d’affaires mais c’est quand même le but.

Pricillia (00:37:51.82 –> 00:38:47.48) : Pourquoi une entreprise, c’est aussi savoir diversifier ses revenus. Donc c’est vrai que moi à un moment donné, je m’étais intéressée à faire des partenariats avec des marques et tout ça. Les prises dans le feu de l’action des projets, je n’ai pas pris le temps de le faire mais ça va être mis en place prochainement. Mais ça, ce n’était pas stratégique de ma part de créer ce programme-là. C’est vraiment, ça m’est tombé dessus et j’ai dit why not ? De toute façon, j’aime bien accompagner les gens. Que ce soit le domaine, en fait, moi, ce qui m’anime, c’est d’accompagner les gens vers un mieux, vers du mieux. Je sais qu’ils… Il ne faut pas oublier que de base, moi, j’ai un diplôme dans le social. Je devais travailler dans le social de base et ça ne s’est pas fait parce que je suis une éponge émotionnelle et que je ne sais pas faire la part des choses. Et ça me peine pour de vrai de voir des gens qui ont envie, qui sont ambitieux,

Pricillia (00:38:50.00 –> 00:40:14.12) : qui investissent dans des formations et finalement, ça ne débouche sur rien, en fait. Alors qu’en fait, il leur manque juste ces bases-là qu’ils ne connaissent pas, en fait. Ça m’embêtait. Ça m’embêtait beaucoup. C’est pour ça que j’ai créé cette activité. Et oui, on ne va pas se le cacher. On n’est pas dans le monde des bisounours. Oui, ça m’apporte des revenus supplémentaires. D’accord ? Et j’avais justement cette discussion dernièrement avec une abonnée de la Pop Man Eco Academy qui m’a dit mais en fait, ton activité là, ton chiffre d’affaires, tu as plus de chiffre d’affaires avec tes formations ou avec la déco ? Je comprends où est-ce qu’elle veut en venir. Aujourd’hui, en 2024, il y a beaucoup de charlatans là. Qui vendent des formations pour atteindre des résultats qu’eux-mêmes n’ont pas atteints. Et en fait, ils les atteignent grâce à ce qu’ils vendent comme formation. Je comprends tout à fait le sujet. Et je lui ai dit non, non, la Pop Man Eco Academy, je l’ai créée après avoir atteint les résultats. C’est le résultat de mon expérience que je transmets dans la formation. Et après, ce que je lui ai dit, je lui ai dit mais tu sais, si demain, aujourd’hui, c’est pas le cas, si demain, les revenus de formation dépassent mes revenus de déco, ça n’enlève rien à la valeur de ma formation. Ouais. Tu vois ce que je veux dire ? Bien sûr. Mais je peux comprendre la réflexion qu’il y a derrière. Les réflexions derrière,

Floortje (00:40:14.32 –> 00:40:41.64) : parce que quand on est un peu justement présent sur Insta et compagnie, le nombre de formations de personnes qui se lancent en disant je vais t’aider à monter ton entreprise tant qu’ils ont lancé leur entreprise eux-mêmes il y a entre 6 et 10 mois. Ouais, non, non, non. Ils lancent une formation parce qu’ils n’arrivent pas à dans la déco. Et ce n’est pas que dans la déco, c’est dans le coach, c’est dans tout. C’est hyper fatiguant quand même.

Pricillia (00:40:41.86 –> 00:41:32.00) : Ouais, c’est hyper fatiguant. C’est pour ça qu’il faut avoir ce discernement quand la personne te parle, va fouiller. En tout cas, les personnes qui ne me connaissent pas, allez fouiller sur Internet, vous verrez depuis quand je fais ça. Je fais ça depuis longtemps. Depuis longtemps. Et oui, les résultats, en tout cas, la méthodologie que je donne aux gens, c’est vraiment la méthodologie de base que moi, j’ai utilisée et que je réutilise encore qui m’a permis, comme je le disais tout à l’heure, d’atteindre les 3 000 euros de chiffre d’affaires alors que j’avais encore mon job à l’époque. Aujourd’hui, j’ai plus de chiffre d’affaires que ça par mois et d’avoir des mois, jamais de mois à zéro client. C’est ça que je donne. Je ne suis pas là pour vous dire avec cette méthode, vous allez gagner 30 000 euros. Peut-être, mais ce n’est pas ça que je dis. Est-ce qu’on peut

Floortje (00:41:32.00 –> 00:41:42.94) : entrer un tout petit peu dans ton entreprise justement de déco ? Là, tu as parlé de partenariat. Est-ce qu’il y a d’autres choses, d’autres caisses que tu cultives

