😍 Épisode 100 (dingue) ! 😍

Pour marquer ce jalon incroyable, j’ai le plaisir d’accueillir Lilian et Valentin de 2Boys1House, un compte Instagram au succès phénoménal !  Ils nous racontent comment ils sont passés de simples publications pour partager leurs projets avec leurs proches à un compte suivi par plus de 300K abonnés, la publication d’un livre, la création de leur entreprise de décoration d’intérieur, l’agence 2B, et leur rôle de chroniqueurs sur France 3. 

Ce couple attachant nous parle de leur parcours, de la décision courageuse de quitter leurs CDI pour se lancer à plein temps dans leurs entreprises, et de la clé de leur réussite : s’entourer de professionnels, trouver du fun dans chaque projet, et rester toujours authentiques à 100%. 💪💪

Un épisode inspirant à ne pas manquer ! 🌟

Les chapitres :

00:00:00 – Introduction et arrivée de 2Boys1House

00:05:30 – Origines et évolution du projet Instagram avec Lilian et Valentin

00:08:34 – Transition vers une carrière professionnelle et création de contenu

00:13:24 – Lancement dans l’entrepreneuriat et conseils en décoration

00:19:24 – Équilibre vie personnelle et professionnelle

00:25:28 – Succès et réflexions sur leur parcours 

00:27:12 – Projets de décoration : du rêve à la réalité

00:33:22 – Authenticité et gestion des sollicitations

00:35:18 – Conseils pour les nouveaux arrivants dans le domaine déco et archi

00:39:27 – Réflexions sur Instagram en tant qu’outil de marketing 

00:42:08 – Conclusion et perspectives d’avenir pour 2Boys1House

 #Épisode100 #2Boys1House #DécorationIntérieure #Entrepreneuriat #Authenticité #Succès #Inspiration #Podcast

Le livre – YouTube – L’agence 2B – France 3 – Instagram  – Tiktok  – Facebook 

La transcription (sans correction)

Floortje (00:00:00.05 –> 00:05:30.79) : Alors aujourd’hui, je suis avec Lilian et Valentin, ou comme vous les connaissez peut-être beaucoup mieux, 2Boys1House. Salut les garçons ! Bonjour ! J tellement ravi que vous êtes là. Aujourd’hui, votre compte Instagram est dingue, vous avez 300k followers, le k est extrêmement important. Vous avez écrit un livre, vous êtes chroniqueur sur France 3. Et forcément, ma première question, c’est quand vous vous êtes lancé dans la réno ensemble, on a pu suivre ça sur Instagram. Est-ce que quand vous avez posté votre premier post sur Instagram, est-ce que c’était pour maman et papa et peut-être mamie ? Ou est-ce que derrière, il y avait déjà cette idée de dire on va développer un compte où on nous regarde galérer quand même un peu de temps en temps et rénover ?

Lilian & Valentin – 2 Boys1House (00:05:30.79 –> 00:05:30.79) : Alors effectivement, au début, il n’y avait pas mamie. Mais… Et c’est qu’on a déménagé pour nos boulots respectifs dans le nord de la France. Sauf que nous, on n’est pas originaire du tout du nord de la France à la base. On est plutôt de l’ouest des régions de Angers et Nantes. Sauf que quand on a fait le choix d’acheter une maison pour la rénover, nos familles nous ont regardé avec des grands yeux. Parce que nous, on n’avait jamais tenu d’outils de nos devis. On n’avait jamais aidé nos parents à faire du bricolage ou quoi que ce soit. Et donc, ce qu’on s’est dit, c’est qu’on allait créer un compte Instagram tout simplement pour… Pour tenir un peu tout le monde informé au fur et à mesure des travaux. C’était plus simple que d’envoyer des photos et des vidéos individuelles à chaque personne au fur et à mesure. Parce qu’il y avait nos amis aussi qui avaient envie de suivre cette histoire. Et donc, on a créé cette page. Et puis forcément… En la laissant en public, ça a attiré un petit peu du monde de fil en aiguille. Et puis au début, il n’y avait que nos familles. Et puis petit à petit, on s’est rendu compte qu’il y avait une grosse communauté autour de la rénovation, de la décoration. Sur Instagram, on a commencé à avoir des conseils de gens qu’on ne connaissait pas, à pouvoir échanger avec… Des astuces. Avec des personnes qui étaient dans la même galère que nous, qui se mettaient aussi à découvrir la rénovation, à expérimenter par eux-mêmes. Et donc, on a eu plein d’échanges comme ça. Et petit à petit, la communauté a commencé à grandir. Ensuite, on s’est lancé sur la partie décoration. Et là, ça a explosé. Surtout que c’était le moment où Instagram a aussi lancé le format vidéo. Et nous, comme on adore la vidéo, on s’est tout de suite lancé dedans. Et donc, on a vraiment commencé à avoir beaucoup de personnes qu’on ne connaissait pas, qui ont commencé à nous suivre. Et donc, on a commencé à créer de plus en plus de vidéos. Et du fil en aiguille, ça nous a passionnés aussi, ce partage d’aventure. C’est génial. Donc, ça veut dire qu’au départ, il n’y avait zéro réflexion business là-dedans. Vous avez prévu, aujourd’hui, d’être dans une… Jolie maison, mais globalement, encore dans vos postes respectifs. Oui, oui, totalement. Justement, en fait, on venait tout juste d’être en CDI tous les deux dans nos entreprises respectives. Et on s’est dit, on achète une maison pour être bien et pour aller travailler tranquillement. pour profiter de notre CDI, ça va être super. Surtout que nous deux, on ne vient pas du tout de famille d’entrepreneurs. Moi, mes parents sont professeurs tous les deux. Mes parents, ils ont toujours été employés dans leur vie. Je n’ai jamais eu qui que ce soit. Qui a lancé la moindre entreprise dans ma famille, toi non plus. Donc, forcément, ce milieu-là, nous, on ne connaissait pas du tout. Les réseaux sociaux, c’était juste pour nous amuser, pour partager aussi un peu. Parce que nous, on aimait beaucoup ça, partager notre quotidien, notre aventure. Et puis d’avoir des retours de personnes. C’est ça qui a fait qu’on a continué à le faire. Et c’est petit à petit qu’on a réalisé qu’en fait, il y avait la possibilité de… de professionnaliser ça et que le business est arrivé petit à petit derrière. Est-ce que ça vient de là aussi peut-être le succès de votre compte ? Parce que c’est pour le coup totalement authentique Oui, après… On le dit souvent quand même. Après, nous, on s’est aussi lancé sur Instagram à une époque où il y avait très, très peu de personnes qui avaient professionnalisé cette activité-là. Nous, on s’est vraiment lancé en 2018. C’était les prémices des collaborations. Les collaborations sur les réseaux sociaux, ça a existé un petit peu plus sur YouTube. Déjà, ça a commencé à être un peu plus installé. Mais sur Instagram, c’était vraiment le tout début. Donc, personne ne vivait de ça. Oui, et personne n’imaginait qu’en mettant sa maison, sa vie sur Instagram, on pouvait en faire une activité professionnelle. Et puis, petit à petit, il y a des marques qui ont commencé à nous contacter pour mettre en avant leurs produits. Et puis, petit à petit, d’autres marques, nous ont proposé une rémunération parce qu’on produit du contenu, on crée des vidéos, on portages. Enfin, voilà, il y a un vrai travail derrière. Et puis, en plus de ça, on s’engage auprès d’une communauté qui nous suit. Donc, il y a aussi ça derrière. Et donc, petit à petit, on s’est rendu compte justement, avec les propositions qu’on avait, que ça pouvait devenir une vraie activité au début complémentaire à nos emplois respectifs. Ça permettait de valoriser le temps qu’on y passait le soir et les week-ends. Et puis, après, ça a commencé à prendre beaucoup d’ampleur.

Floortje (00:05:33.00 –> 00:05:34.82) : C’est génial, non ?

Lilian & Valentin – 2 Boys1House (00:05:34.82 –> 00:05:35.76) : Ah oui, oui, oui.

Floortje (00:05:39.28 –> 00:08:34.66) : Après, si tu regardes un post que tu postes aujourd’hui et un post que tu n’auras pu pas poster dans les premières deux ans, qu’est-ce qui a changé techniquement dans le travail que tu mets dans un post Instagram ?

Lilian & Valentin – 2 Boys1House (00:08:34.66 –> 00:08:34.66) : Alors, déjà, la plateforme en elle-même a beaucoup changé. C’est-à-dire que nous, quand on s’est lancé sur Instagram, c’était vraiment que de la photo au début. Oui, on mettait une photo, un petit texte et puis… Donc, c’était assez facile, entre guillemets. Enfin, voilà, une photo de notre décoration, ce n’était pas très, très compliqué. Et après, avec le format vidéo, il faut quand même réaliser que c’est beaucoup plus de travail que le format vidéo. On a fait une photo seule. Donc, nous, on a commencé à se former un peu au montage, à expérimenter des choses. Rien que filmer la réalisation de quelque chose, c’est beaucoup plus long que juste prendre une photo. Il faut penser à installer le trépied, à le bouger plusieurs fois pour avoir des angles intéressants. Bien sûr. Toute cette partie, on va dire, vraiment de production de contenu qui demande du temps. Et après, dans la partie mise en avant de marque, en fait, l’activité… Elle commence au moment où la marque nous contacte. Après, il y a des échanges de mails. Il y a un projet qui est défini ensemble avec un brief, en général, des éléments à mettre en avant du produit ou du service. Ensuite, il y a la réalisation de la vidéo. Il y a la validation de la vidéo par la marque. Donc, souvent, il y a des petites retouches à faire aussi s’il y a des éléments qui ne conviennent pas. Et puis ensuite, il y a toute la partie, on va dire, post-production avec l’envoi des images, des statistiques qui sont associées à chacun de nos posts. Il y a aussi, après, la partie que beaucoup plus d’entrepreneurs connaissent, pour le coup, de facturation, comptabilité. Du coup, c’est une vraie activité de A à Z entre le moment où on a le contact avec une marque qui souhaite mettre en avant un produit ou un service sur Instagram et le moment où… Donc, effectivement, aujourd’hui, quand on poste un contenu, il y a beaucoup de travail en amont et en aval. C’est-à-dire qu’avant, on postait simplement une petite photo. Et puis, au départ, on avait juste créé un compte Instagram. Et puis, petit à petit, on a créé un compte sur TikTok, on a créé un compte sur YouTube, on a créé un compte sur Facebook. Et donc, tout ça fait que ça fait autant de réseaux sociaux à alimenter, les commentaires à répondre parce que nous, on a gardé depuis le début de notre aventure sur Instagram cette volonté de répondre à toutes les questions, à tous les commentaires, à tous les messages qu’on peut recevoir parce que cette dimension de partage, elle est importante pour nous. Et donc, du coup, forcément, c’est du temps qu’il faut aussi compter, nous, dans nos journées, dans nos soirées, même, souvent. c’est ça qui fait aussi que ce métier, il est original et qui me plaît énormément, quoi.

Floortje (00:08:45.45 –> 00:13:24.61) : J’ai plein de questions, donc il faut que je les… J’ai fait un peu les catégories dans ma tête. D’abord… À quel moment il y a eu… J’imagine que la décision de dire, OK, on lâche nos CDI, nos CDD ou CDI, et on se lance déjà, premièrement, en termes de pression, qu’est-ce que ça change au quotidien ? Et c’est quoi les bases sur lesquelles vous avez pris cette décision-là ?