Pricillia (00:41:42.94 –> 00:44:03.58) : dans cette entreprise-là ? Pour l’instant, non. En fait, pour être transparente, le fait d’avoir créé la Pop My Déco Academy en 2022, c’était un soir en fait avec tout ce qui s’était passé où j’ai eu l’illumination. J’étais en train d’essayer de dormir et j’ai eu l’illumination. Il devait être 23 heures et j’ai sorti un cahier et j’ai gratté le cahier et j’ai fait le type de formation, qu’est-ce que j’allais faire, qu’est-ce que j’allais mettre sur Instagram jusqu’à 2 heures du matin. Et en fait, le fait d’avoir lancé ça, c’est comme si c’était une deuxième entreprise. Même si ça fait partie de la déco, c’est comme si c’était une autre entreprise parce que c’est une autre cible. C’est un deuxième compte Instagram. À un moment donné, j’avais deux chaînes YouTube différentes. C’est tout dupliqué, tout dupliqué mais dans la même entité, la même société. D’accord ? Et donc, je suis toute seule. Il faut faire parce qu’il y a des personnes qui pensent parfois que j’ai une community manager ou quoi, je suis toute seule. Nécessairement, ça nécessite de faire des choix. Donc, tous les choix de développement de machins pour la déco, je les ai mis en stand-by pour développer la partie formation. Donc, il y a plein de choses que je dois faire qui sont dans le pipe que je n’ai pas mis en place et l’intérêt, c’était pour la déco que je stabilise ou que j’augmente un petit peu le nombre de projets pour pouvoir développer la formation. Il y a des choses à faire malheureusement quand on est en entreprise mais il y a plein de choses que c’est vrai que maintenant, il serait temps après deux ans de relancer pour redévelopper la partie décoration. Donc, ça, c’est vraiment un 2025 qui va être particulier pour moi parce que c’est un temps de réadaptation de réorganisation. D’ailleurs, sur la partie déco, j’ai commencé à déléguer certaines choses à d’autres décoratrices qui suivent mon accompagnement pour m’aider à absorber le déco et les nombreuses demandes que j’ai parfois de projets pour maintenir le cap. Donc là, aujourd’hui, en termes de tiroir-caisse comme tu dis, non, j’ai dans l’idée des partenariats avec des photographies immobilières, des partenariats avec des marques, tout ça, mais je n’ai pas envie juste de faire un partenariat et de ne pas l’entretenir parce que ça s’entretenait aussi les partenariats et comme pour l’instant, je n’ai pas la bande passante de le faire, ça reste en stand-by en fait. Ok.

Floortje (00:44:04.10 –> 00:44:17.04) : À l’époque, tu utilisais énormément YouTube, pour ton marketing. Est-ce qu’aujourd’hui, YouTube pour toi, c’est toujours un canal d’acquisition dans ton agence ?

Pricillia (00:44:18.06 –> 00:45:10.14) : Alors, j’ai mis YouTube justement comme il y avait le lancement de la formation, j’avais mis YouTube en pause parce que YouTube, c’est une autre manière de communiquer, ça prend beaucoup plus de temps, trouver le script, tourner, monter, machin et tout. Donc, j’avais mis YouTube en pause et c’est qu’il y a quelques mois que j’ai repris YouTube et j’ai trouvé pour de vrai et oui, ça l’est toujours parce que c’est un canal qui est assez long terme contrairement à Instagram. Instagram, on fait un post et trois jours, une semaine plus tard, il est déjà oublié à part si ton post performe. Par exemple, là, j’ai un réel sur Pop Madéco Académie, ça fait un mois que je l’ai posté, j’ai encore aujourd’hui même des commentaires et des likes dessus mais sinon, c’est des choses, si les gens ne scrollent pas pour aller voir les autres posts, finalement, ils sont perdus tes posts. YouTube, j’ai encore des vidéos tournées il y a trois ans que les gens regardent encore.

Floortje (00:45:10.44 –> 00:45:11.70) : Oui, bien sûr. Donc,

Pricillia (00:45:12.14 –> 00:46:12.48) : moi, je continue YouTube, j’aime bien faire ça, je suis assez à l’aise en caméra et oui, c’est encore un cadet d’acquisition aussi bien pour la formation que pour les particuliers sur la partie déco. Pas plus tard que la semaine dernière, j’ai eu un rendez-vous découvert d’une personne qui m’a découvert via une vidéo YouTube et j’ai pas mal de décoratrices et architectes d’intérieur qui me connaissent déjà, mais je pense que c’est la chaîne YouTube aussi. Et ça, pour le coup, c’est un choix que t’as fait parce que ton cible est aussi là-bas. Pour être honnête, à ce moment-là, je n’y avais même pas pensé. La chaîne YouTube, je l’ai faite en 2020, je crois. Je ne sais plus. C’est juste que j’étais en test. J’étais en phase de test et j’ai dit pourquoi pas et pour me mettre en difficulté parce que même si on ne dirait pas comme ça, j’étais une grande timide avant et le fait de se mettre comme ça en scène sur YouTube, d’ailleurs, j’ai fait exprès de laisser ma première vidéo de YouTube qui est ignoble.

Pricillia (00:46:14.60 –> 00:46:26.94) : Franchement, on dirait que ça ne va pas, on dirait que je vais vomir, je ne sais pas. C’est un peu bizarre. On va tous aller la regarder maintenant. Aller la voir, franchement, elle n’est pas ouf. Mais c’est cool parce que dès la deuxième, on voit la différence

Pricillia (00:46:29.20 –> 00:47:20.70) : ça me donnait cette assurance et je me suis dit que c’est une autre manière de délivrer un message ou des conseils parce que sur Instagram, tout ça, c’est difficile. Les réels, il faut que ça soit court. Les carousels, les gens sont à la peine de lire. Des fois, j’ai envie de développer des idées et ça ne s’y prête pas ces formats-là. J’aime bien en parler parce que tu peux creuser des sujets, tu peux approfondir des sujets. Je sais que tout le monde n’ira pas au bout des vidéos YouTube parce que les gens aiment bien les formats courts aussi. Mais moi, j’aime bien et je suis une grosse consommatrice aussi. Pourquoi j’ai fait YouTube ? Parce que je suis une grosse consommatrice de YouTube, de podcast, de choses comme ça. De podcast, de vidéos longues. Par exemple, des vidéos sur YouTube de moins de 5 minutes, même si le titre m’accroche, je ne vais pas le regarder. J’aime bien quand ça dure longtemps.

Floortje (00:47:25.85 –> 00:47:34.39) : Écoute, est-ce que tu as un dernier conseil à donner côté business à tous ceux qui sont en lancement

Pricillia (00:47:34.39 –> 00:47:37.67) : ou déjà lancés ? Alors,

Pricillia (00:47:39.91 –> 00:50:45.59) : avant de donner le dernier conseil, il y a un truc que je voulais dire, c’est que si on reprend le tiroir caisse et tout, il y a ce côté en tout cas altruiste que j’ai eu d’aider les gens et ça fait partie de ma personnalité d’aider les gens. Mais pour être tout à fait honnête, il y a aussi ce petit côté égoïste de ma part. Pourquoi ? Parce qu’on l’a dit tout à l’heure, le marché est dévalorisé. On dévalorise beaucoup le métier. Mon but, c’était vraiment de relever le niveau. Imaginez juste, toutes les personnes qui vont écouter ce podcast, imaginez juste si tous, tous, tous, tous, tous les archis et les décorateurs de l’intérieur, un jour comme ça, on se réveille tous et on rehausse nos tarifs, on rehausse nos valeurs. En fait, on a changé le marché parce qu’il y aura un palier de perception de notre métier et ça sera beaucoup plus facile pour chacun de vivre de notre activité. Et c’est ça en fait que on j’aspire en fait naïvement avec ma petite personne et mon petit programme. C’est finalement de rehausser le marché et que finalement il n’y ait plus c’est quand j’envoie mon devis qu’on me dit ouais mais il y a un tel le fait à 50 euros. Devoir me justifier parce que c’est difficilement justifiable en fait. Donc il y a aussi ce côté-là et moi si je devais du coup donner un conseil à toutes les personnes qui se lancent ou qui se sont lancées et qui ont du mal avec leur activité, c’est finalement de, de se responsabiliser parce que dans le sens où oui c’est plus dur, oui il y a l’inflation, oui les gens font un petit peu plus attention à leurs dépenses et peut-être que la déco ça passe en son lieu mais à un moment donné il faut aussi admettre qu’on a notre part de responsabilité dans nos résultats et qu’il faut parfois se dire ok je sais pas ça c’est, c’est un fait maintenant je fais quoi ? Et maintenant je fais quoi ? Pour moi ça passe obligatoirement par le fait de s’intéresser à des choses et du coup à l’entreprenariat, à la stratégie et si on peut financièrement investir dans un accompagnement parce que parfois être tout seul on peut y arriver on peut bricoler des choses mais on n’a pas le regard on n’a pas cette prise de recul donc investissez sur vous des bouquins peu importe voilà il faut avancer il faut pas voilà se dire bon bah j’ai pas réussi j’arrête est-ce que vraiment vous avez mis tout en place pour y arriver ? c’est plutôt ça qu’il faut qu’il faut se demander et puis dernier mot vous êtes entrepreneur avant d’être décoratrice ou architecte d’intérieur on est bien d’accord un grand merci Priscillia c’était génial de te recevoir merci beaucoup merci d’être venue peut-être on refait en 199 ah vas-y on va on va on va prend déjà rendez-vous dans 4 ans merci merci beaucoup et puis de toute façon je te dis à très bientôt à très bientôt au revoir

Floortje (Floortje –> Floortje) : Alors, aujourd’hui, je suis à nouveau, je dois le dire, avec madame PopMyDéco, Pricillia. Elle était avec moi le 26 avril 2021, épisode 16, quand je ne savais pas encore où j’allais avec ce podcast. Elle est décoratrice, elle est coach et formatrice, et elle est formatrice, voilà, parlons correctement. Et puis, à l’époque, le sujet était YouTube pour faire du marketing pour la décoration d’intérieur.