Lilian & Valentin – 2 Boys1House (00:13:24.61 –> 00:13:24.61) : Ouais. Alors, en fait, nous, à ce moment-là, quand on a pris cette décision, il faut savoir qu’on avait déjà deux crédits immobiliers. Donc, ça compte énormément, quand même. On avait deux crédits de notre résidence principale et on avait une autre petite maison qu’on était en train de terminer de rénover. Donc, on avait quand même pas mal de charges sur les dos financières. Mais ce qu’il faut savoir, c’est que ça faisait plus d’un an qu’on avait créé une micro-entreprise avec laquelle on gérait, justement, cette partie réseaux sociaux. Et en fait, il y a un moment où cette micro-entreprise est arrivée au stade où elle nous permettait de dégager. Un revenu similaire à nos revenus de nos emplois en CDI. Et on s’est dit, en fait, si on lâchait nos emplois en CDI, on pourrait potentiellement doubler notre capacité de production de contenu, de réponse à des sollicitations, etc., etc. Et donc, on s’est dit, ça vaut le coup quand même de faire ce plongeon dans l’inconnu parce qu’aujourd’hui, on sait que ça nous permet de vivre cette activité de mise en avant de marque, de création de contenu nous permet de vivre, mais que le temps qu’on a de disponible, il nous permettrait de faire d’autres activités. Donc, c’est là qu’on a eu aussi, nous, la volonté de créer notre agence de conseil en décoration à ce moment-là. On s’est dit, on quitte nos CDI, mais on ne va pas faire que de la création de contenu. On va aussi créer une entreprise, créer plusieurs activités en plus pour s’assurer aussi un avenir. Parce que ça faisait plusieurs mois qu’on avait de plus en plus de personnes qui nous sollicitaient pour avoir des conseils sur leur décoration. On a petit à petit défini une offre, on a commencé à faire des petits tests d’accompagnement de certaines personnes qui nous le demandaient. Oui, cette idée de lancer cette agence de conseil en déco, en fait, elle est venue vraiment d’abonnés qui nous ont écrit « J’adore ce que vous faites, vous ne pouvez pas m’aider pour mon salon, je n’arrive pas, je suis perdue, mon entrée, etc. » Et donc, on s’est dit, ah les gens, ils nous demandent conseil à nous, ok. Alors, on s’est dit, on va tester. Donc, on a fait un premier client, on a refait toute leur maison. À l’époque, pour 200 euros, on n’avait aucune idée des prix. Et donc, on leur a aidé à redéfinir un peu la déco dans toute la maison. Donc, nous, on a appris aussi à voir comment on pouvait s’organiser. Pour faire cette prestation-là, à travailler ensemble aussi là-dessus. Et ça nous a beaucoup plu. Parce que si on se lance dans la réno, en fait, à chaque fois, c’est parce qu’on a une nouvelle page vierge et sur laquelle on peut s’éclater, choisir des nouveaux matériaux, des nouveaux mobiliers, des nouvelles couleurs. Donc, c’est ça qu’on aime. Donc, aider des gens à faire ce qu’on aime. Oui, bien sûr. C’est trop bien. Et c’est là qu’on a lancé l’activité. Est-ce que… Parce que ça, c’est venu après. Est-ce que ça, c’est venu après que vous avez déjà bien consolidé la partie influenceur ? Parce que vous l’êtes quand même un peu, ça. Ah oui, oui, oui. On dit créateur de contenu, mais influenceur, c’est le terme plus générique. Le problème, c’est que quand j’entends influenceur, on pense tout de suite à Dubaï. Je ne sais pas si… Oui, voilà, c’est ça. C’est la partie-là qui ne nous plaît pas trop. Mais on va dire que le fond reste la même chose. On partage des vidéos sur les réseaux sociaux. Nous, on a la vraie volonté de créer des concepts à chaque fois pour mettre en avant des produits, des services. Mais on ne va pas rentrer dans ce débat-là. Mais en fait, ce qui s’est passé, c’est qu’au moment où on a quitté tous les deux nos boulots, on a créé une société parce qu’on ne pouvait pas rester en micro-entreprise parce que cette fois, on était à deux à devoir vivre sur cette activité-là. Et la micro-entreprise ne permet pas d’être un couple pour pouvoir gérer une société, une activité. Donc, on a créé une société. t cette société, on a voulu qu’elle puisse regrouper à la fois cette activité de création de contenu, mais qu’elle puisse aussi regrouper notre deuxième activité qu’on a voulu créer à ce moment-là. Donc là, on est en juillet 2022, au moment où on a commencé à avoir cette réflexion-là. Et du coup, on a défini l’objet de notre société pour qu’il regroupe à la fois notre activité de création de contenu et notre activité de conseil en décoration. Donc, les deux, quelque part, se lancent en même temps. On va dire que l’activité de création de contenu, elle, elle était déjà lancée en micro-entreprise depuis un an. Elle avait déjà un an, un an et demi. Et elle nous permettait d’avoir des revenus suffisants pour qu’on puisse créer une société où on peut… où on aurait deux salaires et vraiment commencer à quitter nos CDI pour pouvoir en vivre à 100%.

Floortje (00:14:21.33 –> 00:14:38.00) : Aujourd’hui, ça fait deux ans, si je fais bien mes calculs. Qu’est-ce que vous auriez voulu savoir à l’époque que vous savez aujourd’hui côté business ? Ou côté Instagram, je… Ouais, ouais, ouais, ouais.

Lilian & Valentin – 2 Boys1House (00:14:42.21 –> 00:15:41.07) : En vrai, que ça va le faire. Qu’il y a deux ans. Un petit peu avant deux ans, on avait échangé avec des proches qui étaient venus chez nous et on leur partageait ce souci-là qu’avec nos métiers respectifs, on n’y arrivait plus. On n’avait plus trop de temps libre. Et ils nous ont dit, mais allez-y, vous savez le faire, etc. Vous allez y arriver. Et en fait, de se dire qu’on va y arriver, déjà, on aurait aimé le savoir un peu plus tôt. On aurait pu faire peut-être d’autres choses. Et on a eu plus de temps pour développer certains aspects, pour pousser la machine, on va dire. Et après, je pense qu’on aurait aimé en savoir un peu plus aussi sur, on va dire, peut-être l’aspect juridique de comment vraiment fonctionne une société. Parce que nous, on s’est retrouvés un peu lancés là-dedans sans aucune formation, sans aucune expérience, sans vraiment aucun bagage. Donc, on a tout découvert petit à petit. On a su s’entourer, je pense, des bonnes personnes. On a pris direct un expert comptable. Bien.

Floortje (00:15:44.25 –> 00:19:20.85) : pour vous, ça a été vraiment un élément important ? Parce qu’aujourd’hui, quand on lance un micro-entreprise, c’est très facile. C’est très facile. On ne fait pas forcément d’investissement. On y va un peu à l’aveugle. Et le fait de prendre un comptable déjà quand tu te lances sérieusement tous les deux, c’est déjà un gage de sérieux dans ce que vous faites.

Lilian & Valentin – 2 Boys1House (00:19:20.85 –> 00:19:20.85) : Oui. Oui. Donc, nous, pour le coup, on a toujours pris notre activité très au sérieux. C’est-à-dire qu’on a toujours voulu être bien dans les clous, bien dans les règles. On s’est toujours informé le plus possible pour éviter la moindre déconvenue ultérieurement. Oui, au niveau des impôts, de l’Ursaf, de la TVA, la déclaration, tout ça. On a essayé d’être au clair depuis le début, même dans la micro-entreprise. Donc, quand on s’est dit, on se lance dans une société, là, il nous faut un expert comptable, qui va aussi nous conseiller sur l’écriture des statuts, etc. Donc, ça, c’est plein de questions. Nous, on n’y connaissait rien du Et surtout qu’on rajoute une difficulté à ça, c’est qu’on est sur un secteur d’activité qui est naissant. Il y a aujourd’hui encore peu de professionnels qui sont vraiment experts sur ce domaine-là. Et donc, du coup, notre expert comptable, il a un peu découvert pas mal de choses aussi en même temps que nous. On a une activité aussi qui, quand on s’est lancé, n’était pas du tout encadrée par la loi. Maintenant, elle l’est un petit peu plus. Ça commence à vraiment prendre forme. Enfin, le cadre légal commence à vraiment prendre forme. Mais du coup, il y a des choses qu’on a fait un petit peu en amont au moment où on s’est lancé et qui, ensuite, ont été encadrées. Donc, on est content d’avoir pu anticiper ces choses-là aussi. Parce qu’aujourd’hui, il y a plein de gens. On parlait des influenceurs de Dubaï notamment. Il y en a plein qui se sont retrouvés bien recadrés au moment où le cadre légal a été instauré. Nous, ce n’était pas notre cas parce que du coup, on avait anticipé toutes ces questions-là, heureusement. Mais c’est vrai qu’on ne sait pas aussi comment ce cadre-là va évoluer par la suite. Et c’est vrai que ce sont des questions aussi qu’il faut se poser au fur et à mesure. Oui, bien sûr. Là-dessus, quand vous vous posez ce type de questions, est-ce que c’est vraiment quelque chose que… Je vais poser ma question autrement. Aujourd’hui, vous avez, j’ai envie de dire, une vraie société, une vraie entreprise. Ça vous paye un vrai salaire. Vous êtes deux vrais bonhommes dedans. Est-ce que parfois, vous faites des réunions d’actionnaires entre vous-mêmes ? Tu vois ce que je veux dire ? Est-ce qu’il y a des moments… Parce que là, vous êtes quand même en couple. Ça a l’air bien de fonctionner. Vous avez fait la réunion ensemble. Ça ne s’est pas donné à tous les couples quand même. Est-ce que justement, est-ce que vous arrivez quand même, de temps à autre, de séparer le lit de la comptabilité ? Tu vois ? C’est une bonne question. En fait, je pense que notre regard sur l’aspect société, business, il n’est pas déconnecté de notre vie perso en fait. C’est-à-dire qu’on a construit notre société comme on a construit nos autres projets de vie, que ce soit notre rénovation, que ce soit notre mariage. En fait, c’est un peu une continuité. Nous, depuis qu’on se connaît, on partage tout. On n’a pas d’activité, qu’elle soit professionnelle ou perso d’ailleurs, on n’a pas d’activité chacun de notre côté pour le coup.

Floortje (00:19:21.09 –> 00:19:24.01) : Il n’y a pas un hobby pour l’un qui n’est pas un hobby pour l’autre ?

Lilian & Valentin – 2 Boys1House (00:19:24.82 –> 00:19:29.84) : Non. Pour le coup, on fait quasiment tout ensemble. Et donc en fait, notre activité professionnelle, elle vient s’intégrer là-dedans un peu comme tous les autres hobbies qu’on peut avoir. Et du coup, c’est vrai que pour répondre à la question, on ne fait pas une réunion à 10 heures, budget, machin. En fait, comme on est tous les deux sur le même bureau, on fait des points comme ça. Mais regarde là, effectivement, il faudra peut-être qu’on fasse attention à ça. Il faudra peut-être plus qu’on axe là-dessus. Nous, c’est un fonctionnement qui nous va bien. Mais on se dit que ça ne nous permettrait pas, par exemple, d’avoir un salarié ou d’avoir quelqu’un pour travailler avec nous. Là, on s’est entouré, nous, récemment sur la partie décoration d’une personne en freelance qui nous aide sur la partie… La rédaction de monétisation 3D, etc. Mais elle travaille, elle, de chez elle sur Paris. Donc, c’est plus simple, on se fait des points. Mais c’est vrai qu’un bureau avec quelqu’un, ce n’est pas possible aujourd’hui avec notre fonctionnement. Et puis nous, ça nous va bien comme ça aussi. On n’a pas spécialement de volonté ou d’envie pour l’instant de se développer jusqu’à s’entourer d’une équipe, etc. D’avoir une équipe de cinq personnes. Parce que là, votre fonctionnement, quelque part, c’est hyper confortable pour vous. Ah bah oui, oui. Totalement. Eux, vous vous comprenez très bien. Oui. Les décisions sont prises ensemble. Mais clairement, ça peut être au petit-déj comme ça peut être dans l’après-midi. C’est ça. En termes de contraintes, c’est assez cool. Oui. En termes de clients qui arrivent, vous avez bâti quelque chose qui fait que pour l’instant, ça arrive quasiment tout seul. Oui, c’est vrai. C’est quoi aujourd’hui votre envie pour la suite ? Ben là, on a coché quand même pas mal de choses qu’on n’aurait jamais pensé cocher auparavant. Mais bon.

Floortje (00:19:32.12 –> 00:21:22.87) : C’est chouette, non ?

Lilian & Valentin – 2 Boys1House (00:21:24.69 –> 00:25:28.43) : Parce que c’est vrai qu’on a créé d’autres livres. Rénovation, lancez-vous. Un truc de dingue. Un travail de un an et qui aujourd’hui fait plaisir à beaucoup de monde pour s’aider à se lancer dans la rénovation. Et on est chroniqueur vu comme les experts réno et déco dans une émission sur France 3. Donc un truc de dingue aussi. Donc après, c’est pouvoir continuer tout simplement à faire ce qu’on aime. Ben oui, c’est ça. Je pense que là, on a atteint le maximum de ce qu’on aurait pu imaginer dans nos rêves les plus fous. Il y a quelques années. Maintenant, le but, ça va être de maintenir le navire en mode croisière et de pouvoir continuer à faire ce qu’on fait, à avancer comme ça nous plaît et à continuer à créer. Parce que nous, c’est ce qu’on adore aussi, créer. Et puis d’avoir toujours des projets un peu différents, des choses qui sortent de l’ordinaire et qui font aussi que les gens, ils ont envie de suivre notre aventure et de continuer à la suivre. Parce que là, vous vous lancez aussi dans l’agence de décoration d’intérieur. Il y a un truc qui est hyper connu sur les décos et les archives d’ailleurs. Il y a un énorme syndrome d’imposteur qui peut arriver. Est-ce que ça vous touche ? Ben oui, complètement. Depuis le début, quand nous, on nous a demandé, nos premiers abonnés qui nous ont demandé de l’aide pour des conseils, on s’est dit pourquoi nous ? On a juste rénové notre salon, notre cuisine. Notre maison, pourquoi on nous appellerait nous ? Et donc, dès le début, on s’est dit pourquoi nous ? Et donc, on a testé et les gens étaient ravis en fait de ce qu’on faisait. Donc, c’est comme ça qu’on se conforte. Mais c’est vrai que c’est… Mais il faut savoir aussi que nous, à la base, on a une formation en aménagement, en urbanisme et en aménagement du territoire. Ce qui fait que tout ce qui est process, méthode, logiciel, tout ça, c’est des choses qu’on maîtrisait déjà nous d’avance. On n’est pas arrivé dans le milieu de la décoration comme ça de nulle part. De ce côté-là, plus après tous les projets que nous, on a fait de notre côté qui nous ont apporté l’expérience qui nous manquait pour vraiment pouvoir accompagner des tiers sur leurs projets. Mais c’est vrai que comme tous les métiers de service, je pense, il y a toujours ce truc de se dire pourquoi est-ce qu’on est plus expert que quelqu’un d’autre ou pourquoi est-ce que telle personne peut avoir besoin de nos conseils. Mais je pense que c’est quelque chose de normal aussi et qu’il y a forcément… Nous, on sait reconnaître des gens qui sont plus experts que nous et il y a toujours quelqu’un de plus expert que soi sur n’importe quel domaine. Je pense que c’est quelque chose de normal aussi. Oui, bien sûr. Aujourd’hui, vous vous êtes entouré au minimum d’un comptable. Oui. Qui d’autre vous entoure pour vous pousser ? Justement, on a… On a notre architecte Elsa qui est sur Paris qui nous aide pour nos projets, pour la modélisation. Donc ça, ça nous aide, ça nous permet de faire des… Nous, on va voir nos clients, on a des gros projets et pour tous les dessiner, ça prend énormément de temps. Donc ça, ça nous aide pas mal aussi. Et après, pour nous pousser, c’est beaucoup le fait d’être à deux en fait. En fait, comme on partage tout, forcément au quotidien, ça permet aussi de plus facilement avoir envie de se dépasser. Il y en a toujours un qui est là. Ah, mais ça, on pourrait faire ça. Allez, on y va. Et puis aussi, le fait de partager sur les réseaux sociaux parce qu’en fait, le moindre projet qu’on entreprend, la moindre chose qu’on fait, on a des milliers de retours de gens qui vont nous soutenir. Qui vont nous dire, alors, si on a des rendez-vous, on veut savoir la suite. Ah, bon, il faudra faire une suite du coup. Nous demander des comptes presque. Et en fait, ça nous pousse aussi, nous, à avancer et à avoir envie de continuer et de vouloir toujours aller plus loin aussi. Parce qu’en fait, on a 300 000 personnes qui nous attendent au tournant.

Floortje (00:25:30.69 –> 00:27:12.82) : Et un compte qui est extrêmement, pour le coup, lié à votre image.

Lilian & Valentin – 2 Boys1House (00:27:12.82 –> 00:27:12.82) : Au début, il faut savoir qu’on ne montrait pas du tout nos têtes. Ce n’était pas l’objet du compte Instagram. C’était la maison. Et après, on a essayé. On a des gens où on ne se met pas trop. Se voir en vidéo, ce n’est pas facile. Se voir en s’entendre aussi, ce n’est pas facile. Mais on a testé. Et puis, petit à petit, forcément, il y a 2 boys, 1 house. Il y a 2 boys. Donc, il y a Lilian et Valentin. Donc, c’est vrai que c’est beaucoup d’images maintenant. Mais pour le coup, ce qui est assez confortable, c’est qu’on ne joue pas des personnages quand on se filme. Enfin, voilà, on reste nous-mêmes. Et on est à l’écran, je pense, les personnes qu’on est dans la vraie vie aussi. Mais pour autant, on ne montre pas sur les réseaux sociaux notre vie privée. Notre quotidien. Enfin, voilà, on reste quand même assez centré sur nos projets déco, sur nos projets rénaux. Ça arrive une fois de temps en temps qu’on montre des choses un peu plus en particulier. Parce que forcément, notre communauté s’attache aussi à nous. Il y a des choses qu’on a envie de partager, même si ça nous arrive dans le perso-perso. Mais enfin, voilà, des fois, nous, ça nous arrive de partir en week-end. Et personne sur les réseaux sociaux n’est au courant qu’on est parti en week-end. Parce qu’on a aussi besoin d’avoir cette bulle privée. Et on a un équilibre qui fonctionne bien comme ça. Et nous, on ne se verrait pas partager tout notre quotidien de notre salle de bain jusqu’à notre chambre à coucher, quoi. Parce que ce n’est pas comme ça qu’on a construit ce compte. Et ce n’est pas ce qu’on a envie de faire.

Floortje (00:27:15.82 –> 00:27:36.00) : Donc, aujourd’hui, vous avez stabilisé l’entreprise. L’idée, c’est de le solidifier, si j’ai bien compris. Si on parle juste deux minutes de vos… projets déco. Là-dedans, est-ce qu’il y a un projet de rêve ? Ouais. Un projet de rêve ?

Lilian & Valentin – 2 Boys1House (00:27:38.68 –> 00:33:22.52) : Les clients qu’on aimerait accompagner. Ouais, ou le type de… Bah, en fait, on a déjà la chance d’avoir pu travailler sur des projets très différents. On a accompagné pas mal de particuliers. On a fait des projets pour les hôtels 4 étoiles. Enfin, voilà, on a déjà eu la chance de… Enfin, vu l’ancienneté de notre activité, on a déjà travaillé sur des projets qui sont assez extraordinaires. Je pense qu’on adorait bosser sur des projets vraiment incroyables, de châteaux ou de villas ou des choses, voilà. Mais sans que ça, non plus, qu’on aille rechercher ça à tout prix, quoi. Ouais. On aime bien aussi accompagner des gens qui ont une toute petite maison et qui ont juste un bout de leur salon à redécorer et qui ont besoin de conseils. Parce que là, le cœur du sujet, il est là. Les problèmes, ils sont là. Donc, c’est toujours intéressant de pouvoir y répondre. Nous, ce qu’on aime bien, c’est les projets originaux. Pour le coup, on a accompagné récemment quelqu’un qui avait besoin de créer une cellule commerciale pour faire des distributeurs de fromage, par exemple. Ça, c’est des… C’est des choses, voilà, qui nous permettent de nous dépasser un petit peu en termes de créativité. On nous a contactés récemment aussi pour un hôtel pour chats. C’est des choses originales. Nous, on a presque plus envie d’aller dans ces directions-là, de projets un petit peu originaux comme ça qui nous permettent de sortir aussi de notre zone de confort. Parce que des salons, après, quand on en fait un, quand on en fait dix, le process, il reste le même. Enfin, voilà, ça devient presque de la routine. Après, au bout d’un moment, on essaie à chaque fois de s’adapter au style. C’est-à-dire qu’on a l’impression qu’on n’a pas le style de nos clients. Mais on va dire que notre patte à nous, elle reste quand même la même à chaque fois, quoi. C’est-à-dire que d’un projet à un autre, on ne va pas non plus réinventer complètement le style de ce qu’on propose. Mais du coup, d’avoir des petits projets originaux comme ça, ça nous permet de nous dépasser aussi. Et ça, c’est chouette. Est-ce qu’aujourd’hui, quand vous postez… Ça, c’est pour le coup une question que… Parce qu’on voit aujourd’hui sur Instagram, comme sur LinkedIn, comme etc., on est dans l’obligation, quelque part, de beaucoup travailler le SEO de son texte. Ouais. Est-ce que forcément, on est très loin des premiers postes que vous avez faits. Aujourd’hui, j’aimerais bien juste toucher un mot là-dessus. Est-ce qu’aujourd’hui, consciemment, vous travaillez à ce point-là vos textes quand ils ne sont pas pour des postes sponsorisés ? Bon… Alors, même s’ils sont pour des postes sponsorisés, pour le coup, les textes, ce n’est pas quelque chose… va dire que ce n’est pas l’élément clé de notre production de contenu. Ouais, on n’a pas de réflexion avec une logique SEO. Non, pour le coup, nous, on travaille vraiment l’aspect vidéo. Parce que pour nous, c’est vraiment ce qu’il y a de plus important. C’est-à-dire qu’en fait, on raconte une histoire. Et nous, c’est vraiment ce côté histoire qu’on a envie de travailler à fond. C’est-à-dire que le vrai travail créatif, il se fait plutôt au moment où on va enregistrer la voix-off de la vidéo. Et là, pour le coup, on fait attention aux mots qu’on choisit. On écrit bien cette voix-off. Et c’est à partir de la voix-off qu’ensuite, on vient ajouter des images, qu’on vient… Et en fait, ce côté, vraiment, on raconte des histoires. Pour moi, c’est vraiment le plus important dans le processus créatif. Et au final, si on compare toutes les vidéos qu’on prend, qu’on peut voir sur les réseaux sociaux, les descriptions, ce n’est pas forcément ce qui est le plus important, en fait. C’est-à-dire qu’on peut avoir une super vidéo avec une description très brève. Eh bien, la vidéo, elle peut très bien marcher. Par contre, on peut avoir une vidéo nulle avec un super texte. Eh bien là, la vidéo, elle ne marchera pas. Oui, puisque si la vidéo ne t’accroche pas, tu ne vas pas lire le texte à côté non plus. C’est ça, exactement. Oui, c’est ça, maintenant. Est-ce que maintenant, il est… Est-ce que… Oh, parfois, je t’assure, le français. Est-ce que parfois, il est difficile pour vous deux de rester authentique tant qu’aujourd’hui, c’est devenu votre travail ? Non, parce qu’on a la chance de pouvoir choisir nos projets. C’est-à-dire qu’on a énormément de sollicitations, de marques, d’entreprises, de personnes qui veulent collaborer avec nous. Et en fait, on a la chance de pouvoir choisir parce qu’on a plus de sollicitations que ce qu’on est capable de faire aujourd’hui. Et effectivement, il y en a, si on les fait, ce n’est pas du tout nous. Donc, on ne les fait pas. Oui, tu as raison. Nous, on s’est fixé certaines limites de choses qu’on ne souhaite pas faire, qu’on ne fera pas, qu’on n’a pas envie de faire. Et ça nous va très bien. Et on préfère refuser un projet qui ne nous correspond pas que l’accepter et nous renier et ensuite le regretter. Parce que je pense que c’est aussi ça qui fait qu’on arrive à garder un fil rouge authentique. Et comme ça, on limite le nombre de collaborations. Nous, on se permet de faire ça. Alors, c’est vrai que forcément, il y a d’autres comptes qui le font et qui doivent gagner beaucoup plus d’argent que nous. Mais déjà, ce qu’on gagne, nous, ça nous suffit. Donc, voilà.

Floortje (00:33:24.94 –> 00:33:27.24) : Et de là, est-ce qu’il y a…

Floortje (00:33:29.26 –> 00:35:18.38) : Peut-être… La question, elle peut aller aussi sur autre chose. Est-ce que pour le coup… Parce qu’avant, j’ai regardé un peu en arrière ce que vous avez fait sur Instagram, etc. Ça n’a jamais… Ne prenez pas ça très mal. Ça n’est pas méchant, ce que je veux dire. Ça n’a jamais été ultra léché. Non. Est-ce qu’aujourd’hui, vous avez une envie de plus… Puisque vous travaillez beaucoup plus vos vidéos quand même, parce qu’il y a un peu plus d’importance derrière ce que vous faites, est-ce qu’il y a une envie ou est-ce que vous luttez contre l’envie de faire des vidéos beaucoup plus léchées qu’avant ? Alors, en fait, ça… Nous, on aimerait plutôt le faire sur YouTube. En fait, YouTube, c’est vraiment une plateforme où la qualité du contenu, elle importe beaucoup. Oui, les images et les effets vidéo. Instagram, ce n’est pas le cas. Et presque au contraire, plus une vidéo est « parfaite » sur Instagram, et plus ça donne l’impression d’être sur du contenu de marque ou… De télé. Du contenu institutionnel. Et en fait, les gens perdent un peu ce côté proximité avec le contenu. Ce qui est moins le cas sur YouTube, parce que quand on lance une vidéo YouTube, on a envie d’avoir un contenu un petit peu qualitatif, travailler et tout. Quand on est sur Instagram, nous, on connaît quelques créateurs qui savent faire des choses incroyables en termes de montage, en termes de production, et qui n’arrivent pas à vraiment décoller sur Instagram, parce que leur contenu, justement, il est trop cinématographique, il est trop léché. Et du coup, ça ne fonctionne pas, en fait. Oui, on a l’impression vraiment que sur Instagram, les gens, ils veulent juste regarder par la fenêtre de chez les gens, en fait.

Lilian & Valentin – 2 Boys1House (00:35:19.04 –> 00:35:20.08) : c’est ça.

Floortje (00:35:20.24 –> 00:35:22.72) : C’est ça. Donc, il faut juste ouvrir les rideaux.

Lilian & Valentin – 2 Boys1House (00:35:23.64 –> 00:35:24.92) : Oui. OK.

Floortje (00:35:25.22 –> 00:39:27.53) : Pour finir, est-ce que chacun, vous avez quelque chose à dire aux déco et archi qui se lancent aujourd’hui ? Oui. Avec toute votre expérience de je lance mon compte Instagram, ça devient…

Lilian & Valentin – 2 Boys1House (00:39:27.53 –> 00:39:27.53) : Je lance l’entreprise, j’ai fait des erreurs. Évidemment, on en a parlé un peu. Qu’est-ce que vous pouvez dire à quelqu’un qui se lance aujourd’hui dans ce marché ? Moi, je pense qu’on n’est peut-être pas les meilleurs exemples pour pouvoir donner des conseils. Non, mais c’est vrai parce qu’en fait… Si, si, vous avez fait des erreurs, non ? Oui, on a fait des erreurs, mais on a surtout eu une trajectoire qui fait qu’on a eu beaucoup de chance. C’est-à-dire que nous, on voit des personnes autour de nous qui se lancent dans des entreprises et qui partent de zéro. C’est vrai qu’en fait, nous, on n’est jamais vraiment partis de zéro. C’est-à-dire que le moment où on s’est vraiment lancé, on était déjà plus à zéro parce qu’on avait créé des choses. En fait, nous, on a travaillé pour se faire plaisir. Enfin, on a créé des choses pour se faire plaisir. Et il y a un moment donné où tout le travail qu’on avait fait entre guillemets pour se faire plaisir, il a été récompensé par une rémunération, par une visibilité, par tout ce que les créateurs d’entreprise recherchent aujourd’hui. C’est-à-dire qu’avoir de la visibilité, c’est super compliqué. Avoir des clients qui viennent à soi, c’est super compliqué. Nous, tout ça, on n’a jamais eu besoin vraiment d’aller le chercher. Donc, c’est pour ça que c’est difficile de se présenter comme des donneurs d’exemples ou des donneurs de leçons, sachant que nous, on n’a pas vraiment eu ce parcours de « on part de zéro, on va faire du porte-à-porte ». Mais par contre, ce qu’on peut donner comme conseil et ce que je vois moi aussi comme consommateur sur les réseaux, de personnes qui font la même chose que nous, dans le conseil en déco, en archi, c’est vraiment raconter l’histoire, raconter sa journée, montrer ce qu’on fait, montrer ce qu’on peut faire. Et en fait, les clients, ils verront concrètement ce qu’on fait, ce qu’on peut faire et donc c’est ça qui marche. Donc, montrer les backstage derrière une planche d’ambiance, qu’est-ce qu’il y a quand on va faire une visite chantier, quand on échange avec des clients. Donc, ça nécessite un petit peu de présentation. Faire des préparations sur filmer ces moments-là, faire des photos à ce moment-là, ça fonctionne bien. En fait, c’est même presque plus que ça. C’est qu’aujourd’hui, la personnalité du créateur d’entreprise, elle importe presque autant que la production de ce créateur d’entreprise et le service qu’il propose. C’est-à-dire que les clients, ils vont presque plus rechercher aujourd’hui un feeling, ils vont presque plus rechercher un échange, un échange personnel que vraiment une expérience client classique de j’achète un service et… Il faut incarner un peu son entreprise sur les réseaux. Voilà, pour quelqu’un qui souhaite vraiment développer cet aspect réseau-sociaux, je pense que le côté incarnation, il est obligatoire aujourd’hui au risque de sinon se noyer dans la masse de tout ce qui peut être proposé en contenu. Et on le voit bien, cette incarnation sur les réseaux, elle se fait dans plein d’autres domaines. À l’image des supermarchés qui font des vidéos virales, c’est leurs employés, en fait, qui incarnent les vidéos et les gens, ils regardent parce qu’on voit des têtes derrière un métier. Oui, oui. Aujourd’hui, forcément, pour le coup, j’ai une autre question. Instagram, depuis que vous vous êtes lancé dessus, quand vous vous êtes lancé dessus, ce n’était pas encore autant tourné vers ce que c’est aujourd’hui. Oui. Aujourd’hui, on a presque 18 000 archi et déco en France. Est-ce que vous pensez que c’est encore une stratégie marketing profitable, ntelligente, de demander à Instagram de trouver des clients, d’aller sur Instagram créer de la contenu justement pour aller… Est-ce que ça, pour vous, c’est encore quelque chose qui est faisable de faire son trou sur ce réseau ? En fait, ça dépend de beaucoup de paramètres. Ça dépend du secteur géographique dans lequel on est implanté. Ça dépend de l’offre qu’on propose. Est-ce que c’est une offre en ligne ? Est-ce que c’est une offre que en présentiel ? Oui, son réseau actuel qu’on peut avoir aussi. Ça dépend de beaucoup de paramètres. Je pense que créer un compte Instagram pour aller chercher des clients, ce n’est pas forcément la stratégie qu’il faut adopter. En revanche, pour moi, il faut aujourd’hui un compte Instagram pour que des clients qui te cherchent, puissent voir ton travail facilement. Oui, un portfolio. En fait, Instagram, c’est ça, c’est un portfolio, c’est un book, c’est la vitrine de son activité professionnelle. Et ça permet aussi de fidéliser des personnes qui t’ont fait confiance une fois et après qui ont envie de continuer à te suivre dans tes aventures. Oui, parce qu’on voit direct les retours clients qui peuvent être dessous des postes. Et c’est bête, mais moi, maintenant, sur plein d’entreprises, des fois, quand je recherche, je vais acheter un truc et je vais regarder la page Instagram.

Floortje (00:40:48.18 –> 00:42:05.85) : Donc effectivement, ça reste important là-dessus pour présenter son travail. Mais après, en termes d’acquisition de nouveaux clients, je ne sais pas si c’est le plus stratégique de chercher forcément sur Instagram. Je pense qu’il y a d’autres… Si on veut jouer le jeu à fond, comme on disait, d’incarner aussi la chose, ça peut fonctionner. Mais si on met juste des photos de ses planches d’ambiance, par exemple, de ses réalisations, ça sera juste un portfolio, peut-être pas quelque chose pour vraiment fidéliser des clients à grande échelle. Et puis après, il faut aussi bien garder en tête qu’aujourd’hui, il y a des millions de comptes Instagram qui existent et que ce n’est pas garanti que quand on crée un compte Instagram de toutes pièces pour lancer son activité, il atteigne des milliers d’abonnés au bout de… au bout d’un mois ou deux, quoi. Donc, c’est un travail de longue haleine. Ça va être beaucoup d’énergie, surtout au début, pour pas grand-chose. Mais il faut… Voilà, il faut passer par là aussi pour pouvoir espérer un jour avoir une vraie vitrine intéressante sur les réseaux.

Floortje (00:42:08.68 –> 00:42:41.32) : Bon, j’étais absolument ravie d’être avec vous. Vraiment, two boys and one house. J’adore déjà… Voilà, je pense que la première chose que je voulais dire, c’est que j’adore le nom que vous m’avez donné. Un grand merci. J’aurais pu vous poser encore 50 questions, mais on va s’arrêter là. Et puis, j’ai hâte de continuer à vous suivre parce que je suis assez sûre qu’on n’est pas du tout à la fin de votre développement. Eh bien, on espère aussi. C’est très gentil. Et du coup, on se dit à bientôt pour la suite des aventures, alors. Avec grand plaisir. À bientôt. À bientôt. À bientôt.